La nuit vient de tomber, cela fait bien 2 heures qu'il poireaute à ce carrefour au milieu de nulle part ou plutôt au milieu d'une sinistre zone commerciale comme il en existe partout dans le pays. Ce genre d'endroits qui rendent difficile l'identification d'une ville.
La chaleur reste étouffante en ce début de soirée d'été, Il maudit l'automobiliste qui l'a laissé juste dans ce trou perdu et tous ceux qui passent sans s'arrêter.
En fait il s'en fout un peu.. si ce n'était la chaleur, il se serait posé dans un coin pour dormir jusqu'au matin. Mais là il ne souhaite que la fraîcheur de la climatisation d'une voiture. La destination importe peu.
Cela fait quelques années qu'il va ainsi de ville en ville au hasard de l'autostop .. depuis que ses connards de parents l'ont foutu dehors du foyer familial.. tout juste 16 ans il avait... tout ça parce qu'un soir, encore un de ces soirs où ils s'étaient déjà bien imbibés, les parents de Jim, son pote, son meilleur pote, sont venus à la maison pour leur dire qu'ils les avaient surpris dans la chambre de Jim, pantalons baissés et zigounettes dressées..
Bien sûr c'était lui, Jeremy, qui avait une mauvaise sur leur cher fils Jim et ils demandaient à ce que qu'ils cessent d'aller l'un chez l'autre...
Après cela Jeremy reçut la raclée de sa vie, fut traité de tous les noms...
Il décida de se barrer. Ainsi commença son odyssée, poursuivi par une sorte de haine de lui-même, de sa condition, de ce qu'il était car il se voyait comme ses parents le voyait.
Il faisait la route, s'arrêtant n'importe où dès qu'il était sans le sou, dormant peu importe où.
Bien sûr à cet âge, si on trouve sur son chemin des gens qui pour une raison ou une autre (pitié, paternalisme, attirance trouble,..) sont prêts à aider ; un toit, un boulot, on fait aussi nécessairement de mauvaises rencontres, ( profiteurs, prédateurs sexuels,..) Mais toutes ces rencontres de routard l'ont laissé indifférent. C'était sa punition pour sa faute.
Il s'était pour ainsi dire blindé, recroquevillé dans sa coquille. Imperméable à tout.. la plupart des boulots trouvés le furent par des rencontres sur la route. On le prend en stop, on s'étonne de voir ce jeune homme si seul et démuni et en même temps si poli, si " bien élevé ".
Mais il y eut aussi, ceux qui s'arrêtent au détour d'un chemin et qui demandent du sexe.
Cela va du porc qui l'embroche violemment, ce fut sa première fois... à celui qui vaguement honteux lui demande de se déshabiller " pour voir son beau corps d'athlète", qui le caresse presque enamouré et ça finit bien sûr par la branlette conjointe.. honteuse.
Même chez les gentils, il y a ceux qui offrent un toit et qui craquent devant sa jeunesse éclatante, sa beauté glacée et qui finissent par le rejoindre dans la douche où le lit...Après ça bien sûr il faut répartir..
Mais là encore cela ne lui posait pas de problème. S'il en était là, à faire la route seul c'était bien à cause de " ça".. ces désirs "forcément sales " qu'il avait et si son chauffeur du jour avait le même mal et bien c'était ainsi.
Il avait quitté San Diego il y a deux jours et pour la première fois peut-être il regrettait ce départ..
Deux mois auparavant, un garagiste l'avait pris en stop. C'était un gentil taiseux qui sans trop d'hésitation lui avait offert de travailler comme manœuvre dans son garage et même qu'il pourrait en attendant mieux dormir juste au-dessus car à côté du vestiaire et des douches il y avait un petit cagibi.
Était-il heureux ? Il n'aurait pas pu le dire mais effectivement cette routine, boulot et quelques fois des bières au bar le soir avec les collègues lui allait bien. Puis il y eut ce fameux soir ; Alan l'un des mécanos avait un peu trop bu et titillait Jeremy.
- T'as pas de copine toi, tu baise jamais ?
- le soir tout seul Tu dois te palucher comme un malade ! Peut-être même que tu le fait sur les banquettes des voitures des clients..
Jeremy ne répond rien. Des Alan il en avait croisé plus d'un.. Il avait bien vu qu'il le reluquait souvent à la dérobée avec un drôle de regard voilé.. des comme lui, qui parlent trop de femmes mais qui vivent seuls, sur la route, c'était les pires ; une envie folle de l'enculer brutalement comme pour conjurer leur désir qu'ils considèrent contre-nature et qu'ils n'assument pas. Après avoir éjaculé la honte reprend le dessus et ils peuvent devenir violents..
