27 novembre 2007

petite mort

C’est l’instant d’après, l’après de la petite mort. C’est l’abandon après l’abandon. Un petit instant d’éternité. Le silence du cocon, le silence d’il y à bien longtemps, lorsque nous n’étions pas encore, juste une chose à venir, épargnée du monde.

Très vite, tout reviendra, le froid de la chambre, les bruits du voisin du dessus et puis, bien sûr la fatigue de la journée et la pensée des jours futurs. Mais, juste là, rien d’autre que la froide sensation de cette goutte de soi, qui descend tout doucement le long de la cuisse.


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