20 août 2008

Effeuillage

effeuillage

la chambre baigne dans une légère pénombre. Celle des après midi d'été. Quand il fait si chaud dehors. Les draps sont frais. Une petite brise fait danser les rideaux. Silence.

Tu dors ou fait semblant de dormir. Peu importe, tu es à moi. Offert, je le sais. Je m'approche de toi. Tu ne portes plus que ton caleçon .celui que j'aime. Avec de vrais boutons ; des boutons – deux à la ceinture, un pour clore la braguette. Des boutons que l'on peut défaire. Doucement, l'un après l'autre. Découvrir; découvrir pas à pas.

Tu dors ou tu fais semblant de dormir. Peu importe, tu es à moi. Maintenant, maintenant que j'ai fait glisser ton caleçon . Maintenant, je te vois. Je ne toucherai à rien; en tous cas pas tout de suite. Je veux prolonger , retenir cet instant, cette infinie douceur, celle de ta peau, si fine, si fragile: translucide presque. Et puis, aussi, la perfection de tes couilles, comme deux petites prunes prêtes à cueillir; fermes, offertes. Retenir ce moment, avant que tout bascule, avant que l'on s'égare. Cet instant d'avant le désir, d'avant le désordre.

Un petit air frais balaie la chambre. Dans les draps défaits du lit, tu remue doucement. Tu dors ou tu fais semblant, peu importe, tu es à moi maintenant.



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