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Dès ce jour, toutes les occasions étaient bonnes pour se bécoter, se toucher. C’était l’enfer ! Mais quel enfer ! Dès que nous étions proche l’un de l’autre, je bandais ; toi tu guettais le moment où cela commençait à se voir sous la toile légère de mes pantalons d’été. Lors de nos excursions, on faisait en sorte d’être à l’arrière de la même voiture, « la banquette des enfants » disaient nos amis. Il nous était cependant difficile d’aller plus loin, nos mecs étaient là, nos amis aussi.
Au retour à Paris, un soir, tu es passé à la maison, P. était en déplacement. Tu as sonné à la porte, je t’ai ouvert, tu n’as pas dit un mot, tu t’es avancé dans l’entrée, tu m’as agrippé la tête et tu m’as embrassé violemment. Nous nous sommes jetés l’un sur l’autre, retirant prestement nos vêtements et là, nus sur le plancher, nous avons pour la première fois fait l’amour. Sans crainte d’être surpris, sans être obligés de nous taire, avec tout le temps nécessaire pour nous découvrir l’un et l’autre.
A peine déshabillés, à même le sol, tu m’as fait face, sans me quitter des yeux, tu as copieusement sucé deux doigts que tu as portés à ton cul pour le lubrifier. Tu t’es alors accroupi, les yeux toujours rivés sur moi et tu t’es doucement mais sûrement empalé sur ma queue ; Sans capote… Quel bonheur, je n’avais plus envie de bouger, tout entier concentré sur cet immense bonheur d’être en toi.
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Je n’en pouvais plus, il n’était pas question de venir avant toi, pour cette première fois, il fallait absolument jouir ensemble. En un instant je t’ai basculé sur le sol, pour mieux te pénétrer, j’ai passé tes jambes sur mes épaules, et ai repris de plus belle, mes coups de butoir, frénétiquement, profondément. Alors, ton souffle s’est suspendu, tous tes muscles se sont tendus, j’ai compris que tu allais venir, j’ai libéré ma tension et entièrement vrillé en toi, cherchant à gagner encore quelques millimètres au plus profond de toi, j’ai joui, tu as joui, dans un long cri, tous les deux ; parfaite communion des corps.
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