07 avril 2021

Les hétéros s'amusent.... (histoire reçue , Patrocle) -5 train de nuit

 


Il était 22h45. Le train de nuit Toulouse-Paris démarrait lentement et quittait la gare Matabiau, puis accéléra son allure.

J'étais dans un compartiment de première classe et j’occupais une des couchettes du haut. Les autres semblent vides. Allais-je avoir la chance de voyager seul ?

Je me réjouissais déjà, lorsqu’arriva le contrôleur, suivi d’un passager sans doute monté en dernière minute dans le train. Il le laissa choisir sa couchette et l’homme pris celle du haut, à l’opposé de la mienne. Avant d’installer ses affaires, un simple sac de voyage, il me salua en souriant. C’était un jeune homme de 26 ou 27 ans, très brun, les cheveux coupés courts, imberbe, bien bâti, vêtu d’un tee-shirt blanc et d’un jean’s délavé, plutôt moulant, chaussé de tongs noirs.

Avec la désinvolture des jeunes d’aujourd’hui il me dit :

- Je crois que nous serons seuls pour ce voyage. J’espère que vous ne ronflez pas ? avec un petit clin d'oeil à la clef!

Je le rassurai sur ce point et lui demande s’il allait jusqu’à Paris. Il me répondis affirmativement, avec un nouveau sourire, qui dégagea ses dents blanches et bien rangées. Plutôt agréable le mec me dis-je en aparté et je lui rendis son sourire en lui disant :

- Je dors peu en train et vous ? 

- Cela dépend,  me répondit-il en fermant la porte du compartiment, cela dépend des autres occupants du compartiment. Puis il tira les rideaux et grimpa souplement sur sa couchette. J’admirai son aisance. Décidément il était beau gosse, épaules larges, bras bien dessinés, hanches étroites, fesses bombées, jambes longues et fines.

Il retira et rangea ses tongs dans le filet puis se tourna vers moi, interrogateur : 

-  cela ne vous gêne pas si je me mets à l’aise  ? Naturellement je ne pouvais que répondre que cela ne me gênait pas du tout. J’ajoutai sans réfléchir que j’en ferais bien autant. 

Cela m’avait échappé ! Je me sentis rougir et je m’étendis sur ma couchette pour dissimuler ma confusion. C’est que j’ai 46 ans, que je suis marié et père de famille et que je suis d’un naturel très pudique. Mais depuis longtemps je suis attiré par les garçons, en particulier les trentenaires. Et celui-là me plaisait. D’où la réponse spontanée.

Le jeune homme retira son tee-shirt, dégageant d’un seul mouvement son torse. Je guettais du coin de l’œil. Il avait un peu de poils noirs entre les deux mamelons et autour des tétons, ainsi qu’un filet qui allait du nombril, à la ceinture du jean’s. Mon cœur battait la chamade et je sentais mon sexe se durcir. Heureusement que mon pantalon de coton était assez ample !

Ne se sentant pas observé, ou faisant mine de ne pas s’en rendre compte, il se mit à déboucler sa ceinture et à déboutonner son jean’s. Puis soulevant les fesses, il fit glisser celui-ci vers ses genoux, laissant apparaître un shorty noir, avec un beau renflement sur le devant. Il avait l’air bien monté le salaud. Il rangea Jean’s et Tee-shirt et pris une revue dans son sac. Il s’installa commodément, appuyé sur le bras droit, tourné vers moi, la couverture de la SNCF remontée jusqu’à la ceinture. Je le dévorais des yeux. Belle poitrine, belles épaules, ni maigre, ni gras, la peau plutôt foncée et une position pleine de grâce.


Je me décidai alors à me déshabiller discrètement, pendant qu’il semblait occupé par sa lecture. Je me défis sans mal de ma cravate et de ma chemise, puis me glissai dans les draps pour retirer mon pantalon, ce qui n’était pas très pratique et m’obligeait à me contorsionner.

Bien entendu le mec me vit et sourit ironiquement, avec une lueur dans ses yeux bruns qui me fixaient.

- Vous savez, nous sommes entre hommes ce soir. Nous n’avons rien à cacher. Autant prendre ses aises, ne croyez-vous pas ?  Sa voix grave me troubla et je répondis bêtement : 

-  C’est vrai, je ne sais pas pourquoi je fais des manières. Je ne voulais pas vous gêner.

- Cela ne me gêne pas du tout,..... au contraire  me répond-il,  j’aime regarder des corps d’hommes, surtout bien foutus.

