30 décembre 2010

Petit matin







Nuit, ville bruits assourdis
Nuit, ville lumières blafardes
Chambre, et son cocon de lit
Chambre, lit, moi qui me hasarde
Lit, draps, et toi remuant dedans
Draps et moi te regardant rêver
Draps, toi et moi te désirant
Moi, toi, ton viet endormi mais dressé
Toi, moi et ta queue dans ma main
objet de plaisir, Objet de mon désir,
Petit matin.


28 décembre 2010

Frustration, dès le matin..




Tôt le matin, ce matin. Sale temps, un temps à rester chez soi au fond de ma couette, regarder passer le temps, regarder les nuages passer là haut derrière la fenêtre de la chambre, loin. Mais non, on se lève, on affronte la pluie verglaçante dans la nuit, encore. Une ruelle sombre, un gymnase, comme beaucoup d'autre au fond d'une cour parisienne. Une salle de sport, des machines alignées, des corps, peu, qui suent. Peu arrêtent l'oeil. Surtout en cette heure matinale! Les stars viennent plus tard, après le boulot ou entre midi et deux. A l'ouverture, la population est plutôt âgée voire féminine. Des accros de la musculation aussi. Pas ou peu de chichis. Pas ou peu de drague. A cette heure là tout est minuté: on s'entraine, une douche et vite, on file au bureau. Quelques fois, quelques fois seulement, rarement même, un visage, une expression, un geste, vient perturber ma concentration. Et ce matin, ce matin j'ai eu à contempler François Sagat! Not himself non, bien sûr mais la même coupe de cheveux, le même visage coupé à la serpe. Juste plus fin, plus jeune aussi. Et plus touchant avec son regard comme pas à l'aise, presque apeuré. Il était en face de moi sur une de ces machines pour l'entrecuisse.


Une de ces machines où l'on doit ramener les jambes l'une contre l'autre et les écarter ensuite. Je devinais sous ses vêtements, un corps délicatement musclé, sec, fin. Je devinais ou plutôt imaginais car il se cachait sous un t shift promouvant la "pink lady" : une pomme rose (si,si) en forme de coeur grignoté au coin. Comme un fait exprès, nous n'avons pas arrêté de nous croiser tout au long de cette courte séance. Toujours le même regard fuyant, toujours aussi attendrissant finalement!


Et puis l'heure tourne, je file vers le vestiaire. Un vestiaire de gymnase comme tous les autres. Les mêmes casiers, la balance contre le mur, quelques hommes s'habillant, se dévêtant ou allant et venant nus seings dans leur serviette.


Et bien sûr il était là aussi. Sans doute encore plus gêné maintenant qu'il devait exposer son corps en public. Un corps comme je l'imaginais. Une peau blanche, glabre, rosie par les efforts. Des muscles finement dessinés, des fesses aux formes aiguës, comme taillées elles aussi à la serpe et un sexe superbe, long, posé sur de belles couilles bien pendues et couronné, "surprise", d'une fine couronne de poils délicatement taillée. Plutôt que de se diriger vers les douches, il est entré dans le sauna.


J'ai hésité un court instant. Ce n'est pas dans mes habitudes de passer du temps au sauna après l'entrainement. Surtout pas le matin car je dois filer au bureau. Mais ce matin, je voulais continuer de rêver un peu et rester quelques minutes encore sous son charme. Je me suis posé en face de lui Pas question de tenter quoique ce soit. Je n'avais ni le temps ni le moindre espoir d'aboutir à quoique ce soit. J'ai posé ma serviette sur le banc de bois et me suis installé nu dessus. Lui par contre avait gardé sa serviette autour de la taille. J'étais bien. Nos corps, indépendamment de nous communiquaient entre eux. Échangeant leurs hormones, communiant voluptueusement. Je me laissais aller à la douceur du moment. Des vagues de phéromones parcouraient mon corps trempé de sueur, que j'essuyais de mes mains. Voluptueusement? Je ne sais.


En tous cas, je sentais mon sexe frémir et discrètement prendre ses aises. Alors, dans un mouvement somme toute banal, Il s'est penché en écartant machinalement les cuisses, laissant entrevoir sa queue manifestement raidie. Ouh! Allais-je défaillir sous les assauts de plus en plus violents de ses phéromones? Que faire? Je sentais la chaleur monter dans mon entrejambe. Je n'osais poser le regard sur mon sexe mais j'étais sûr que je ne devait plus tout à fait être dans mon état normal. Il soufflait le chaud et le froid. Si tout indiquait un fort état d'excitation, la raideur de son viet le démontrait, son visage cramoisi restait impassible, le regard au loin comme paniqué.


