15 avril 2021

L. est venu , L. est parti 9810

L. est venu, comme l'année passée et comme je l'espère, l'année prochaine. Il est venu avec son fils que j'ai plaisir à voir grandir, comme un oncle sans enfant aime à accompagner ses neveux.
Notre amitié maintenant bien solide, est devenue un pilier de mon existence. Un pilier essentiel. Je pense, je sais que c'est réciproque. Nous avons je crois dépassé enfin, le clivage éternel des amitiés hétéro-homo. Nous nous aimons d'une amitié fusionnelle, unique, fraternelle. La confiance est là. Réelle, indispensable.
Elle permet maintenant le contact physique.
Sans ambiguïté mais d'une intimité presque amoureuse. Il en a besoin, à l'évidence mais sans concession à ses choix sexuels. C'est de la tendresse: une main dans la chevelure, des siestes enlacés, des caresses quelques fois intimes.
On se dit tout et les confidences amoureuses sont une partie essentielle, indispensable à notre équilibre amical. Se raconter nos ébats, c'est sans doute comme les partager, les vivre virtuellement. Mais, un certain été,  tout failli être gâché,  détruit. Et si nous sommes toujours si proches c'est finalement la preuve de la force de notre amitié 
Cet après-midi là,  nous l'avions passé à nous balader à pied le long de la côte. Des heures à discuter,  rigoler et se chamailler comme des ados que nous n'étions pourtant plus.  Aux heures chaudes,  nous nous étions  rapprochés de la plage qui était pratiquement déserte à cette heure là. Cela devait être une plage naturiste car les rares baigneurs présents étaient tous nus. 
Nous fîmes de même et nous nous jetâmes en hurlant de rire dans l'eau fraîche. 
Ce ne fut que bousculades, tentatives de noyades, culbutes.  Bien sûr, ce furent des moments superbes mais ces longues minutes de corps à corps, nus tous les deux,  ces multiples frôlements, me mirent légèrement mal à l'aise. A mon corps défendant, Il y avait du désir en moi et je craignais par dessus tout qu'il s'en aperçoive,  que cela brise notre amitié. Le pire moment fut lorsque,  monté sur mes épaules pour plonger, sa queue  ses couilles reposaient sur mon crane et vice-versa d'ailleurs !
Rentrés à la maison de location,  nous trouvâmes sur la table de la cuisine,  un petit mot du reste de la bande:
On vous a attendus longtemps puis on est partis en ville se balader, retrouvez nous au resto ce soir, 21h.
- Cool! Dit-il,  on aura été tranquilles tout l'après-midi ! On va se doucher ?
Nous rejoignîmes nos chambres à  l'étage.  A peine arrivé dans la mienne,  il déboula me demandant :
- Passe-moi un boxer,  j'en ai plus aucun de propre. 
Et, sans attendre ma réponse,  il alla fouiller dans mon armoire,
- Ouah ! C'est quoi ce truc, hurla t'il  en riant et agitant devant mon nez un jockstrap.  Humm! Sexy, le mec ! t'en à d'autres des comme ça ?! Dit-il  rigolard se replongeant dans mes sous-vêtements. 
- Arrête ! Fait pas chier,  prend un boxer et fous le camp, hurlai-je  rigolard aussi en me précipitant sur lui. 

C'est ainsi que dans un énorme fou rire,  nous nous retrouvâmes sur mon lit nous bagarrant, lui pour m'empêcher de reprendre mon jock et moi pour lui arracher. Il était plus costaud que moi et après quelques minutes de lutte et de roulades sur le lit, il m'immobilisa sur le dos tout en me mettant mon jock sous le nez. Essoufflé l'un et l'autre nous restâmes quelques instants ainsi sans bouger, visage contre visage,  yeux dans les yeux.  Soudain, les sourires se figèrent,
 Et cela arriva. Il approcha sa bouche de la mienne encore recouverte par le jock qu'il écarta et il m'embrassa. Un baiser léger, encore timide puis nos bouches s'unirent , s'ouvrirent et nos langues se mêlèrent.
Quand il releva la tête,  il souriait content de lui,  assumant pleinement.  Moi, moi, je n'en menait pas large. Il me libéra une main, pour aller me palper la braguette de mon short, 
- Hey! C'est que tu bandes mon cochon !...
Je l'imitai et fit de même avec la main qu'il venait de me libérer 
- Et ça,  c'est quoi,  dis-je en lui tâtant la verge à travers le tissu du short,  c'est bien dur aussi! Bizarre pour un hétéro! retorquai-je.
Ses lèvres se reposèrent sur les miennes puis il se leva et se retourna. Son visage était juste au dessus de mon bassin, 
- Voyons voir ce qu'il y a la dessous dit-il d'une voix rauque. 
Un bouton, une fermeture éclair qui descend doucement,
- belle bosse, dit-il en caressant le coton de mon boxer....
Il en souleva alors doucement,  la ceinture  laissant ma verge libre de se déployer. 
- Tu fais quoi là,  L. Tu sais où tu vas? Tu sais où ça nous mène ?
- Et pourquoi pas ? Fut sa seule réponse. 

