31 juillet 2006

jeux d'été, la courgette

Jeux d'été Hier, dans la fraîcheur de cette chambre, je t'ai demandé de me baiser avec une des superbes courgettes achetées le matin même au marché. Un peu surpris tout d'abord, tu t'es très vite pris au jeu; en en rajoutant même! Tu l'as fait à la condition qu'ils (la courgette et mon trou du cul) soit lubrifiés à l'huile d'olive. Il en fallu peu, malgré la fraîcheur du lieu, un peu de mouvement vous met très vite en sueur et puis, les vacances, la douceur des choses, tous devient alors si facile. Tandis que le légume et ta main faisaient leur œuvre, nous nous sucions mutuellement D'un baiser, nous avons partagé, comme nous aimons le faire, la semence recueillie. Pour finir un saut dans la piscine dans un grand éclat de rire. Splash de bonheur

30 juillet 2006

le chat
Aujourd'hui on a passé le chat sous le jet. Oh! Pas sauvagement, non! Tout doucement au contraire, un peu de shampoing spécial chats, et hop ses longs poils, tout trempés. Cela n'a pas été une opération simple. Les chats, n'aiment pas l'eau, c'est bien connu! Je me suis retrouvé tout griffé; le chat quant à lui, a passé l'après midi a sécher et à se secouer les pattes (les chats ne savent pas s'ébrouer). Nous qui croyions avoir un très gros chat, avec ses poils trempés, il était tout maigre!

29 juillet 2006


Quelques tomates, un brin de basilic ;
du fenouil, quelques gouttes de Balsamico. Une roquette, des copeaux de parmesan et une tranche ou deux de Bresaiola. Des fusili, une sauce au pesto, des tranches de jambon de parme finement coupées. Voilà je sais cuisiner, les soirées sur la terrasse, les yeux perdus vers les collines qui s’éteignent devant nous. Bonheur du soir.

27 juillet 2006

caleçon XXL

caleçonXXL
Ces après midi à lire au frais dans la maison. Tous volets fermés. Même les oiseaux ne chantent plus. On n'entend plus que le bruit de quelques feuilles mortes virevoltant sous l'air brûlant de la cour. Ces longues et douces heures passées nu dans un caleçon XXL acheté tout exprès chez H&M pour être bien dedans

22 juillet 2006


Sandro,
toi qui vient de temps en temps nettoyer notre piscine ; tu entres dans le jardin ton petit sourire de mec au coin des lèvres pour nous saluer nous les "francesi chi piacciono i uomini".Tu nous salue en enlevant ton tee shirt, conscient de l’effet. Tu trimballes alors ton torse maigre (trop) d’adolescent sur un Diesel très bas porté, tout autour du bassin en nous regardant de temps en temps pour t’assurer que non nous ne restons pas indifférents à la situation.

19 juillet 2006


ex-voto
A l’intérieur du duomo de Sienne, des dizaines d’ex-voto, des casques de motos, offerts à la sainte vierge pour la remercier sans doute d’avoir sauvé la vie d’un Sandro ou d’un Nicola qui roulait trop vite sur cette petite route entre Sienne et Colle Val d’Elsa ou une autre, peu importe. Il roulait trop vite, la chemise ouverte gonflée par le vent frais de la nuit, ouverte pour mieux prendre la vie de plein fouet. S’il avait pu rouler nu peut être l’aurait-il fait…. Sentir ce vent violent de la vitesse dans tous les poils de ses jambes. Ce vent, cette fraîcheur sur la poitrine; et puis la chaleur et les vibrations du moteur sur les cuisses qui enserrent fort le réservoir. Les vitesses que l’on passe pour mieux doubler dans un virage sans visibilité ce touriste perdu. Virage juste avant un autre virage, juste le temps de redresser la bécane, juste le temps de l’éclair des phares de la voiture qui vient d’en face. Le silence enfin, le silence de la nuit sur ces colline Siennoises.

17 juillet 2006

Les vacances sont là

3 semaines, 3 grandes semaines loin des tourments professionnels et autres. L’Italie, comme maintenant plusieurs années, m’attend. Voir le temps s’écouler, lire tous ces livres empilés sur la table de nuit. Ces livres non à peine ouverts, à peine feuilletés car le boulot, à chaque fois prenait le dessus.

Longues nuits, longues nuits de sommeil profond pour les premières, rêveuses pour les autres. Nuits fraîches après la canicule de la journée.

