25 mars 2006

peut-on continuer comme ça!?















indicateurs alternatifs

Un seul est, à ce jour, concrètement mis en œuvre: le « bon­heur national brut », un projet politique que mène, depuis 1972, le petit royaume boud­dhiste du Bhoutan (0,9 million d'habitants). L'idée vient de susciter un large débat au sein d'une autre grande nation bouddhiste, le Japon, deuxième économie mondiale, pays détenteur d'un taux de suicides record.
Il existe une trentaine d'autres "indicateurs"alternatifs. La plupart ont moins de dix ans. L'indice de santé sociale (IDR), inventé en 1959, fait partie des ancêtres. Il agrège 16 données sociologiques de base - de la mortalité infan­tile à l'espérance de vie, en passant par le chômage, les salaires et les suicides. Sa mise en parallèle avec la croissance américaine est troublante [voir graphique ci-contre]: la qualité de vie aux Etats-Unis aurait amorcé son déclin en 1969 - au début des années 1980 dans la plupart des autres pays occidentaux. Des intellectuels anglo-saxons parlent d' « unecono­mic growth», une croissance de l'économie finalement non rentable pour la société.
Pierre Rabhi, chantre français de la «sobriété heureuse », attaque: « Peu importe qu'on dégraisse, qu'on élimine des gens, pourvu que le PNB, lui, continue d'augmenter. l'humain est devenu contingent. »

1 commentaire:

  1. Anonyme11:52 PM

    La première fois que j'ai entendu parler de ce concept, c'était Mathieux Ricard qui l'exposait brillament a la radio:j'étais fasciné.

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