Je piquai un fard et ne savais plus où me mettre. J'étais à demi couché, vêtu de mon seul shorty blanc et de mes chaussettes, le bas du corps enfoui dans mes draps, le sexe en érection. 

- C’est pas vrai, c’est un pd, pensais-je et il me fait des avances, à moi qui suis plus vieux que lui et un peu défraîchi. Il doit être en manque !.

Le gars se pencha vers moi et me tendant une revue me dit « voulez-vous un peu de lecture ? » Je la prends en remerciant d’une voix étranglée. C’est un numéro de « Tétu »  avec en première page la photo d’un éphèbe en slip. Je la connaissais, car il m’arrivais de l’acheter parfois en cachette de mon épouse, uniquement à l'occasion de mes voyages pour le boulot. Cette fois je n’avais plus de doute. Chance ou malchance, j'étais tombé sur un mec qui semblait chaud et prêt à agrémenter son voyage d’une petite aventure. allais-je sauter le pas ? je n’avais encore jamais eu de relations sexuelles avec un homme, en dépit de mes attirances. Des possibilités s’étaient déjà présentées, mais je n’avais  jamais osé. Ce soir c’était peut-être l’occasion rêvée.

Je lui souris encore sans  doute un peu bêtement et entrepris de parcourir la revue. De temps à autre je regardais discrètement mon voisin et je le voyais se caresser le sexe sous la couverture. Sans doute lisait-il aussi une revue cochonne pour se mettre en forme.


Le temps s’écoulait ; le contrôleur passa pour la vérification des billets A ma demande il m’indiqua qu’aucun voyageur ne viendrait plus occuper une couchette dans ce compartiment. Après son départ, je verrouillai la porte de ce dernier, restituai la revue à mon compagnon et m’enfouis sous les draps et la couverture de la SNCF. 

Il me demanda, moqueur si le journal m’avait intéressé et je lui répondis que oui et que de fait ’il m’arrivait en effet de le  lire.

Il faisait chaud dans ce wagon, mon voisin rejeta sa couverture. Je vis alors qu’il se touchait ostensiblement le sexe par-dessus le coton de son shorty. Mal à l’aise, je lui souhaitai bonne nuit et me retournai vers la cloison. Je m’en voulais de ma gêne et de ma timidité. Pourquoi ne pas répondre à ses avances ? Pourquoi ne pas profiter de cette occasion unique, avec un mec canon, qui me fait flipper ? J’enrageais in petto.

Il éteignit la lumière, laissant seulement la veilleuse et s’étendit. Pour moi c’était donc raté, rien ne se passerait et il ne me restait plus qu’à dormir. Mais je n’y parvenais pas, sa présence tout à côté de moi continuait de me troubler. Je l’entendais respirer, se retourner, cherchant lui aussi le sommeil.

Alors que j’allais enfin m’assoupir, je l’entendis bouger. Jetant un œil dans sa direction, je vis qu’il s’était assis sur le bord de sa couchette, les cuisses écartées, les jambes pendantes. 


- Vous ne dormez pas ? dit-il. Je grogne un non. 

- Moi non plus, le bruit du train m’en empêche. Vous voulez bien bavarder un peu ? . 

Il fallait que je me lance. C’était le moment ou jamais. Cette fois j’osai : 

-  Bien sûr. Merci pour la revue de tout à l’heure. Vous êtes gay ? Comment le vivez-vous ? ; un peu con comme introduction, pensai-je!

Je le vis se pencher et s’agripper à l’échelle, puis passer de mon côté, poser ses fesses sur ma couchette, les jambes toujours ballantes et se tourner vers moi avec un grand sourire. 

-  Oui je suis pd et je le vis très bien .

Cette fois je ne pouvais plus reculer. 

Je me redressai pour m’asseoir et ce faisant me découvris un peu. Il me regardait, détaillant mes épaules étroites, ma poitrine glabre, mon ventre un peu grassouillet avec sa fine toison dorée autour du nombril, la ceinture de mon shorty qui laissait dépasser un peu de poils pubiens. Moi je fixais ses fesses bien rondes, dans leur fine enveloppe de coton noir, juste devant mes yeux et je fus pris alors d’une folle envie de les caresser.

Il repris la parole : 

- Tu sais, cela n’a rien d’extraordinaire. C’est une vie comme une autre et cela a bien des charmes. Tu n’as jamais essayé avec un garçon ? 

