19 octobre 2007

La journée fut terrible

La journée fut terrible ;

L’attente et puis cette énergie déployée pour le retrouver, le reconquérir. la tension : énorme. Une tension accumulée tout au long de ces longues heures.

Energie déployée à parcourir ces lieu qu’il affectionne ; affectionnait ? Rien pas de trace, pas un signe. Pas un espoir, malgré ces messages laissés sur sa boite vocale : saturée maintenant. Ces textos, ces mots d’amour, d’espoir. De colère aussi, d’abattement, de découragement ; après, après avoir traversé de long en large la grande ville.

Alors, assis dans ce coin désert du grand parc, les yeux perdus vers le ciel, les yeux embués de larmes, il a glissé sa main dans son pantalon, pris son sexe dans sa main. Et puis doucement d’abord puis furieusement ensuite, il s’est donné du plaisir, du plaisir entrecoupé de sanglots. Des sanglots puis l’apaisement, le calme. Le calme d’un grand parc, d’un ciel bleu si calme juste troublé par la trace d’un avion, un avion transportant d’autres solitudes vers un ailleurs surement meilleur.

L’apaisement, juste avant le renoncement.

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