20 septembre 2005


La gloire du paria
"Mais l'on sait combien peu solides sont ces résolutions que l'on a, de hâter la fin d'un mal que l'on aime, d'un mal qu'on caresse." G.Sand
Quel effet bizarre. Je vais voir, mon médecin ce matin. Il doit me commenter les résultats de mes derniers examens. Ils sont excellents. Plus de trace du virus ; c’est une bonne nouvelle dans la mesure où je ne suis plus en thérapie depuis 6 mois maintenant et que d’un point de vue statistique, je rentre dans les cases « bon espoir de guérison ». Sachant que c’était le quatrième traitement après trois échecs douloureux ; Connaissant l’état de mon foie, c’était une bonne nouvelle.
Aucune joie pourtant. Soyons sincère, de la déception même.
Quand le médecin a commenté les résultats de l’échographie, la disparition supposée des nodules m’a laissé de marbre.
Distinguer une limite à l’inconnu devant soi, une fin annoncée, donne un relief permanent aux instants passés ; un sentiment de conquête. 0n privilégié les valeurs essentielles afin de vivre sa dernière minute en paix avec soi même. Tout cela finalement donne comme un sentiment de supériorité.
Et puis quelle angoisse de devenir vieux....

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