Ce tutoiement me fit à nouveau battre le cœur et d’une voix basse je répondis avec peine : «

- Non, je n’ai jamais essayé …Tu sais, je suis marié .


A ce moment, il pris l’initiative. Je sentis sa main droite se poser doucement sur mon ventre, au niveau du nombril et caresser légèrement mes poils. Je retenais ma respiration, les muscles tendus, pour mieux sentir cette peau contre la mienne. Il se rendit compte de l’effet produit. Il s’enhardit et de sa main descendit mon drap, découvrant tout mon shorty et le haut de mes jambes jusqu’aux genoux. Mon sexe présentait une barre sous le coton blanc. Je ne pouvais plus rien cacher. Sûr de lui et de mon désir, il s’allongea alors à mes côtés, sa poitrine contre la mienne et sa bouche se porta sur mes lèvres. Je me laissai faire, comme paralysé. Ce baiser était bien doux. Comme j’entrouvrais la bouche, il y glissa sa langue humide de salive, l’enfonça, la tourna et retourna. Ce baiser profond s’éternisait et j’y prenais plaisir, mes bras malaxant son dos et ses épaules. Il se coucha alors sur moi de tout son long, je sentais sa bite dure contre la mienne, au travers de nos sous-vêtements.

Ce corps jeune, chaud et vigoureux, pressé contre le mien, ces gestes à la fois fiévreux et tendres, cette bite roulant sur la mienne, ce souffle haletant contre mon visage, ces baisers langoureux, me firent perdre toute retenue.

Cette fois je m’abandonnai, l’embrassai passionnément dans le cou, sur les joues, sur les épaules, sur la bouche, lui caressai les fesses au travers de l’épaisseur du tissu, lui murmurais à l’oreille -


 Vas-y, continue, fais-moi jouir.

Cet inconnu providentiel, ce jeune mâle excité se redressa alors et entreprit de me retirer mon shorty. Il le fit glisser vers mes pieds, le repoussa d’un coup de talon au bout de la couchette et ma verge libérée se leva, bien droite, le gland découvert, palpitante. Je râlais de plaisir. Pour la première fois je montrais mon intimité à un homme et cela m’excitait énormément. Serais-je exhibitionniste ?

Je paniquai soudain. 

-  Que fais-tu ? Tu es fou. Et si quelqu’un nous surprenait ? Un nouveau contrôle est toujours possible et le train s’arrête encore dans plusieurs gares. La peur du scandale éventuel, mais aussi la crainte de l’acte qui se prépare m’envahissaient soudain. Il me rassura d’un sourire en me rappelant la réponse du contrôleur. Nous étions seuls jusqu’à la fin du voyage.

En même temps, de sa main gauche il me caressa la jambe gauche, en remontant d’un geste lent vers l’aine, effleurant doucement mes couilles durcies et duveteuses, remonta le long de ma verge qui tressauta, titilla le gland déjà humide, puis égara ses doigts dans ma toison pubienne. Cette caresse sensuelle apaisa mes craintes et je râlai de plaisir. Je glissai mes deux mains sous la ceinture de son shorty pour sentir la douceur de la peau lisse de ses fesses, puis je tentai maladroitement de lui descendre ce dernier.


Mon partenaire se redressa alors, fit descendre son shorty noir le long de ses jambes poilues, le dégagea de ses pieds et l’envoya valser sur sa couchette, de l’autre côté du compartiment. Son sexe était maintenant devant moi, à 15 cm, avec sa verge longue et fine, son gland gonflé et rougeoyant, ses bourses noires de poils, son pubis à la toison abondante et foncée, palpitant comme un oiseau. Je ne pus retenir mon geste. Mes mains se portèrent sur cet objet de tous mes rêve, de tous mes désirs, qui m’avait été jusqu’alors interdit. Je le branlais doucement d’une main, tandis que de l’autre je lui malaxais les couilles. Je m’exclamai lors

- Mon Dieu que c’est beau, que c’est doux, un sexe de mec! Je sentais sous mes doigts cette peau si douce de la verge de mon partenaire, ces veines gonflées, je la sentais vibrer à mes caresses.

Après de longues et belles minutes de découverte réciproque, il se mit à califourchon au dessus de mon ventre, approcha sa bite en érection de mon visage et me souffla : 

- suce-moi.

