24 juillet 2008

Farniente cinque
Le silence On n’entend que les mouches et les guêpes virevolter Même les oiseaux s’arrêtent de chanter Le chat dort sur la table débarrassée Chacun est parti dans son coin : au fond du jardin, sous un arbre Au lit C’est la sieste. La chambre aux volets fermés est fraîche, les draps aussi. On somnole, l’un contre l’autre dans ce grand lit défait. Tout à l’heure, je me réveillerai, tout à l’heure profitant de ces moments d’intimité Je caresserai ta peau devenue moite. Du dos de ma main, je caresserai ta verge ; alors tu t’éveilleras, je la sentirai s’épanouir doucement contre ma main et tu reviendras dans notre monde Peut être ferons-nous l’amour, peut être pas. On est bien. Silence

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