N'y tenant plus sans doute, il a brutalement rompu le charme.. Il s'est levé maladroitement, presque précipitamment. Laissant presque tomber sa serviette, offrant l'espace d'un trop court instant l'image fugace d'un sexe bandant. De retour au vestiaire, après ma douche, nulle trace de lui. Il avait sans doute enfilé très vite ses vêtements pour filer et éviter de me croiser. La journée commençait bien mollement.

27 décembre 2010

"Don't ask don't tell"

14 000 soldats américains auraient été renvoyés depuis 1993 en raison de leur homosexualité.  

Le Pentagone a annoncé ce mardi qu'il allait examiner les dossiers des candidats homosexuels qui souhaitent rejoindre l'armée. Dans le même temps, une juge considère que la loi "Don't ask don't tell" est inconstitutionnelle.

 
C'est une première aux Etats-Unis. "L'armée américaine permet à ses recruteurs d'accepter des candidats ouvertement gays et lesbiennes", indique le quotidien américain The New York Times, daté de ce mardi.  
Le Pentagone a annoncé qu'il allait examiner les dossiers des candidats homosexuels qui souhaitent rejoindre l'armée. "Le message a été passé aux recruteurs", a déclaré Cynthia Smith, l'une des porte-parole du Pentagone.  
Néanmoins, il a été demandé à ces derniers de préciser aux candidats que la loi "Don't ask, don't tell" (une loi adoptée en 1993 qui impose aux soldats homosexuels de cacher leur orientation sexuelle) pourrait à nouveau s'appliquer, en fonction de jugements en appel en attente.  
Loi inconstitutionnelle
Car ce pas historique fait suite à une série de décisions prises par une juge fédérale américaine, Virginia A. Phillips, qui se bat pour interdire cette loi, la jugeant inconstitutionnelle. Le texte bafoue les Premier et Cinquième amendements de la constitution américaine sur le droit à une application égalitaire de la loi et le droit à la liberté d'expression, selon elle. 
La juge a d'ailleurs confirmé ce mardi un précédent jugement interdisant à l'armée de poursuivre l'application cette loi, malgré l'opposition de l'administration Obama. Elle a rejeté les arguments des avocats du gouvernement qui lui demandaient de suspendre sa décision pendant la procédure d'appel.  
Le président américain Barack Obama est défavorable à cette loi votée sous l'administration de Bill Clinton. Il a demandé son abrogation en janvier 2010. La Chambre des représentants a accédé à sa demande au mois de mai, mais le Sénat a refusé le 21 septembre dernier d'ouvrir le débat sur la question. 

24 décembre 2010

22 décembre 2010

hommage





Petite âme, âme tendre et flottante, compagne de mon corps, qui fut ton hôte, tu vas descendre dans ces lieux pâles, durs et nus, où tu devras renoncer aux jeux d'autrefois. Un instant encore, regardons ensemble les rives familières, les objets que sans doute nous ne reverrons plus ... Tâchons d'entrer dans la mort les yeux ouverts ..
M. Yourcenar

Il y a des endroits comme cela




Il y a des endroits comme cela, quand cela va mal, quand on est déchiré en dedans, quand le coeur bat la chamade sans que l'on sache vraiment pourquoi, Il y a des endroits comme cela où l'on peut se déchirer en dehors.
Des endroits où l'on est plus qu'un amas d'hormones en rythme avec la musique assourdissante, forcément assourdissante. On bouge, on touche, vibrant sous le beat.



La sueur coule le long de la colonne vertébrale, les regards se croisent. Enflammés. les t-shirts disparaissent. Les ceintures se défont, les corps se dénudent. Les corps bientôt se mêlent. Communion des sens, abandon, fusion des corps.
J'aime ces grand-messes païennes, j'aime ces mêlées viriles où tous ne font qu'un.

19 décembre 2010

clin d'oeil....




Et oui, la neige tombe dru sur Paris.
Oui, c'est eau, sauf quand cela se transforme en gadoue... Mais, le parisien a le sens de l'humour et aime à distraire les touristes... qui montent sur la tour Eiffel..

Still & forever: I luv NYC!....






Encore et toujours, j'aime cette ville et encore plus quand j'ai un peu le spleen, quand il neige dehors. quand Noël approche et pire, la nouvelle année. bigre comme j'aimerais être là-bas!

18 décembre 2010

De grands moments de solitude


C'est sans doute la période qui veut cela.. Le temps glacial qui s'acharne sur l'Europe. La neige, les tempêtes qui bloquent les routes, ralentissent les esprits. Les soirées bloquées dans ces hôtels; parce que les trains ne roulent plus, parce que mes avions ne sortent plus.
Blues, Flip, grosse fatigue.

05 décembre 2010

Sunday's movie (3)


Night show
Faut bien gagner sa vie, ma foi.....


sunday's movie (2)

     A tribute to longjohns thanks to Mylene Farmer!... 

sunday's movie (1)

a tribute to KYLIE