04 février 2006

REGARDdanslaVILLE
je t'ai croisé, moi seul dans la ville, sur le trottoir humide, bousculé par une foule pressée, pressée de trouver la bonne affaire, toujours meilleure, dans un magasin, toujours ailleurs. J'étais seul, avec Leo Ferré dans les oreilles, Leo ferré chantant Richard et sa quête des hommes disponibles , quelques fois aux heures pales de la nuit.
Et puis, je t'ai croisé, juste un instant, j'ai croisé ton regard derrière la vitre de ton autocar.Un regard qui scrutait loin, bien loin d'ici. Nos solitudes se sont croisées, comprises sans doute. tu as rempli ma journée de la chaleur de cet instant.

Les gens
il conviendrait de ne les connaître que disponibles A certaines heures pâles de la nuit, Près d'une machine à sous, avec des problèmes d'hommes, simplement, Des problèmes de mélancolieAlors, on boit un verre, en regardant loin derrière la glace du comptoir .
Et l'on se dit qu'il est bien tard
...


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