 Sans hésiter, je pris sa verge dans ma bouche et de ma langue je léchai son gland à la saveur salée, puis j’avalai tout son membre.  J'eus droit à un 

- Ouah! déjà expert! moqueur, voilà que tu l'a gobe toute entière

En même temps je lui enfonçai mes doigts dans les fesses, cherchant son anus de mon majeur, lui caressai la raie humide et poilue, trouvant sa rondelle,  progressivement j'y introduisis un doigt. Je sentais le plaisir monter en lui, il tremblait de fièvre, de son sexe faisant des va-et-vient dans ma bouche, se trémoussant du derrière et haletant de plus en  plus fort. 


 C’était ma première fellation et j’y prenais goût. Mes mains poursuivant leur travail sur ce cul ferme et chaud, la partie que je
préférais du corps masculin.

Soudain il se dégagea et s’accroupit à mes pieds. A son tour il porta sa bouche sur ma verge dressée et l’enfourne toute entière, le nez dans mes poils du pubis. Je geignais de plaisir et me raidissais sous la pression de ses lèvres humides le long de mon sexe. Je craignais de jouir trop vite et je l’alertai entre deux halètements . Ses lèvres alors quittèrent ma queue, remontèrent le long de mon ventre, vinrent suçoter mes tétons, remontèrent vers mon cou, puis ma bouche et, couché sur moi de tout son corps musclé, il m’embrassa à nouveau profondément... Mon majeur droit était de nouveau dans son anus, complètement enfoncé cette fois. Je le tournai et retournai dans cet étui chaud et humide, qui se contractait sur mon doigt. Il se laissait faire, visiblement enchanté par cette caresse intime. Je glissai un second doigt, qui s’enfonça sans peine dans cette grotte chaude et comme lubrifiée, puis un troisième. Se tortillant du cul, il pesait fort sur ma main comme pour sentir encore plus profondément mes doigts en lui et de sa voix grave, me cria presque comme étranglée : 

 - Prends-moi mec, j’ai envie de toi, j’ai toujours été attiré par les hommes murs, qui baisent des femmes et leur font des gosses, cela me met en transes. Mais d’abord bouffe-moi le cul.

Il se releva, prit appui sur l’échelle et descendit de ma couchette. Son corps nu, mince et si bien dessiné  luisait sous l’éclairage de la veilleuse. Il m’appelait : 

- viens, descends me rejoindre, on sera plus à l’aise ici . A mon tour je pris pied sur l’échelle et descendis le rejoindre. Ses deux mains me palpèrent les fesses, puis les hanches, enfin j'étais dans ses bras, sa verge bandée contre mon cul. Je tressaillai. Je me retournai et sa bouche s’empara de la mienne pour une nouvelle pelle passionnée. Un délice ! Serrés l’un contre l’autre, nous massant réciproquement les fesses, langues et salives confondues, sexes emmêlés, nous tanguions sur la moquette du compartiment, entre les couchettes et l’échelle, pendant que le train poursuivait  sa course dans la nuit.


Enfin il me lâcha et se plaqua sur l’échelle, jambes bien écartées, mains crispées sur le barreau supérieur, cul tendu vers moi. Ce corps mâle offert à mes yeux et à mes mains, dans un grand abandon, me rendais fou. Ma verge était gonflée et tendue à l’extrême, palpitant au rythme de mon cœur emballé. Une chaleur bienfaisante envahit mon bas-ventre et remonta peu à peu vers ma poitrine et mon visage. Je n’y tenais plus et me laissant tomber à genoux entre ses jambes, je me mis à lui baiser les fesses, tout en lui caressant les jambes et les hanches. Ma langue s’insinua dans sa raie, lécha ses poils noirs et souples, glissai vers son œillet, s’y introduisit, pénétrant un peu plus profond, entamant un mouvement circulaire. Mon ami gémit, tendis encore plus son cul pour mieux sentir mes baisers, murmurant 

- encore… encore .

Je passai ma main droite de l’autre côté de l’échelle et m’emparant de son sexe dressé entre les barreaux, je commençai à le masturber lentement, tout en continuant mon exploration linguale. Où avais-je appris tout cela ? des réminiscences de quelques films de porno-gay vus à la sauvette sur la toile. Mais l’inspiration me venait  surtout de ce corps d’homme, jeune et harmonieux, ainsi abandonné, nu et désarmé, à mes fantasmes les plus forts.

