Peu à peu ma vie redevient parisienne. Enfin. Même si je reste un familier des hôtels, des trains et des avions, les déplacements commencent à s’espacer un peu, me permettant de reprendre un rythme de vie un peu plus normale et un peu plus saine.
J’ai repris de façon régulière, le sport en salle. Bien sûr, mes missions précédentes me permettaient de me défouler avec mon équipe dans les salles de sports des hôtels fréquentés. Mais outre que cela n’a rien à voir en matière d’équipement, les séances de sport de ces derniers mois étaient plus de l’ordre du défoulement et du « team building que de la séance d’entraînement efficace. Sans compter, les repas, les bières qui ont contre balancé ‘effet des efforts sur ma ceinture abdominale.
Maintenant, je fréquente tôt le matin la salle proche de mon boulot et à vrai dire dès l’ouverture. Il y a moins de monde, moins de frimeurs et surtout, cela donne une atmosphère plus masculine, plus intimiste. Surtout dans les vestiaires où le fait d’être si peu à se dévêtir, d’être si proches les uns des autres dans l’exiguïté du lieu. Si proches que l’on peut voir les gouttes de sueur perler sur les dos nus, si proches enfin que nos vêtements se mêlent sur le banc de bois, que nos odeurs intimes se mêlent et m'enivrent,
Pourtant on s’ignore où l’on fait mine de s’ignorer. On s’affaire, l’air perdu dans ses pensées, l’air de rien, mais le geste est maîtrisé, calculé: le slip que l’on enlève, la serviette que l’on serre négligemment autour de la taille avant d’aller vers les douches, la serviette entre les fesses pour essuyer les dernières gouttes, le slip enfin que l’on enfile en prenant bien garde à mettre en valeur ses attributs d’un geste détaché en faisant claquer virilement l’élastique sur son ventre bien dur… Tous prennent garde à être vus sur "leur meilleur jour". Les coqs sont lâchés ! Est-ce ainsi dans les vestiaires des femmes ? J’en doute. En tous cas cela me fascine, m’emporte, m’émeut. Tout cela enfin, participe grandement à ma motivation pour me lever si tôt et suer sur ces machines barbares.
Hier, il y avait un grand machin tout roux comme je les aime, surtout depuis Augustin. Un grand gaillard, tout mince, tout blanc, tout tacheté.
J’étais subjugué. Il était trop loin de moi pour que je l’hume, mais ses cheveux rouges collés sur le front, ce tricot de peau trempé jeté sur le banc, ces aisselles profondes, foisonnantes rougeoyantes et moites, ce boxer collant sur des fesses charnues, ce boxer enfin enlevé, et cette longue queue et ces toutes petites couilles presque invisibles : délicieuses petites pêches, couronnées d’une flamboyance de poils rouge feu. J’étais au spectacle, tous les sens en alerte. Avait-il perçu mon jeu, ma fascination ? Je ne sais. En tous cas, il se dirigeait maintenant vers les douches, la serviette sur les épaules, dandinant ses délicieuses petites fesses au bas d’un interminable dos couvert de tâches rousses.
hum ca fou la gaule et moi aussi "je jouis ... quel couillon, je me retrouvai seul ... du sperme plein les mains" ;) Bises
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