03 mars 2024

récit le promeneur


La forêt.  La forêt immense, profonde. Sombre.  Par moments, une brise légère offre, un trait de lumière chaude . Seuls, les craquements de ses pas, les champs des oiseaux, le bruissement des feuilles, troublent le silence.  Il est tard, Ted le sait.  Il devrait rentrer mais il veut atteindre le lac pour le coucher de soleil quitte à faire le chemin du retour dans la pénombre.  Il veut faire de belles photos.  Peut-être aussi se baigner sous la lumière du couchant. Il aime cet endroit, un peu sauvage, solitaire, fleurant fort l'humus. 
Il s'arrête soudain.   Craquements, bruits de pas, voix étouffées, grognements... plus de doute, il n'est plus seul.  Déception, il se réjouissait de profiter du paysage, du calme, du couchant en égoïste.  Il aurait voulu l'immortaliser sur la pellicule et peut-être aussi se glisser nu dans la fraicheur de l'eau. 
Le lac est proche, les voix aussi.  Il s'est rapproché sans bruit.  Il ne souhaitait pas de contact et espérait qu'ils partent rapidement pour avoir une chance de réaliser son projet. 
Ils sont là... deux hommes qui se font face. L'un est entièrement nu, l'autre ne porte qu'une chemise grande ouverte sur son corps, nu également.  Sans doute vont-ils se baigner... Ses espoirs de solitude s'éloignent.  Il reste caché derrière un arbre. Après tout peut-être, au contraire, se sont-ils déjà baignés et sont-ils sur le départ. 




Il est troublé ; Ils sont beaux.  Celui qui lui tourne le dos surtout semble grand, musclé, des fesses splendides.... L'autre est plus massif et offre à sa vue un sexe imposant. 
Bon Dieu ! Ils se rapprochent l'un de l’autre, ils s’embrassent, se caressent.  Le gars qu'il voit de face bande sans doute aucun ; ses mains massent les fesses de son compagnon, les écartent. Quant à l'autre il prend le mandrin dressé devant lui, le caresse.
Ted ne sait pas quoi faire. Il devrait partir, les laisser là. Il n'est pas un voyeur ! Mais Il ne peut se détacher du spectacle. Son ventre fourmille, son sexe est à l'étroit dans son slip. Ils sont si près, il voudrait, tel un fantôme, sans les déranger,  effleurer ces corps qui s'offrent l'un à l'autre. 
Une branche craque sous ses pieds.  Les deux gars se retournent. Ils l'ont vu. Il en est sûr, celui qu'il ne voyait que de dos sourit. Lui, comme paralysé, reste figé.  
Les deux hommes, comme si être observés les stimulent, continuent alors. Le massif, assis sur ses vêtements s'empare de la queue du musclé.  Longue, massive, elle lui baise la gorge par de légers va-et-vient.  Pas de doute, le gars le regarde.  Il est beau.  Une petite moustache sur un visage taillé à la serpe. 
- ne soit pas timide, viens...  
Ted est troublé, chamboulé. Il veut, ne veut pas, n'ose pas. 
Pourtant, sans réfléchir il se déshabille gardant juste son slip déformé par sa verge raide et son tee-shirt. Mais Il reste là, crevant d'envie de les rejoindre mais n'osant pas encore ; et puis c'est si beau, si excitant de les regarder s'aimer dans cette lumière dorée du couchant. 
Il sort son appareil photo et les mitraille.  Quelle lumière ! Maintenant, le musclé est empalé sur son compagnon.  Il soulève régulièrement son corps puissant laissant apparaître le mandrin qui le fore. Il se retourne de nouveau, son regard est éloquent : c'est un appel. 
Ted s’approche, doucement, un peu honteusement,  en slip blanc et tee-shirt, il se sent nul, inquiet aussi.  Si quelqu'un venait à les surprendre...
Ils sont là devant lui.  Souriants, accueillants, le moustachu toujours empalé bouge lentement le bassin.  Ted se pose au-dessus de la poitrine du baraqué. Le moustachu lui baisse son ck et fait jaillir son vit. Il le prend en main. Le regarde, le lèche le long d'une grosse veine gonflée, s'empare de ses boules avant de la gober tout entière tout en reprenant ses va-et-vient.  Le baraqué en même temps, lui caresse les fesses, les écartent,  caresse d'un doigt léger son sillon et sa rondelle. Leurs trois corps sont superbement éclairés d'une chaude lumière.  Les yeux brillent du plaisir donné et reçu. Tout est doux, chaleureux. 
Le beau moustachu se relève et embrasse Ted profondément, longuement.  Deux mots susurrés,
- tu veux ?
Bien sûr il a compris, bien entendu il veut. 
Le moustachu s'assoit sur une grosse souche.  Il tient son vit dressé, massif, veineux.   Son compagnon aide Ted à se débarrasser de son ck, lubrifie son œillet de sa salive, lui écarte les globes tandis qu'il se baisse.  Le gland humide caresse quelques instants sa rosace.  Ted se baisse doucement, le mandrin le pénètre doucement, écartant ses sphincters, relevant sa queue.  Il en a la chair de poule.  La douleur est intense mais ses deux compagnons, le caressent, le rassurent.  Enfin ses fesses reposent sur les cuisses du moustachu.  Le baraqué prend sa bite en bouche.  Après quelques instants de repos, Ted entame ses va-et-vient, enfonçant en même temps sa bite dans la gorge du baraqué. 
Maintenant que son cul s'est habitué au braquemart qui le lime, il accélère ses va-et-vient. Serre ses sphincters autour.  Le moustachu, l'aide à soulever son corps et gémit.  
Le soleil se couche doucement les ombres se rallongent.  Ted se dégage.  C'est au tour du baraqué de s'étendre au sol.  Le moustachu s'occupe de sa queue.  Quant à lui, resté debout au-dessus du baraqué qui lui caresse l'œillet ouvert, il se caresse la bite en le regardant. 
Puis, il s'assoit sur le visage du baraqué. Sa langue s'introduit en lui, lèche caresse ses sphincters détendus.
Après cela, comme pour communier tous ensemble, s’unir tous ensemble.  Ted s'est empalé sur la verge du baraqué.  Le moustachu s'est baissé et lui aussi doucement, s’est enfoncé en lui.  
L'un après l'autre à joui, les spermes se sont mêlés.
Il ne restait plus qu'à se jeter à l'eau dans les derniers rayons de soleil. 





 

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