24 mars 2021

la nuit était calme



dans ce vide sidéral affectif, que faire que de penser à nos moments , notre été italien pas si lointain, à la fureur de notre passion, si proche encore dans ma mémoire, ancrée aussi dans tous les recoins de mon corps.
S. tu es toujours là.

La nuit était calme. Enfin.


Nous avons tous regagné nos chambres après une longue veillée sous la véranda. Une délicieuse soirée entre amis, une délicieuse soirée de vacances. Soirée où l'on peut enfin, après la chaleur de ce mois de juillet, profiter de la fraîcheur des collines toscanes.
Je t'attends. Je ne sais pas si tu vas le faire, si tu vas franchir le pas de la porte de ma chambre, mais je t'attends; mon corps tout entier t'attend. La lumière de la nuit pénètre par la fenêtre entrouverte, la lune écl
aire d'une douce blancheur la pièce, le lit, mon dos. Mon dos qui frémit à l'idée de ta venue, de tes caresses. J'attends. Cette journée a été interminable. Nous n'avons pas arrêté de no
us frôler, nous regarder, nous poursuivre. Ta main, sur la banquette arrière de la voiture de B. ta main qui me caressait la cuisse. Nos jeux dans la piscine de la villa et encore ta main frôlant mon slip de bain à chaque passage. Et enfin, enfin tes regards brûlants durant toute cette soirée, tes pieds contre les miens sous la table! Je sais que tu viendras, je t'attends. La nuit est calme, la maison endormie, je somnole.
Et puis, enfin, le dos de ta main contre mon dos, entre la ceinture de mon slip et mon cul. Mon cul que tu dénudes en jetant mon slip à travers la pièce. Je souris, j'ai v
aincu, je vais t'aimer. Je me redresse et me cambre. Tes lèvres parcourent maintenant mes épaules. Tu mordilles, tu lèches, tu effleures, je gémis. tu enlèves ton slip qui ne parviens plus à contenir ta bite dressée .Tu me chevauches maintenant; tes mains me malaxent rugueusement le dos. Je te cherche des mains; Alors, je me retourne pour te regarder, te prendre le visage des deux mains, te bouffer la bouche, t'arracher la langue de mes lèvres affamées. La sueur déjà recouvre nos corps enlacés. Je te soulève afin de m'approcher de ta queue dressée, Je l'engouffre, mes mains te triturant violemment les fesses; je l'engouffre jusqu'au fond de ma gorge sentant tes couilles battre contre mon menton. Je les lèche, je les engouffre également, je les triture tandis que mes dents agacent ton prépuce.

Toi, le regard perdu vers le plafond, le corps trempé de sueur éclairé par la lune, tu gémis les mains perdues dans ma chevelure.
Du creux de la langue, en remontant cette ligne de poils blonds je cherche ton nombril tandis que mes mains te caressent les seins et excitent tes tétons. Tu viens vers moi, tu m'embrasses longuement, tu me parles, me dis des mots d'amour, des mots qui me rendent dingue; puis tu te retournes pour chercher ma queue, mes couilles; pour enfouir ta langue entre mes fesses; je fais de même, le visage tout entier collé à ton cul, la langue cherchant déjà à découvrir Toi. Brusquement tu te redresses et attires vers ton visage mon cul. Tu plonge ton visage entre mes fesses, me lèche de plus en plus profondément la rondelle; je sens ta langue forcer le passage, je sens mon corps attendre, désirer ne faire qu'un av
ec toi;


c'est le moment que je préfère dans l'amour, le moment où mon corps n'aspire qu'à s'ouvrir, qu'à recevoir l'autre; entrer en communion, se dissoudre. Ta langue laisse la place à un puis deux doigts. Tu me limes avec entrain tout en mordillant mes fesses, tout en me lacérant le dos de ton autre main.
Je suis prêt, je réclame ta queue, je réclame la communion. Ta bite, ton gland caresse la raie de mon cul, tu joues avec moi, avec mon désir. Tu fais durer le plaisir. Mille fois ton gland a fait mine de passer le seuil, mille fois tu t'es retiré. Je gémis d'impatience, je t'implore presque. Puis comme une délivrance, tu viens en moi, doucement, fermement ta queue entre en moi, je l'accueille, je souhaite la bienvenue à chaque centimètre de ta chair. Tu me laboures, tes couilles battent contre mon cul. Je me maintiens accroché aux barres de la tête de lit. Tu me branles aussi. Férocement, 

violemment, avec la même fureur et application que tu mets à me transpercer, tu tires à rompre sur mon prépuce, tu me fais mal mais je transforme cette douleur, elle accompagne mon plaisir, je souhaite, nous souhaitons venir, jouir en même temps. Tu souries, tu ries. Je sais, je te connais si bien, je sais que le moment approche, c'est pour cela que tu ries, c'est aussi pour cela que j'aime l'amour avec toi, pour ce rire avant l'extase. Rien que cela, rien que ce visage inondé de bonheur, ce rire qui, quelques instants avant Le Moment, L'instant, s'arrête, comme suspendu avant ce long, long gémissement de la jouissance, profonde, intense, rien que cela me fait jouir, vaciller, hurler. Un long jet de sperme, gicle de ma bite, un dernier coup de reins et ta semence gicle au fond de moi. La nuit est calme, nos amis dorment. Nous resterons persuadés qu'ils n'ont rien entendu, qu'ils ne se doutent de rien. On entend par delà la fenêtre les bruits de la nuit toscane. Je t'aime




3 commentaires:

  1. Jolie déclaration.
    Jolie note, comme si souvent.
    ;-)

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  2. Georges Chelon chante dans la valse des adieux le plaisir d'une langue entre les fesses même si la sienne est féminine : http://drawingwithmyfrienddick.blogspot.fr/2016/04/illustration-la-valse-des-adieux.html

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  3. Anonyme10:10 AM

    merci pour ce rappel de ce texte de Chelon.La langue entre (et dans)les fesses quel beau plaisir partagé.
    merci aussi pour les non moins beaux dessins de ton blog.
    A découvrir d'urgence!
    Pierre

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