17 septembre 2005

Le corps des autres , les aisselles **




Je n'aime pas que les mecs s'épilent sous les bras; ou alors il faut que cela gratte un peu, que les poils aient commencé à repousser; alors là, effectivement, cela me plaît, j'ai l'impression du coup d'être un petit chat.

Mon chat est comme moi, lui aussi adore les odeurs corporelles. Le soir quand, je m’étend sur mon lit pour lire, il vient glisser son museau sous mon bras ; il renifle, ferme les yeux et me léchouille doucement et longtemps. Moi aussi, j’aime les odeurs corporelles, elles ne m’effraient pas, ne me dégoûtent pas. Je n’aime pas les mecs aseptisés, des odeurs de déodorants qui s’entremêlent avec le parfum et les odeurs de la journée qui se cachent difficilement. C’est pour cela que j’aime les roux ; bien sûr pour la couleur de leur peau, ce blanc presque translucide qui quelquefois cache mal les tâches de rousseurs. Une peau qui donne envie quand on la regarde, la lèche, de découvrir ce qu’il y dedans, là directement sous la peau. Mais c’est surtout, l’odeur ; acre, entêtante. Les odeurs donnent du relief au corps, de la puissance à l’acte d’amour. J’aime à me coller, tel mon chat, sous l’aisselle des mecs, lécher longuement les poils. J’y reviens souvent. J’attends simplement que la sueur vienne s’y redéposer.




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