06 février 2016

effluves **




J'essaie d'aller m’entraîner tous les jours de la semaine sauf le weekend car les salles de sports parisiennes sont alors blindées de monde; il y a beaucoup de bruit, on se bouscule dans les vestiaires (cela pourrait être sympa, mais la plupart du temps ça ne l'est pas ou plus), il faut partager les machines avec des gens qui ouvrent à peine la bouche, restent les écouteurs vrillés sur les oreilles; aucune communication, un seul partage de machine dans une froideur et une indifférence totale. 
Bien entendu, il y a des exceptions et on peut de temps en temps lier connaissance, mais c'est rare!
Donc, pour ma part, je m'y rend le matin tôt. On rencontre toujours les mêmes personnes ou presque, c'est plus amical et surtout on peut s’entraîner tranquillement et à son rythme. ce temps de sport m'est indispensable pour le mental et bien sûr aussi pour le corps. Je travaille chaque jour un groupe musculaire sans oublier une demi-heure de cardio.  J'aime sentir contre ma peau le tissu de mes vêtements trempés de sueur. Le t-shirt colle, le short aussi, surtout si j'ai revêtu un cuissard de compression skins. D'ailleurs je garde longtemps le même tee-shirt, le même short et surtout le même jockstrap. Cela flatte bien entendu mon goût prononcé pour les odeurs fortes. J'aime bien, cela me tonifie et m'encourage, enfiler un t-shirt odorant encore humide de la séance de la veille. 
Et, ce qui est encore plus excitant:  en plein effort, quand la sueur se rajoute à la sueur, une alchimie intime crée alors des effluves musquées.

 Un acre mélange de sueur, d'urine et de secrétions intimes vient titiller sensuellement mes narines et m'encourage à courir encore plus vite, à forcer encore plus sur la machine sur laquelle je m'entraîne. Il est vrai que le bike que je revêt chaque matin n'a encore jamais passé à la machine à laver!




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