30 août 2020

les Vacances à la mer

Qui n’a pas vécu adolescent des vacances à la mer entre potes ? On part à plusieurs copains de classe ou de quartier vers une station balnéaire pas forcément belle ni classe mais dont est sûrs qu’il y aura de « la meuf » et des boites de nuits délirantes.

Bien entendu quand on ne sait pas encore qui on est ni ce que l’on désire, c’est pas toujours des moments agréables. On doit suivre le mouvement, draguer des blondasses dans un coin obscur d’une boite de nuit alors que l’on ne souhaite qu’une seule chose : se coller à son meilleur pote, danser avec lui toute la nuit et, même si on se le dit pas encore franchement, parce que l’on ne l’assume pas encore, parce que l’on ne l'a pas encore fait, finir au lit.

Il arrive quelques fois après une nuit bien arrosée, après avoir légèrement flirté avec Lui et qu’il ait semblé aimer cela, que l’on prenne son courage à deux mains et que l’on se lance. Cela fonctionne quelques fois, parce que c’est l’été, parce qu’il fait bon vivre, parce qu’à cet âge là la sève monte vite et que faute de grives……

Personnellement cela m’est arrivé, il s’appelait Pierre, c’était à Argelès sur mer…
Nuit bien alcoolisée, bien speedée avec de drôles de pilules, la musique à fond, la sueur coulant à flots. Nous n'avons pratiquement pas quitté la pose de danse jusqu'à l'écroulement au petit matin, jusqu'aux sourires complices à genoux au milieu de la piste, jusqu'à ces caresses dans nos cheveux trempés, jusqu'à ces regards troublés et ce baiser profond, devant ta copine, nos potes, devant tous.
Puis cette chambre d'hôtel ou le jour déjà potinait derrière les lourds rideaux et ma tête qui n'en finissait plus de tourner, de tourner. Puis l'envie irrépressible de te retrouver, de tenter ma chance, de continuer ce que nous avions entamé. ivres certes,...
Le soleil déjà bien haut, je suis entré, simplement vêtu d'un caleçon, dans ta chambre. Dans ton caleçon bleu, tu te réveillais tout doucement. la forme que l'on devinait sous le coton lâche témoignait de tes difficultés à émerger, de ce qui me tentait aussi. je t'ai rejoint sur le lit. La surprise de me voir dans ton antre, dans ton intimité aussi, passée, tu m'as souris. Tes yeux brillaient et nullement gêné par ma présence, comme si naturellement et de tout temps je faisais partie de ton intimité, tu continuais tranquillement à te tripoter l'entrejambe.
Nos bras se touchaient, ta peau blanche, si douce, contrastait avec ma peau matte. Je te rappelais alors,mi sérieux mi rigolard, la soirée d'hier, nos délires, nos baisers... Tu n'avais pas l'air gêné du tout et je m'engaillardis alors pour te caresser ma cuisse, puis n'ayant pas été rejeté ,je t'ai caressé le torse. Je bandais, je bandais grave et toi, tu continuais à sourire et à te tripoter la bite sous le caleçon.
J'ai approché ma bouche de la tienne, tu as fait la moitié du chemin. ma main s'est joint à la tienne sous le caleçon. Enfin, je sentais la chaleur de ton sexe dans ma paume, mes doigts pouvaient parcourir les veines gonflées de sang; je t’ai ôté ce bout de tissu; ton corps si blanc si doux s'offrait enfin à moi et ôtant le mien, mon corps s'offrait à toi.

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