- tu serais pas du genre à t'en prendre des grosses dans le cul toi ? Peut-être même que dans le garage tu te fourre les outils?...
- tu crois pas, Ted que notre Jeremy est comme ça, t'imagines ton tournevis dans son trouduc ?! Demain on nettoie tout...
Ted restait silencieux ce n'était pas son affaire..
La soirée s'éternise à coups de bières et de parties de fléchettes et de quelques lignes de coke aux toilettes.
Jeremy ne dit rien mais comme les autres, boit trop.. plusieurs fois, Alan "pour rire " lui a effleuré voire pincé les fesses..
Au bout d'un moment, Jeremy lui rétorque froidement
- tu sais Alan, des comme toi, j'en ai croisé quelques-uns. Et tout ce qu'ils voulaient effectivement c'était mon cul.
Bon, moi je me rentre et si c'est mon cul que tu veux, assume, il est à toi...
À peine arrivé au garage, Alan et Ted le rejoigne peu après. Alan les yeux injectés de sang :
- à poil maintenant, Je vais te montrer ce que c'est qu'un homme.. et tu vas la sentir ma queue
Jeremy sans un mot a baissé son falzard, ouvert sa chemise, lubrifie son cul les yeux rivés sur Alan comme pour le défier et se pose jambes levées sur le gros tas de pneus. La tête lui tourne, il est complètement stone..
- c'est ça que tu veux? Allez, vas-y, fourre ta queue,... ben quoi tu te dégonfle?
Alan a bien du mal quant à lui à sortir sa verge et aussi à bander..
Il éructe insulte grommelle comme un gros bezuf et après avoir craché , réussit non sans mal à le pénétrer..
Comme toujours dans ces cas-là, Jeremy rentre dans sa coquille et laisse les minutes s'écouler Alan pantalon sur les chevilles, lui donne de solides coups de reins sans que ça le fasse dresser la queue.. 10 mn ont suffi pour qu'il éjacule en lui. Il est parti sans rien dire..
La surprise est venue de Ted qui, dès que Alan est parti on ne sait où, est venu lui bouffer le cul encore plein du foutre d'Alan... Il avait envie, Ted visiblement, simplement aimait ce qu'il faisait et avait envie de lui donner du plaisir.. Il lui lèche la rondelle, la queue, les couilles, et va même jusqu'à l'embrasser. Jeremy bande enfin. La langue de Ted est douce, elle a le goût de son cul et du foutre d'Alan.. il suce bien aussi.. ils sont en communion.. C'est tendre presque amoureux, nouveau; Jeremy regrettait presque que ça se passe comme ça, sur ce tas de pneus, l'odeur de la graisse, l'éclairage cru de l'atelier.. sordide.
Mais il lui semblait important de répondre à cet afflux soudain de tendresse caché au fond d'une baise sordide.
Ted un doigt enfoncé dans son cul lui demande, le regard brûlant,
- branle-toi, Je veux te voir jouir dans ma bouche.
Les yeux rivés sur les yeux de Ted, Jeremy astique sa tige, le doigt de Ted, caresse ses entrailles
- je vais jouir mec, maintenant !
Une salve de foutre jaillit du gland tuméfié de Jeremy et viens s'écraser sur le visage de Ted qui finit par lui essuyer la verge avant de l'embrasser fortement,
- Tourne-toi, Je veux ton cul maintenant,
La queue de Ted était un vrai gourdin et les coups de butoir massifs raisonnaient dans tout son corps.
Cela n'a pas duré longtemps, Ted dans un long spasme a déchargé en lui.
Après cela, Ted a voulu parler mais Jeremy lui dit en se rhabillant,
- demain, maintenant il faut dormir.
Seul enfin, il sut que de nouveau il fallait partir. Sans attendre..
La nuit est tombée et apporte un peu de fraîcheur.
Un van s'arrête enfin,
- tu vas où ?
- n'importe, comme toi..
Ok monte, moi c'est Dan.
Dan est un colosse, vêtu d'une simple chemise ouverte et sans manches qui laisse apparaître une musculature impressionnante.
Dan, lui pose quelques questions mais bien vite voit qu'il a affaire à un taiseux et le silence se fait.
Au bout d'une heure peut-être, Dan, arrête son van sur un petit parking
- je suis crevé, Je voudrais dormir un peu, il y a un matelas derrière, il est pas très large mais j'ai que ça.
