02 août 2008

Farniente undici

Le petit chemin qui serpente derrière la maison. L’herbe et les premières feuilles mortes qui crissent sous mes pas. L’ombre bienfaisante des grands châtaigniers. Là encore le silence assourdissant à peine rompu par le bruissement des feuillages par les animaux dérangés, le ballet du feuillage au dessus de nos têtes. Et puis ce vieux paysan de 90 ans rencontré en traversant un hameau dont il porte le nom ou qui porte son nom, qui le sait. Il nous raconte sa guerre, les siens, son bourg. Les choses tout d’un coup prennent vie, du relief. Je ne verrai plus ce vallon comme avant.

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