17 décembre 2020

frisquet ce matin **



Une belle et fraîche matinée en ce dimanche matin de printemps. Un temps parfait pour courir vers le parc Monceau et faire quelques tours de piste pour évacuer le stress de la semaine. Que mettre ? Je ne suis pas un garçon simple ! Même pour tourner une heure autour des pelouses du parc, je me pose des tas de questions en regardant mes placards ; quel short, quel tee-shirt; un marcel ? Trop froid ! Et sous le short ? Rien ? Un jockstrap ? Non, je n’irais pas me doucher et faire un hammam au CMG aujourd’hui, je rentrerai directement à la maison.
Pas trop de monde en ce frais matin, quelques têtes connues, habitués du jardin le dimanche matin. Je cours à contresens, j’aime croiser… plutôt que de me faire doubler !
Au cinquième tour, je croise un grand gaillard, blond, la trentaine ; son regard ne trompe pas, en quelques millièmes de secondes il est passé de mes yeux vers mon short. Une sonnerie d’alarme hurle soudain dans ma tête. Cette première rencontre me motive pour faire un nouveau tour et le croiser de nouveau, puis de nouveau, de nouveau. A chaque passage, je sens le regard plus affirmatif, plus demandeur, plus insistant. La question est maintenant de comment arrêter cette course infernale avant d’être totalement épuisés ! Je décide donc de prendre les devants et de m’arrêter là et de l’attendre assis sur ce banc. Va-t-il s’arrêter ou passer son chemin ; je vais bientôt en avoir le cœur net. Le voilà, tout d’abord étonné, il passe son chemin, mais, déjà son rythme faiblit et il me rejoint en petite foulée arrière. Avec un grand sourire sur un visage baigné de sueur, il me salue et nous commençons le blabla habituel des présentations
- je-tu tournons autour du pot ; je vais droit au but, surtout parce que le froid commence de fait à me gagner et que j’ai très très envie de baiser avec cet inconnu; d’ailleurs si on ne conclue pas, j’irais direct au hammam voir ce que je peux faire pour remettre mes hormones à l’endroit.
On décide d’aller chez moi, rien qu’à cette idée, ma queue pointe déjà sous mon short, je voudrais qu’il s’en rende compte, l’allumer un peu plus encore. Je lui griffonne mon adresse sur la paume de sa main et je rentre chez moi en courant, le laissant derrière car il avait une course rapide à faire avant de me rejoindre.
A peine entré chez moi, je me suis déshabillé nerveusement en jetant mes vêtements le long du couloir menant vers la salle de bain. La douche brûlante ne réussit pas à apaiser mon envie de sexe. Je l’attends avec impatience sans même prendre le temps, ni vouloir d’ailleurs me rhabiller. J’ai envie de rester nu, à peine séché, rester avec les dernières gouttelettes de ma douche éparpillées sur mon corps. Je ne débande pas, je suis complètement dingue, je cherche la mise en scène qui sera la plus bandante pour éviter les préliminaires inutiles et je décide de laisser la porte de mon appartement entrouverte et de l’attendre là, au milieu de l’appartement à poil, assis sur le parquet.
Je n’ai pas eu à attendre longtemps, il est apparu dans le chambranle de la porte, m’a aperçu. Il était encore en tenue de sport et couvert de sueur. Il aurait bien voulu se doucher, mais je l’en ai dissuadé en l’attirant vers moi, fermement du regard. Il s’est déshabillé rapidement, je voyais son short gonflé par un sexe prometteur.
Nu devant moi, le corps luisant, la queue dressée à l’extrême, il m’a dévisagé quelques instants, j’ai alors ouvert mes cuisses en signe de bienvenue, lui offrant ma bite toute droite battant mon ventre.


C’est curieux comme quelques fois on veut du sexe brut, rapide, sans fioritures. Je n’attendais pas de caresses, de baisers, en tous cas pas dans un premier temps, je voulais le sentir en dedans, au plus profond de moi, je voulais sa queue dans mon cul, sentir ses couilles battre contre moi à chaque coup de butoir. Je voulais entendre son plaisir hurlé sur moi, ses halètements se confondre avec les miens, sa sueur se mêler à la mienne. J’adore quand le sexe est si intense que l’on se trouve trempés, les mains alors glissent sur la peau de l’autre, on est obligé de s’accrocher pour concentrer son effort.


Nous approchions de l’extase, son corps se confondait avec le mien, je sentais sa queue fine et longue entièrement ancrée en moi, il n’aurait pas pu aller plus loin, nos corps ne faisant plus qu’un. Après une petite seconde de tension extrême, dans un silence soudain, tous nos muscles tendus, il m’a donné un dernier coup de reins, hurlant, me déchirant presque la peau de mes épaules grâce auxquelles il s’arc-boutait. Il a joui, joui longuement, puis s’est affalé sur moi.

Alors, le moment est venu de faire tranquillement, intensément l’amour.







6 commentaires:

  1. Anonyme11:33 PM

    Bon, heureusement, le tour du parc monceau n'est pas trop long!!
    Je n'aurai jamais cru qu'on puisse y trouver des garçons...

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  2. Voici une manière très originale de concevoir les préliminaires. Tonique!

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  3. y'en a partout des mecs dispo, il suffit de l'être aussi et d'ouvrir les yeux!
    biz :-)

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  4. Anonyme1:50 PM

    Alors,je ne dois pas suffisamment des mecs dispos.Et pourtant je cherche...
    Pierre

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  5. Anonyme2:23 PM

    Qui est dispo?

    Pierre

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