13 août 2007

Carte postale de vacances 4-



carte postale de vacances(4) : mes lieux, St Amand de Coly


superbe abbatiale fortifiée, le porche passé, on est impressionné par ce clocher-donjon qui le domine de ses 30m. Un arc brisé, surmonté d'une chambre forte et presque demesuré, encadre une haute verrière et le portail. Le premier document historique connu faisant état d l'existence d'un monastère à Saint-Amand de Coly est daté de 1048. Cette année là, un moine de l'abbaye catalane de Ripoll, fit le tour des abbayes et églises de la région pour y lire l'éloge d'Oliba, ancien abbé de Ripoll et évêque de Vich. A chaque étape, le détail des cérémonies était consigné sur un rouleau de parchemin (le rotulus). Le rouleau de parchemin récemment disparu, citait les différents lieux où le moine s'était rendu et, entres autres, “Saint Amand dit de Genouillac”. C'est cependant plusieurs siècles auparavant qu'il faut rechercher les origines de l'abbaye.

Selon les légendes, c'est au milieu du VIe siècle, à l'époque du roi mérovingien Clothaire 1er, qu'Amand, un jeune noble d'origine limousine, suit Sore l'Arvenne et Cyprien pour embrasser avec eux la vie monastique. Après avoir longtemps séjourné parmi les serfs de la villa mérovingienne de Genouillac qui deviendra Terrasson, ils prononcèrent leurs vœux et décidèrent de se séparer, préférant la vie solitaire des ermites. Amand, pour sa part, trouva une grotte à sa convenance, non loin de Genouillac en un lieu qui deviendra Saint-Amand de Coly. Il y apporta la parole de l'évangile à une population asservie qui fit de lui un Saint. Amand dut mourir à la fin du VIe siècle. Selon un chroniqueur du IXe siècle “Saint-Amand natif de la Meyze, près de Saint-Yriex, repose dans le bourg du Périgord qui porte son nom”. Les martyrologes fixent sa mort au 25 Juin. Ainsi, à Saint-Amand, comme dans bien d'autres localités, l'humble abri d'un ermite et le tombeau d'un Saint furent le commencement d'un monastère et d'un village.

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