Qui n’a pas vécu adolescent des vacances à la mer entre potes ? On
part à plusieurs copains de classe ou de quartier vers une station
balnéaire pas forcément belle ni classe mais dont est sûrs qu’il y aura
de « la meuf » et des boites de nuits délirantes.
Bien
entendu quand on ne sait pas encore qui on est ni ce que l’on désire,
c’est pas toujours des moments agréables. On doit suivre le mouvement,
draguer des blondasses dans un coin obscur d’une boite de nuit alors que
l’on ne souhaite qu’une seule chose : se coller à son meilleur pote,
danser avec lui toute la nuit et, même si on se le dit pas encore
franchement, parce que l’on ne l’assume pas encore, parce que l’on ne l'a
pas encore fait, finir au lit.
Il arrive quelques
fois après une nuit bien arrosée, après avoir légèrement flirté avec
Lui et qu’il ait semblé aimer cela, que l’on prenne son courage à deux
mains et que l’on se lance. Cela fonctionne quelques fois, parce que
c’est l’été, parce qu’il fait bon vivre, parce qu’à cet âge là la sève
monte vite et que faute de grives……
Personnellement cela m’est arrivé, il s’appelait Pierre, c’était à Argelès sur mer…
Nuit
bien alcoolisée, bien speedée avec de drôles de pilules, la musique à
fond, la sueur coulant à flots. Nous n'avons pratiquement pas quitté la
pose de danse jusqu'à l'écroulement au petit matin, jusqu'aux sourires
complices à genoux au milieu de la piste, jusqu'à ces caresses dans nos
cheveux trempés, jusqu'à ces regards troublés et ce baiser profond,
devant ta copine, nos potes, devant tous.
Puis cette chambre
d'hôtel ou le jour déjà potinait derrière les lourds rideaux et ma tête
qui n'en finissait plus de tourner, de tourner. Puis l'envie irrépressible de te retrouver, de tenter ma chance, de continuer ce que
nous avions entamé. ivres certes,...
Le soleil déjà bien haut, je suis entré, simplement vêtu d'un caleçon, dans ta
chambre. Dans ton caleçon bleu, tu te réveillais tout doucement. la
forme que l'on devinait sous le coton lâche témoignait de tes
difficultés à émerger, de ce qui me tentait aussi. je t'ai rejoint sur
le lit. La surprise de me voir dans ton antre, dans ton intimité aussi, passée, tu m'as souris. Tes yeux brillaient et nullement gêné par ma
présence, comme si naturellement et de tout temps je faisais partie de
ton intimité, tu continuais tranquillement à te tripoter l'entrejambe.
Nos
bras se touchaient, ta peau blanche, si douce, contrastait avec ma peau
matte. Je te rappelais alors,mi sérieux mi rigolard, la soirée d'hier, nos délires, nos
baisers... Tu n'avais pas l'air gêné du tout et je m'engaillardis alors
pour te caresser ma cuisse, puis n'ayant pas été rejeté ,je t'ai caressé le torse. Je bandais, je bandais grave et toi, tu
continuais à sourire et à te tripoter la bite sous le caleçon.
J'ai
approché ma bouche de la tienne, tu as fait la moitié du chemin. ma
main s'est joint à la tienne sous le caleçon. Enfin, je sentais la
chaleur de ton sexe dans ma paume, mes doigts pouvaient parcourir les
veines gonflées de sang; je t’ai ôté ce bout de tissu; ton corps si
blanc si doux s'offrait enfin à moi et ôtant le mien, mon corps s'offrait à toi.
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