17 septembre 2007

Hormones à l'envers


Hormones à l'envers

Ce soir est un de ces soirs où l’on rentre à la maison, tard. Personne ne m’attend. Il fait sombre ; seuls les lampadaires de la rue éclairent l’appartement. Je jette ma serviette dans un coin, je défait ma cravate nerveusement et la jette négligemment sur le canapé du salon. Le silence, le clair obscur, le chat qui se frotte à mes jambes.

Alors comme souvent, je n’ai pas envie de rester, de diner tout seul. Je n’allume pas la télé, je file sous la douche, enfile un jean à même la peau. Je choisi le tee shirt qui fera que je me sentirai à l’aise, sûr de moi. Une caresse au chat, quelques croquettes dans sa gamelle et, déjà, je dévale les escaliers et file dans le froid de la nuit qui s’installe. En route vers l’aventure, en route vers le trouble à la rencontre d’un inconnu, à la découverte d’un autre qui, lui aussi en ce moment claque sa porte et glisse son désir dans la nuit parisienne.

Mon sexe, libre de ses mouvements dans mon jean est impatient, je file plus vite sur le trottoir humide. J’ai envie de glisser ma main vers lui, le cajoler, l’encourager. Bander.

Je suis autre. Demain, apaisé, je serai moi. Demain peut être je raconterais.

1 commentaire:

  1. Anonyme5:46 PM

    Belle évocation et mise en forme de ce qu'on a tous connu un jour !

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