23 octobre 2005


S.monamant
Longtemps, des mois, nous sommes restés ainsi, littéralement, sauvagement attirés l’un par l’autre mais restant dans le "non franchi", beaucoup de désir, beaucoup de culpabilité car nous savions que ce qui nous arrivait était trop fort pour nous, que ça pouvait tout bouleverser, tout faire basculer; vers quoi ?On s’envoyait des SMS, on s’appelait quotidiennement. Puis les mails sont arrivés, très chaud; amoureux; douloureux aussi. Tu me disais des mots très forts, je répondais, alors tu me jetais ; tu m'interdisais de te dire des mots d'amour, de te parler de mon désir, en fait tu me testais, tu testais ma capacité à te suivre ou pas. Tu me faisais mal, et moi déjà je ne résistais plus. Quelques fois, tu passais à la maison quand tu savais que P. n’était pas là. On s’embrassait, on se caressait, tu me glissais des mots superbes à l’oreille, puis tu partais aussi vite que tu étais venu ; et puis pendant deux jours le silence, le rejet, les mots durs.L’été venu, nous t’avons proposé de venir avec nous en Italie. Je suis venu avec B. te chercher à l’aéroport de Rome, j’avais passé la matinée à me demander ce que j’allais me mettre ; mon cœur battait fort. Et puis je t’ai vu, tu m’as souri, de nouveau j’étais vaincu.LA soirée, la première s’écoulait tranquillement au bord de cette piscine qui surplombait les collines toscanes.Peu à peu nos amis sont montés se coucher ; bientôt, nous sommes restés seuls dans le jardin à regarder les étoiles dans le ciel et à chercher les étoiles filantes pour faire un vœu. La nuit était bien noire et fraîche. Tu t’es approché de moi, je ne voyais plus tes yeux, je ne voyais plus que deux points brillants qui me fixaient et me désiraient. Nous nous sommes embrassés doucement d’abord puis fougueusement ; nous n’en pouvions plus, tu as glissé ta main dans mon pantalon d’été, je n’avais pas mis de slip ; tu as sorti ma queue déjà bien dure, je t’ai agrippé les fesses sous ton bermuda. Plus de barrières, tu avais visiblement décidé bien avant de venir que cela devait se passer ici. Nous sommes partis dans un coin isolé du jardin, là où nos amis ne risquaient pas de nous voir ou de nous entendre. J’ai découvert ton corps, ce corps que j’allais aimer tant de fois. Nus derrière le figuier, tu as saisi à pleines mains ma bite, et aspiré mes couilles dans ta bouche. Mes mains dans tes cheveux, je te disais tous les mots qui étaient restés si longtemps contenus au fond de ma gorge. Tu as pris ma queue dans ta bouche, je savais que cela n’allait pas durer longtemps. J’ai joui, longuement dans un long soupir de plaisir presque de soulagement. Nous étions amants, Demain ne serait plus pareil, nous avons pleuré dans les bras l’un de l’autre.

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