Il posa un baiser sur mon gland à moitié découvert,  me décalotta complètement,  souleva ma queue et la goba. 
Je cédai  et me laissai transporter, vaincu par le désir. Caressant son dos sous la chemise, mes mains partaient à la découverte de son corps.
Il lâcha mon sexe se redressa, ôta sa chemise, me débarrassa de mon short et de mon boxer et tandis qu'il finit de se dévêtir,  jetant son short et son slip à l'autre bout de la pièce,  je quittai mon tee-shirt. 
Nous étions nus, face à face. Verges dressées l'une contre l'autre.
Ce fut le corps à corps , enflammé,  violent,  désordonné.  Comme s'ils n'attendaient que cela depuis trop longtemps.  Je humai, me délectai de sa queue , longue, fine, lisse contrastant avec la mienne épaisse, longue,  veineuse qu'il suçait avidement dans un violent 69.
Je chérissai ses couilles longues et flasques et m'aventurai bientôt entre ses fesses glabres découvrant un profond sillon velu et humide ; j'y glissai mon visage. Déjà ma langue  cherchait son oeillet.  


Il aimait, il aimait tellement qu'il s'interrompit , tout à la découverte de ce  nouveau plaisir. 
Il se dégagea soudain, approcha son visage du mien et les yeux dans les yeux,  me demanda d'une voix obscurcie par le désir 
- baise-moi !
Sans un mot, comme assommé par ce qui nous, m'arrivait,  j'allai chercher à tatons dans le tiroir de la table de nuit,  du gel, me calai entre ses cuisses écartées et tout en dressant  et branlant sa bite brûlante d'une main, je lui bouffait tendrement le cul avant de glisser doucement mon premier doigt dans sa rondelle lui arrachant un petit gémissement .
- Détend-toi,  concentre-toi entièrement sur ton cul. 
Je tournai et retournai ce premier doigt et déjà la pression se faisait moins forte ; un second se fit un passage tandis que ma langue allait et venait sur sa tige et ses couilles.
Je prenais mon temps, adaptant mes mouvements, à sa respiration. Par de petits va-et-vient,  de légères rotations,  il s'ouvrait à moi et ses gémissements,  ses mouvements du bassin me confortaient dans l'idée qu'il avait du plaisir. 
Enfin,  je me retirai doucement et après avoir lubrifié ma queue et sa rosace, je le fis se retourner. 
Je le pénétrai doucement,  centimètre par centimètre. Le rassurant de mes caresses de mes baisers sur le dos
- vas-y doucement,  t'as une grosse teub et je suis vierge !
Quand enfin mon bas-ventre toucha ses fesses,  je marquai une longue pose 
- nous ne faisons plus qu'un, L. Ma queue est toute entière en toi,  tu la sens ? J'aurais jamais cru que cela nous arrive un jour,  je t'aime tu sais ?!
Et j'entamai mes premiers va-et-vient.  Tout doux puis au rythme de son plaisir grandissant,  de plus en plus intenses. 

Je lui proposait de changer de position,  je voulais que l'un et l'autre  soyons témoins de notre plaisir,  de notre jouissance.  Sur le dos, les cuisses largement écartées, un coussin sous les fesses  je l'empalai à  nouveau et c'est les yeux dans les yeux que je jouis en lui. Il  me suivi de peu inondant son torse d'abondantes giclées de foutre que je m'empressai de lécher. 
Nous nous séparâmes dans un énorme fou rire !
Nous restâmes enlacés un long moment. Son ventre chaud, sa queue brûlante contre mes fesses, irradiaient dans tout mon corps; c'était bon.   Puis, un peu pour briser le silence 
 - Déjà 7 heures ! Va falloir retrouver les autres,  
- On  a encore le temps,  le resto est réservé pour 9h.. et nous deux on a pas fini! Il glissa avec tendresse sa main entre mes fesses, 
- J'aimerais bien visiter par ici!
Je cherchai en souriant sa queue
- Hmmm, c'est que ça se raidit!...
Je la caressai d'une main, la frottant tout contre ma raie ;  oui, je la voulais, une envie subite, irrépressible, comme le couronnement de notre amitié hors normes.  Ma bite se dressait de nouveau contre mon ventre. 
- Viens,  murmurai-je
Je me tartinai moi-même de gel et guidai sa queue vers ma rondelle.
Quand enfin, il fut entièrement en moi,  nos corps presque fusionnés, je murmurai  
- Restons ainsi quelques instants,  je veux que chaque millimètre de mon cul  sente ton cœur battre dans les veines de ta queue.
Un langoureux et amoureux va-et-vient commença, je mouillais comme jamais, j'avais envie de crier comme jamais...  puis je me séparai de lui pour le chevaucher et m'empaler à lui. je voulais que nos yeux se rivent ensemble, je voulais ne pas manquer l'étincelle du  désir et surtout le voile de l'orgasme quand le moment viendra.


Je le chevauchai ainsi longtemps; caressant sa poitrine, le baisant souvent; le visage, la bouche, les yeux, les seins. Ma verge dressée à rompre battait sur mon entre au rythme de mes mouvements Enfin son regard se voila tandis que ma "cavalcade" se faisait plus intense, violente; 

Vint le moment inéluctable où le plaisir se fait cascade, tempête, ouragan. Soudain, sa verge en moi se gonfla encore si tant est que cela soit possible, je l'enserrai encore plus fort pour sentir ces derniers spasmes, ceux du jaillissement, ceux du dernier cri. 

Alors sans me séparer de lui, je branlai ma verge et dans un ultime spasme inondait de ma semence son torse et son visage et je m'écroulai sur son torse, vaincu, comblé, heureux. 

LE silence soudain régna dans cette chambre et la nuit aussi...
- Merde L. il est 20h30, on va être en retard! 
Il fallu se séparer, courir vers la salle de bains, prendre une douche rapide et s'habiller.
Nous n'échangeâmes pas un mot sur le chemin du centre ville.
La soirée se passa comme si rien ne s'était passé. Le lendemain était le jour prévu de son départ et nous bûmes à ses vacances.





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