Dimanche matin **

dimanche, c'est le matin et le soleil est déjà bien haut dans le ciel. la nuit a été courte, si courte, trop courte. il est seul maintenant. Et, même s'il s'est assoupi quelque peu, maintenant, tout son corps se rappelle. l'odeur est là aussi. bien présente. Oui, tout son corps encore endolori, lui rappelle la passion de cette nuit dernière. Les caresses, les morsures aussi. la douleur, le plaisir-douleur. L'abandon. Son sexe, encore dur de la nuit, se tend encore plus sous le coton il se love, voluptueusement, encore endormi, dans les draps défaits de la nuit trop courte, il se love. Ses mains essaient de contenir cette vague de plaisir naissante, mais le tissu n'y résiste pas, sa queue turgescente s'extraie. Abandon, fantasme; ses mains deviennent les mains de l'autre, l'inconnu de la nuit. Flash voluptueux, incandescents. Un dimanche matin, comme d'autre

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