27 août 2006


Pablo Neruda
Je prends congé, je rentre chez moi, dans mes rêves,je retourne en Patagonie où le vent frappe les étables où l'océan disperse la glace.
Je ne suis qu'un poète et je vous aime tous,
je vais errant par le monde que j'aime :dans ma patrie on emprisonne les mineurs et le soldat commande au juge. Mais j'aime, moi, jusqu'aux racines de mon petit pays si froid. Si je devais mourir cent fois, c'est là que je voudrais mourir et si je devais naître cent fois c'est là aussi que je veux naître près de l'araucaria sauvage, des bourrasques du vent du sud et des cloches depuis peu acquises.


26 août 2006


ElRayodesoldeldia

Le long du vieux faubourg, où pendent aux masures
Les persiennes, abri des secrètes luxures,
Quand le soleil cruel frappe à traits redoublés
Sur la ville et les champs, sur les toits et les blés,
Je vais m'exercer seul à ma fantasque escrime,
Flairant dans tous les coins les hasards de la rime,
Trébuchant sur les mots comme sur les pavés,
Heurtant parfois des vers depuis longtemps rêvés.
Ce père nourricier, ennemi des chloroses,
Éveille dans les champs les vers comme les roses ;
Il fait s'évaporer les soucis vers le ciel,
Et remplit les cerveaux et les ruches de miel.
C'est lui qui rajeunit les porteurs de béquilles
Et les rend gais et doux comme des jeunes filles,
Et commande aux moissons de croître et de mûrir
Dans le cœur immortel qui toujours veut fleurir !
Quand, ainsi qu'un poète, il descend dans les villes,
Il ennoblit le sort des choses les plus viles,
Et s'introduit en roi, sans bruit et sans valets,
Dans tous les hôpitaux et dans tous les palais.
C. Baudelaire (Le soleil)

17 août 2006


Et puis je dois le dire

Liban, je t'aime, comme j'aime toute cette terre proche de Dieu. J'y ai des amis, j'y ai des lieux. Mais je dois dire que je n'ai pas vu d'un mauvais œil l'opération violente et cruelle d'Israël. Vous avez souffert, vous souffrez encore. Et les cicatrices resteront longtemps ouvertes. Mais tolérer depuis maintenant plus de vingt ans le Hezbollah armé sur votre territoire, ne pas avoir pu mettre en application la résolution de l'ONU concernant le désarmement de Hezbollah et le contrôle du sud Liban par l'armée Libanaise, devait conduite à ce grand nettoyage.
Mais néanmoins tout le monde a perdu et les américains jouent là encore avec le feu dans cette guerre par pions interposés entre les USA et l'Iran. Laisser les deux seules démocraties du moyen orient se déchirer et détruire en quelques jours des années de progrès, c'est mettre en danger dans cette région, la liberté, les droits de la femme et risquer de les laisser glisser vers l'obscurantisme de l'extrémisme religieux musulman
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16 août 2006


çafaitduBIEN












ne pa oublier d'y aller de temps en temps : http://postsecret.blogspot.com/

12 août 2006


Long WE

Départ vers l'Alsace pour quelques jours encore hors du temps. Tout cela retarde encore un peu la "rentrée", le moment qui viendra nécessairement, les longues, trop longues journées de travail , le stress prendra le dessus, et puis le froid; le froid d'ailleurs qui est déjà là. Ce matin il pleut sur Paris
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07 août 2006

Lectures récentes (1)

Suite Française Irène Némirovsky
site biographique
«Les catastrophes passent et il faut tâcher de ne pas passer avant elles, voilà tout.»
L'histoire de ce manuscrit mériterait à elle seule un autre roman. Inconnu pendant plus de 60 ans, ce roman d'Irène Némirovsky voit le jour comme un hommage qu'une fille peut rendre à sa mère, comme un témoignage dont l'humanité et les Français particulièrement ne sauraient se passer.Roman et verbatim historique, cette Suite Française, découverte récemment, perturbe. En pleine débâcle, en pleine occupation, directement menacée, Irène Némorovsky dépeint ces moments de notre histoire sous un angle d'une humanité touchante, d'une humanité dégoûtante.La galerie de portraits de ces femmes et de ces hommes jetés sur les routes de France au moment de l'exode, à une deuxième partie qui dépeint davantage les deux premières années d'occupation, tout nous confirme que nous fûmes sans doute 40 millions de pétainistes...De cette période plus que trouble où l'auteur va perdre la vie, elle ne perd pas une miette de la société qui l'entoure. Du couple simple aux grands bourgeois en passant par quelques paysans, cette photographie est bouleversante autant qu'écoeurante.La veulerie, la mesquinerie, l'égoïsme et le chacun pour soi ressortent crûment de la première partie.Dans un second temps, nous nous réconcilions avec la nature humaine, nous quittons un manichéisme facile. La finesse d'analyse de cette femme menacée dans sa chair parce que juive, sur les rapports entre hommes et femmes qu'ils fussent français ou allemands est une promesse: la promesse que dans ses pires moments, l'Homme peut quand même faire preuve de grandeur...non d'humanité.Enfin, le style d'I Némirovsky: un vocabulaire riche, un amour de la langue perceptible dans les moindres détails, donnent à cet ouvrage contemporain, parce que lu pour la première fois 60 ans après avoir été écrit, une véritable originalité: on écrit plus comme cela...
Le tableau de l'apothicaire andrian Mattthews

