Dis-moi, t'en souviens-tu, t'en souviens-tu de nos délicieuses
soirées chez tes parents, lorsqu'ils nous laissaient seuls le week end.
Ces merveilleuses soirées, à papoter des heures durant sur tout et sur
rien, sur nous et sur le monde. Des heures à griller clope après clope, à descendre
la bouteille de whisky à des niveaux dangereusement bas. Et puis
surtout cette première fois, cette fin de soirée là où nous nous sommes
aimés dans le salon de tes parents, dans cet horrible salon au papier
peint rescapé des seventies, près du buffet de la grand mère et du
canapé en chêne massif et velours côtelé. Nous n'en menions pas large
mais l'alcool aidant, nos lèvres se sont rapprochées et, très vite,
maladroitement, sans vraiment réfléchir nous nous sommes dessapés. Nous
découvrions enfin nos corps, la texture de nos peaux, nos odeurs
d'hommes. Nos gestes au début hésitants devinrent vite plus assurés ou
plutôt plus décidés, emportés que nous étions. Si au début nous évitions
chacun le regard de l'autre, très vite nous apprenions à lire dans les
yeux de chacun de nous la flamme du désir. Ta queue était magnifiquement
raide. Fine, longue, je la menais au plus profond de ma gorge et la
mienne plus épaisse réjouissait de ses va-et-vient ta glotte. Bientôt je
trouvai le chemin de ton cul et avec une facilité insoupçonnée, te
transperçai gaillardement au milieu de ce fameux salon. Délicatement
j'allais et venais en toi. Tu, nous gémissions doucement, empreints de
la gravité, de l'intensité du moment. Plus rien ne serait comme avant,
nous n'y pensions pas mais le savions déjà. Quand enfin, d'un dernier et
intense coup de reins ma semence se répandit en toi, d'une larme nous
enterrâmes notre adolescence.
C'est toujours aussi bon de te lire
RépondreSupprimerOui,tout à fait d'accord.Et dans le film,l'arrivée de la jouissance + éjac de l'actif,fait plaisir à voir!
SupprimerPierre