10 juillet 2006



Legouinage

Voilà, c'est un nouveau mot; en tous cas je ne le connaissais pas avant la lecture du dernier numéro de pref. Sans doute un rapport, un rapport certain, sûrement avec la façon dont les "broute gazon" agissent.
Et voilà la découverte! Il s'agit de revendiquer, de mettre au goût du jour, l'amour courtois, l'amour sans pénétration, les préliminaires qui durent. Mais je ne sais pas vous, mais moi, je ne suis pas un forcené de la pénétration, je n'ai pas spécialement envie (pas toujours) de sentir en moi le désir très concret de mon partenaire, je n'ai pas toujours envie de "limer" mon petit camarade. Non, c'est un acte qui vient quand il vient; ce n'est jamais anodin. C'est le fruit de la déraison ; parce que l'on a envie de "ça", un membre bien profond au fond de soi, plusieurs quelques fois en ces moments là; des inconnus de préférence. C'est du brutal, du sévère. C'est aussi parce que l'on se sent en fusion avec le mec en question, un inconnu des fois, un amant le plus souvent. Là, avec lui c'est important, on est un, on resterait des heures ainsi; en communion: celui qui pénètre qui n'a aucune importance, c'est la soudure qui compte.
Mais d'une façon générale, l'amour, c'est le regard de l'autre qui vous caresse tout entier de son désir; c'est des mains qui parcourent délicatement chaque parcelle de votre corps; des soupirs, des gouttes de sueur qui perlent doucement et que l'on recueille du bout des lèvres, du bout de la langue. C'est un doigt puis deux qui explorent un cul, longuement léché par une langue amoureuse. C'est des mots susurrés à l'oreille, des oreilles mordillées, tandis que des mains délicatement caressent et tirent votre chevelure.
Les corps se frottent, la sueur bientôt facilite le glissement des peaux, le glissement vers le plaisir. Les queues sont manipulées, fermement, doucement, durement; des perles de sperme léchées; des jets enfin, des jets de semence, envoyées sur le visage et partout tout autour. Feux d'artifice final, un hymne à la gloire de rien et de tout.
Si le message de tout cela, c'est prenons le temps de découvrir l'autre, de chercher son plaisir tout autant que le sien. Alors oui: "soyons tous gouines", devenons adeptes
du gouinage!

09 juillet 2006

La vie devant soi





La vie nous réserve bien des surprises. On peut avancer en âge, on peut se croire "presque invulnérable", parce que la vie jusqu'à présent nous a souri, parce que l'on a réussi tout ce que l'on a entrepris. Mais voilà, les souffrances du cœur sont les plus fortes. Elles sont à même d'abattre les plus forts des chênes. Un regard, 3 mots suffisent à vous briser. Alors des semaines et des semaines ne suffisent pas au plus pragmatique des pragmatiques, au plus enjoué des enjoués.
Un homme seul, au milieu d'une foule qui se presse au comptoir enfumé d'un bar parisien. Un homme seul, les épaules affaissées par le malheur; un homme seul à qui Romain Gary fait dire en un seul souffle : "Un seul être vous manque et tout est surpeuplé".

C'est vrai que l'on peut se remettre de tout; oui, on se relève et on reprend le chemin. Oui les plaies de l'amour finissent toujours par se refermer. Mais les cicatrices laissées sont profondes; ce sont celles dont, lorsque on les parcoure du bout du doigts, on s'étonne de la finesse de la peau; une peau presque translucide. On pourrait si on n'y prend pas garde la rouvrir.
La douleur passée, la souffrance, ne sont pas loin, juste là sous cette mince pellicule rose. Ces cicatrices, preuves de nos amours passées, nous changent, nous construisent. Elles nous donnent à chaque nouvel amour, un regard différent, un peu plus de recul.
Où est la candeur de nos premières années?

07 juillet 2006


Sorties depuis....

Volver
Et j'ai retrouvé mes tantes, mon village. La force et la résignation des femmes de l'Espagne du centre. Le noir des blouses, les mains ayant trop lavé le linge de la famille. Le vent, la chaleur et le grand froid.
Le poids de la religion, de la famille. Des jeunes filles déjà vieilles du poids des ans des autres, des années à venir à se sacrifier pour quelqu'un ou quelque chose : le frère trop paresseux, le fils drogué, la fille qui est partie le ventre rond. Ma grand-mère mangeait debout, les restes de son mari, qu'elle servait amoureusement. Le noir lui allait si bien,.. En tous cas, jamais je ne l'ai vu porter une autre couleur
Penélope est merveilleuse.
Et j'ai pleuré