12 mai 2008

senteur adolescente



3 jours de vacances, long week-end prolongé. Du soleil plein les rues, une chaleur printanière plein la maison.
Enfin, les shorts et les pantacourts. Enfin les lunettes de soleil, les tongs et les manches courtes.
Je me suis douché tous les matins, comme tous les matins que Dieu fait. Simplement ces derniers matins, ces matins de printemps et de dilettante, ces matins où tout est possible, justement parce que le soleil est là, parce que le travail est loin, suspendu, j’ai laissé de coté le savon. Juste l’eau coulante, brûlante sur mon corps.
Alors ce matin, comme un retour aux années d’adolescence, j’ai trouvé là, tapie, cachée sous la peau de mon prépuce, tout contre les falaises de mon gland, un peu de « crème». Je n’ai rien enlevé, je ne me suis pas lavé les mains, j’ai laissé cette acre odeur d’adolescence m’accompagner toute la journée, là au bout de mes doigts. Renouvelée, rafraîchie, à chaque fois que j’allais déboutonner ma braguette, abaisser mon slip, sortir mon sexe et le décalotter pour pisser. Ces doigts, cette saveur si intime, je te la mettrai sous le nez tout à l’heure. Mais nos destins ne sont pas encore croisés, nous ne savons même que nous existons l’un à l’autre. Bientôt.

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