Quelle purge! Je me suis astreint à le finir car je n'aime pas ne pas aller jusqu'au bout d'un livre. Je m'attendais à quelque chose du style de Reverte (Le tableau du maître flamand) et j'ai trouvé une grosse m… qui tente de surfer sur la vague de Dan Brown sans même atteindre le style déjà pauvre de Dan Brown et sans et surtout avoir la même recherche culturelle . Car on peut au moins lui reconnaître cela, le Da Vinci code a nécessité beaucoup de recherches et d'imagination; ce dont manque totalement ce livre


La petite fille de Monsieur Linh Philippe Claudel
Après "Les Ames grises" (prix Renaudot 2003), un roman bouleversant sur l'exil, signé Philippe Claudel
Monsieur Linh a quitté un pays jamais nommé, qui ressemble étrangement au Vietnam. Il n'en a gardé qu'un trésor, plus précieux que sa vie. Sa petite-fille Sang Diû, seule autre rescapée de la famille.Arrivé en France, Monsieur Linh n'apprend qu'un seul mot de la langue de Molière : Bonjour. Il lui permettra de lier amitié...
Comme dans "Les âmes grises", Philippe Claudel atteint son lecteur au coeur, après l'avoir pris au piège d'un récit dont la chute renversera le sens.Ecriture précise, construction implacable, magnifique portrait d'homme et d'exilé qui a tout perdu, sauf ses rêves et ses espoirs, le roman se lit d'une traite et nous laisse pantois. Nous sommes tous des Monsieur Linh, qui nous fabriquons des raisons de vivre encore

06 août 2006

création
L'Italie, sans doute le seul pays au monde où, pour construire un train ou des tracteurs, on fait appel à de grands designers! Italiens bien entendu: leur TGV est dessiné par Pininfarina, le pendolino par Guigaro, des tracteurs vus sur la route par Lamborghini.

04 août 2006

"L'estate",
je t'aime encore plus; je retrouve tes yeux de l'été. Un bleu qui les jours passant devient translucide; un bleu qui éblouit ton visage doré par le soleil. Et tes cheveux blonds qui deviennent paille. Et la marque de ton short de bain sur ton cul tout blanc. Je suis tout noir, tout foncé; j'aime à me coller à toi; toi tout doré, moi chocolat.

03 août 2006


Sconto!!
Dernier jours de soldes! Petite culottes pour l'été!
Les italiens doivent raffoler des sous-vêtements! Dans toutes les villes italiennes que je connais, même les plus petites, on ne compte plus les magasins spécialisés "intimo" comme ils disent. Ici, dans cette petite ville industrielle de toscane, rien que dans la rue principale, on en compte 4 dont un représentant d'une chaîne "intimissimi" qui soldait ses fins de série.
Je n'ai évidemment pas résisté! Des slips bourrés de couleurs, de fleurs, de petits poissons, comme des culottes de fillettes! Tout cela à 3€ pièce. Introuvable à Paris et moins cher que des Aussie Bums.

02 août 2006


Une nuit étoilée, des cigales ou des grillons, un peu de Glenn Gould, un petit air frais qui apaise, les chaleurs de la journée, si c'est pas du bonheur ça!

01 août 2006

jeux d'été, rasage


Cet après midi je t'ai demandé de me raser ces vilains poils qui me poussent maintenant dans le haut du dos; ils sont longs et noirs. Alors que tu me passais délicatement le rasoir sur les épaules, j'ai senti ma queue se raidir, j'ai voulu que tu me rase les couilles et la base de mon sexe "pour le rallonger encore " t'ai-je dit. Tu as soulevé ma bite raidissant et passé le rasoir sur mes couilles toutes dures. Puis, quelques coups de rasoirs passés avec précaution sur ma queue bien dure. Quelques points de sang ont surgi, en guise d'après rasage, ta langue a fait l'affaire. Tu as avalé mes deux boules, joué avec dans ta bouche tout en commençant à me branler doucement.