Mais je n’en pouvais plus, j'étais en nage, mon sexe brûlant, douloureux en tension extrême  et j’entendais mon partenaire me supplier de le baiser, maintenant, vite …vite. Je me relevai , crachai sur ma verge , la fis glisser sur la raie largement offerte, poussai mon gland vers la rondelle, appuyant  légèrement, puis plus fortement et pénétrai en lui. D’un coup de rein, ma bite glissa à fond, mes couilles heurtant les fesses du jeune mec, lequel cria de surprise, puis gémit de plaisir. J’entamai alors un mouvement de va-et-vient rythmé, puissant  que j'espérais long et intense pour son plaisir et le mien.


Par moment,  j'interrompais quelques instants  mes coups de reins pour retarder l'inéluctable et la vue de son fondement béant quintuplait mon désir. Plusieurs fois, j'atteignis  le bord du précipice, 
 mon gland heurtait sa prostate à chaque coup de rein. Soudain, le plaisir m’envahit, à bout de souffle,  en sueur, agrippé à son corps trempé lui aussi, 

- je vais jouir mec, je ne peux plus me retenir,

Ma verge se gonfla encore et à grands jets je lâchai enfin ma semence dans ce cul brûlant et frémissant. Le cri de jouissance de mon ami inconnu retentit à ce moment, pendant qu’il déchargeait dans ma main droite qui le branlait toujours. Nous restâmes ainsi l'un dans l'autre comme pour retarder la séparation, puis nous nous  écroulâmes, épuisés, sur la moquette, bercés par le bruit saccadé des roues du wagon sur les rails. Il n’était  que deux heures du matin.

Mon compagnon se leva récupéra une bouteille d’eau sur sa couchette et nous nous la partageâmes. Comme il était beau ! Sa verge encore semi-dure,  encore humide de son sperme avait fier allure au milieu de son épaisse toison , sans réfléchir,  poussé par un désir inconnu,  le l'attirai vers moi et gobai cette verge moite et la nettoyai consciencieusement de sa semence.

- au fait,  je m'appelle Antoine, je suis prof d'espagnol et toi? 

-Jacques, fonctionnaire des douanes à Toulouse, marié, trois enfants  pad très glamour !.... 

Nous étions encore sous la faible lumière de la veilleuse. Il  ralluma la lumière centrale  ce qui n'était pas une si bonne idée car notre compartiment du coup se remplit d'une  lumière blafarde et trop intense.

Nous étions toujours nus.  Je grimpai sur ma couchette et il m’y rejoignit. Nous étions maintenant assis côte à côte, nos cuisses se touchant, les pieds dans le vide, les sexes au repos. 

A ce moment Antoine m’enlaça de son bras droit et de sa main gauche vint me flatter le sexe, qui aussitôt réagit en se gonflant lentement. 

- On refait une partie ?me dit-il avec un sourire sensuel. Tu bandes à nouveau Jacques.  Pour une première, tu es bien  chaud et j'ai encore quelques trucs à te montrer..... Dans sa main ma bite s’était  complètement redressée en une superbe érection. Antoine aussi, sans que j’aie rien fait, bandait de nouveau et ma main droite se porta instinctivement sur ce membre chaud et palpitant qui semblait m'appeler. Nous nous masturbâmes ainsi tous deux pendant un long moment, sentant le désir s’emparer une nouvelle fois de nos corps nus et en sueur. Mon corps appelait son corps, mon corps appelait, désirait le lourd membre que je tenais en main. Un frémissement nouveau et inconnu irradiait mon cul, je le voulais en moi. Je failli défaillir à cette révélation. Je me risquai alors et demandai à mon ami : 

- Tu veux bien me baiser  maintenant ? J’en ai très envie. Je suis vierge du cul tu t'en doutes et c’est mon fantasme le plus constant et le plus inavoué. Avec toi j’ai confiance, tu me plais beaucoup  je crois que c'est le moment où jamais.

OK. Avec grand plaisir...Laisse toi faire. Détends-toi au maximum. J’irai doucement et si tu as mal, dis le et j’arrêterais aussitôt. J’ai du gel dans mon sac et cela facilitera la pénétration. Si tu as envie de moi et confiance en moi, tout se passera bien et tu connaîtras un plaisir nouveau pour toi.

Antoine se rendis vers sa couchette, tira son sac, le fouilla et en retira un tube de gel et me rejoignit Il enroba son sexe toujours au garde-à-vous sur son ventre, puis me demanda de me mettre à genoux sur mon drap, les jambes bien écartées, les fesses tendues vers le haut. Il m’enduisit alors la raie du cul de gel et m’introduisit  délicatement un doigt dans l’anus pour en garnir les parois de ce produit. Je frémis à ces préparatifs et mon cœur battait la chamade. J’avais un peu peur et ma queue pendait toute flasque  mais j’avais  surtout envie de sentir le sexe d’Antoine en moi. La tête enfouie dans l’oreiller de la SNCF, j’attendais le contact de son membre. Je ne pensais plus à rien, même pas au contrôleur et à d’autres passagers qui pourraient frapper à la porte du compartiment pour entrer. J’attendais de sentir son sexe s’introduire en moi, là où jamais rien n’avait encore pénétré, sinon parfois un de mes doigts pour des caresses intimes.