Effectivement le matelas était un peu juste pour deux surtout à partager avec un colosse comme lui.
Ils se sont couchés côte à côte, seuls quelques centimètres les séparent.. Jeremy a très vite sombré dans un sommeil profond, épuisé par les événements des derniers jours, la route, la chaleur moite...
Soudain il est réveillé par le bras de Dan qui vient se poser sur lui.. Il ne bouge pas, Dan doit dormir à poings fermés et le matelas est étroit.. Puis, doucement le corps tout entier de Dan se colle contre son dos. Jeremy temporise un peu, que faire ? Ce mec à sans aucun doute envie de baiser avec lui mais il y a semble-t-il chez lui du respect, du désir, de la timidité. Dan n'a pas fait de chantage, n'a pas été lourd ou insidieux..
Jeremy se tourne vers Dan, les regards se fixent, les lèvres se rapprochent, ils s'embrassent. Dan prend la main de Jeremy et la pose sur son ventre, il veut clairement qu'il prenne l'initiative, qu'ils échangent. Les corps mêlés, roulent, caressent. Oui il caresse ce corps encore inconnu et ça lui plaît. Il lui déboutonne le jean et la queue massive de Dan se déploie; il la caresse, elle est brûlante, il soulève ses lourdes couilles moites tandis que Dan lui caresse le ventre et libère aussi son sexe et sa verge qui se dresse.
Dan lui tend sa bite pour qu'il la prenne en bouche. Il se surprend à désirer ce corps massif et ferme qui s'offre à lui. Il le dénude avant de se mettre nu lui aussi; lentement, comme pour se faire désirer, conscient de sa beauté . Dan ne le quitte pas des yeux et se branle, cuisses écartées, sillon entrouvert comme un message, un appel que Jeremy entend cinq sur cinq car il y fourre son visage et sa langue. C'est humide, légèrement acre.. Ce colosse couine comme un bébé et visiblement adore car avec ses mains, il s'écarte les fesses le plus possible pour faciliter le passage. Jeremy redouble d'ardeur, gobe l'énorme gourdin tendu devant ses yeux ; il le gobe tout entier, son nez caresse cette aine d'une douceur incroyable comme rasée de frais..
Dan doit être hyper sensible du cul car il pousse Jeremy à bien s'occuper de sa rosace qui réagit merveilleusement à ses coups de langue mais le braquemart est vraiment tentant et Jeremy ne se lasse pas de le lécher, gober, titiller.. impatient de le recevoir...
- à toi maintenant, lève-toi que je te bouffe cette grosse queue ! Putain, j'ai de la chance, c'est un sacré beau morceau à bouffer!
et il l'engouffre tout en tirant sur ses couilles.
Jeremy aime ça; surtout que Dan s'applique vraiment et fait en sorte de lui donner du plaisir et c'est bien pour Jeremy, avec l'expérience avec TEd, une grande première!
Mais il a maintenant une terrible envie de s'empaler sur le braquemart de Dan qui s'agite bien dur contre son ventre.
Dan se couche la bite en mains et Jeremy se couche sur lui. Leurs corps sont luisants de sueur et glissent délicieusement l'un contre l'autre. Ils s'embrassent tendrement, voluptueusement comme de vrais amants. La verge de Dan coulisse entre ses fesses Jeremy adore ça ; la perspective de la sentir en lui aussi.
D'ailleurs c'est maintenant, il la veut maintenant. Il se relève, la guide vers son œillet et se plante dessus jusqu'à sentir les cuisses de Dan contre les siennes.
C'est lui qui est à la manœuvre adaptant ses va-et-vient en fonction du plaisir et des réactions de Dan.
Puis c'est au tour de Dan de pousser l'énorme dard en lui .
Le van résonne de leurs gémissements et halètements accompagnés des craquements métalliques du vieil engin.
Dan soulève son bassin avec une force inouïe. D'une main il caresse le torse dégoulinant de sueur et de l'autre il branle la queue dressée de Jeremy qui claque contre son ventre.
Dan renverse Jeremy sur le côté afin de donner plus de puissance à ses coups de reins. Jeremy astique sa tige prêt à jouir et bientôt dans un long spasme couvre son ventre de foutre.
Dan se déchaîne sur son cul
- dans ma bouche, Je veux te voir jouir dans ma bouche..
Il se retire et une belle salve vient s'écraser sur le visage de Jeremy...
Ils s'embrassent, le matelas est bien assez grand maintenant pour ces corps enlacés.
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