16 juillet 2016

rêverie estivale **


Dans la relative fraîcheur de ma chambre, des draps froissés. Derrière les volets clos, j'essaie de trouver un peu de sommeil. Rien d'autre à faire par cette chaleur que d'attendre la fin de l'après midi pour retrouver la bande, la piscine.
Je tourne et me retourne dans ce grand lit. Ma peau est moite, c'est comme quand on a de la fièvre; on gigote sans cesse, l'esprit divaguant. Je ressens ces vagues sensuelles qui vous envahissent juste avant de faire l'amour avec un inconnu.
Je crois savoir que j'ai rêvé.  Alors dans les vagues du lit je me laisse aller en rêvant. Ma main dans le caleçon caresse mon sexe  qui se durcit. Je sens les vibrations d'un corps qui m'attend à côté, je sens ces frémissements, cette chair de poule, ces frissons d'avant, ce froid qui vous gagne. 
Et puis, l'approche, le contact, le premier avec une peau inconnue, des muscles nouveaux. Et aussi ce regard que l'on découvre, qui déjà  m'emporte. Et enfin ces mains qui m'explorent, cette bouche qui englobe mon sexe. Je me laisse aller, les cuisses écartées imaginant, ressentant presque cette superbe et magnificente queue qui maintenant me transperce, ces couilles qui frappent à chaque coup de reins mes fesses. Et soudain, tandis que cette ombre me donne du plaisir, dans un long et copieux jet, ma semence, soudain, gicle à profusion sur mon torse.



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