10 août 2010

Sieste estivale


Une chambre,
Douce pénombre.
Voilages doucement soulevés ,
Brise légère.
Même les oiseaux se sont tus.
Lit aux draps frais,
Seule ta respiration trouble le silence
Ce silence si particulier des après-midi d'été.
Je caresse ton ventre, je tente de t'arracher de ton sommeil,
je sais ce que je veux.


Tu remues légèrement sous mes attouchements.
Vainement, tu résistes et tentes de rester dans tes rêves.
Tes rêves où je ne suis pas; ou peut-être un peu?
Bien sûr je vais réveiller peu à peu ton désir. Déjà ton corps parle pour toi, Imperceptiblement il m'appelle.


Tu t'étires, me regardes, plus de doutes. Nos mains cherchent déjà nos queues, nos bouches se rapprochent. La sueur couvre et illumine nos corps.
Moi, toi, toi sur moi. Tout se mélange.
Slips arrachés, les doigts déjà fouillent les entrailles, les bouches se gobent, les langues se battent. Corps à corps furioso. Halètements, mots susurrés, gémissements. Silence rompu, brisé.



Ma queue creuse le fond de ta gorge, ma langue pourlèche, avide, ta rondelle, préparant la venue de mes doigts conquérants.



Temps suspendu. Frénétiques combattants, nos membres s'entrechoquent violemment. Toutes les issues sont fouillées, inspectées, creusées.
Bientôt, mon sexe se fera un passage au plus profond de toi, bientôt je t'arracherai des cris d'allégeance des gémissements de plaisir. Bientôt ma semence inondera tes entrailles. Fluide vital, Don précieux.
Bientôt, parce que finalement nous ne faisons qu'un, bientôt donc, ta semence



coulera au fond de ma gorge. Quelques gouttes, peut- être s'échapperons, quelques gouttes que nous partagerons.
Communion sacrée.




1 commentaire:

  1. tes mots me donnent toujours la même envie...me mettre nu et m'abandonner...

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