04 novembre 2007

Je te connais si bien

Je te connais si bien

Je te connais si bien. Rien de ton corps ne m’est étranger. J’en connais chaque recoin, pour les avoir parcourus, explorés, de mes yeux, du bout de mes doigts du bout de ma langue. J’en connais chaque pore, pour en avoir léché la sueur. J’en connais chaque grain de beauté, et chacune de tes imperfections m’est familière. Je te connais si bien, je te connais depuis si longtemps maintenant.

Ce soir, comme beaucoup d’autres soirs, je te regarde. La maison, notre maison du Périgord est maintenant vide ; les amis sont partis, nous laissant enfin seuls. J’aime ces séjours chez nous, où la maison retentit des bruits familiers des amis, de l’amitié, alternant avec notre solitude choisie.

Je te regarde donc. Tu reste là devant moi, au sortir de la douche, étonné de mon regard insistant posé sur toi. Toi, une serviette enroulée autour de la taille, quelques gouttes mal séchées coulant sur ton torse. Toi et tes cheveux longs mouillés plaqués sur ton visage et ton cou. Je t’approche de moi, de mon visage. Je caresse ton ventre, ces doux poils sur cette peau si blanche rosie par l’eau brûlante de la douche ; ces doux poils qui disparaissent sous la serviette vers ton sexe si souvent aimé. Et puis ce petit grain là au creux de ta hanche, ce petit grain qui me dit que c’est toi.

Alors, je t’enlève doucement cette serviette qui me sépare de mon toi intime, de mon toi à moi seul. Je découvre alors cette touffe de poils que tu arranges si bien, comme ces mecs sur les photos du web, cette touffe de poils blonds qui couronne ta queue et tes couilles rasées ; cette queue à nulle autre pareille ; cette queue que je connais si bien et qui va si bien à ma bouche.

Après seulement, après le plaisir, je reposerai mon visage sur tes fesses ; tes fesses charnues et si poilues (tu n’aimes pas que je le dise) mais si confortables j’y plongerai mon visage tout entier, mes mains parcourant sans se lasser tes merveilleuses boucles soyeuses. Tu t’endormiras alors, bercé par mes baisers. Tu t’endormiras alors, sachant être aimé.

3 commentaires:

  1. Merci de ton commentaire, je te rends la politesse, perso je connaissais ton blog ...bonne journée au plaisir de te lire

    RépondreSupprimer
  2. Anonyme9:54 PM

    Toujours aussi joliment écrit!!...je découvres ton blog...je reviendrai!!!

    RépondreSupprimer
  3. a truly great great butt! thanks for posting. je reviendrai aussi. nick

    RépondreSupprimer