Ses mains me caressèrent les flancs et les fesses, puis le ventre, vinrent me branler la verge, pour revenir vers les fesses, les écarter fermement. Soudain je sentis la pression de son gland sur ma rosace, une pression qui augmentait progressivement. - Pousse, comme si tu voulais chier  me glissa sa voix grave à l’oreille. 

- élégant !,  fut ma réponse.

 


Je m’exécutai,  subitement le gland franchit mon sphincter distendu. J’avais  mal, mais c’était supportable et je ne criai pas. Simplement heureusement surpris. Tout doucement, sa verge s’engagea en  moi et me pénétra à fond. Le plaisir monta  en moi au fur et à mesure de la pénétration et je ne sentais plus la douleur initiale,  je criai enfin 

- Vas-y. Je suis à toi . Antoine me ramonait avec des mouvements lents et je sentais sexe glisser sur mes parois intimes, son cœur battre dans les veines compressées de sa verge à chaque va-et-vient. Je serrai les fesses pour mieux sentir ce membre d’Antoine en moi. Il recommença à me masturber au même rythme qu’il m'empalai,  tout mon corps frissonnait de ce plaisir qui me venait à la fois du cul et de la bite. C’était merveilleux ! Jamais je n’avais rien ressenti de tel. J'entrepris alors de prendre l'initiative en remuant mon bassin afin d'accorder le rythme et l'intensité de la pénétration à l'intensité de ma jouissance puis Antoine repris ses coups de reins sans retenue cette fois m'arrachant  de petits gémissements à  chaque fois que ses longues couilles venait cogner les miennes.


Enfin, après une éternité de plaisir,  les mouvements d’Antoine s’accélèrent et je compris au bout de quelques minutes que j'allais  exploser. D’un élan plus brutal, il me transperça une dernière fois ; ses couilles heurtèrent une dernière fois contre mes fesses, sa main droite se crispa sur mes bourses. Le liquide chaud de son foutre coula dans mon cul et dans un grand cri, rejoint par celui d’Antoine, j’éjaculai à longs jets sur mon drap.

Nous restâmes  plusieurs minutes dans cette position, moi à genoux, le sexe humide de sperme, encore a demi dressé, lui enfoncé en moi, bandant encore, tous deux haletants, l'un dans l'autre,  l'un sur l'autre enlacés. Puis peu à peu le sexe d’Antoine se détendis, glissa hors de mon cul. Libéré, je me retournait comblé,  heureux et nous nous embrassâmes tendrement, sur le front, sur les yeux, sur les joues, sur la bouche, dans le cou. Nos sexes maintenant détendus se pressaient l’un contre l’autre, nos mains caressant langoureusement nos fesses, nos poitrines se heurtant en respirant.  Je m’étendis, Antoine à mes côtés, serrés flanc contre flanc, jambes entremêlées, chacun ayant un bras passé sous la tête de l’autre et nous nous endormîmes, bercés par le bruit du train lancé dans la nuit, vers Paris.


Les haut-parleurs annoncèrent l’arrivée dans un quart d’heure à la gare d’Austerlitz, ce qui nous réveilla. Sur le moment je fus tout étonné de voir un jeune homme à poil, à mes côtés, sur ma couchette. Puis je réalisai avoir passé la ligne cette nuit. Nous eûmes juste le temps de nous rhabiller avant l’arrivée. Dans la précipitation, je ne retrouvai pas mon shorty, sans doute perdu dans les couvertures et Antoine me passa spontanément le sien. Il m'allait bien, tant mieux, et je me réjouissais  de passer la journée avec mon sexe logé là où le sien s'était logé. Nous échangeâmes encore nos numéros de téléphone, en jurant de nous revoir et nous nous séparâmes rapidement à la descente du train, nous perdant dans la foule.

Quelle nuit ! Me voila dépucelé et débarrassé de ma réserve et de ma timidité, révélé à moi-même, soudain libéré de mes fantasmes et de mes peurs.

Patrocle





1 commentaire: