Prétextant un rendez-vous personnel, j'ai quitté le boulot plus tôt que
prévu, en prenant soin de rendre mon téléphone professionnel injoignable
(renvoi d'appel vers un portable éteint, c'est imparable) et d'éteindre
mon portable personnel.
Je pars avec, comme toujours dans ces situations, une petite boule
d'appréhension au ventre. Le trajet d'une vingtaine de minutes se
déroule sans accroc car je prends d'extrêmes soins pour tout respecter
et n'avoir rien à me faire reprocher. En effet, je n'ai en théorie rien à
faire dans ce coin de le ville à cette heure-là.
Mes précautions sont payantes, car le rendez-vous est fixé à la demie et
j'arrive un peu avant vingt-cinq à notre lieu de rencontre. Comme c'est
un lieu un peu connu de la communauté homosexuelle de la région, je
vois sa voiture mais aussi une autre, garée de l'autre côté de la route,
en face la sienne. Un homme vient juste d'y rentrer. Je dépasse le lieu
d'une cinquantaine de mètres, fait demi-tour et vient me garer une
vingtaine de mètres derrière la voiture de mon contact. Je vois l'autre
voiture en face avec son conducteur au volant. Je traficote trente
secondes pour lui laisser le temps de partir, mais il semble ne pas en
avoir envie. Tant pis, mon coup est déjà dans les bois. Je sors,
rapidement mais sans précipitation et je me dirige vers le coin où nous
nous sommes déjà rencontrés il y a quelques semaines.
J'y vais calmement, en tendant l'oreille pour être sûr que l'autre homme
ne se précipite pas à ma suite. Sinon, je ne sais pas ce que je
ferais...
Tant pis, je prends ce que l'on me donne. Et l'on me donne si bien que
quelques minutes plus tard, je sens que cela monte. Je préviens
discrètement mon pipeur qui ne change même pas son rythme. J'éclate dans
sa bouche, et il gobe toute ma semence en continuant ses mouvements de
lèvres.
Lorsque ça ne sort plus, il la sort de sa bouche, crache les premiers
jets mais la reprend en pour ne rien laisser perdre. Il nettoie
parfaitement, recrache et se lève. Il me demande si ça a bien été. Je
lui réponds que ça a même très bien été. Le troisième homme reste là, la
queue sortie à l'air. Nous nous disons à une prochaine, et nous nous quittons là dessus.
Pendant que je me rhabille, je crois le voir faire signe à mon suceur
s'il peut aussi le lui faire. Sans même se relever, sans même ôter mon foutre qui souille sa barbe, il gobe cette nouvelle verge . Je regagne ma voiture, comblé.
Le lendemain, je vois qu'il m'a réécrit par l'intermédiaire du site, me
signifiant que d'avoir eu un troisième larron m'a assez coquinement
excité. Il me signale aussi que sa bouche est prête quand j'en aurai
envie, selon nos disponibilités à chacun.
J'en ai encore sacrément envie, mais je ne peux dire quand ça pourra
avoir lieu, les aléas de la vie rendant ce genre de rendez-vous plutôt
compliqué. Mais c'était encore une fois tellement bon que j'espère que
cela pourra se reproduire rapidement.
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