05 février 2008

ce matin


Ce matin tu es parti de très bonne heure. Ce matin, je me suis retrouvé seul, très seul dans notre grand lit. Le chat toujours ensommeillé à mes pieds. Ce matin, je me suis tourné et retourné dans nos draps tout chauds de la nuit. Ma tête un instant sur ton oreiller trempé. C'est fou ce que tu sue, la nuit. Ce matin, je me suis branlé. doucement tout d'abord, très machinalement, juste pour me soulager de cette délicieuse douleur d'une queue trop gonflée, trop raide. Puis, bien sûr, je m'y suis attelé, violemment, à m'en déchirer le prépuce. Tout y est passé : des slips usés, fatigués que j'enlève, une peau translucide de roux, des aisselles rousses, un ventre plat qui me mène vers une couronne de feu, autour d'un sexe offert et avalé goulument,... de multiples flashs de sexe express, comme pour m'en débarrasser, comme pour mieux retrouver, quelques instants encore la douceur de la nuit, la douceur de mes rêves.
rêves humides.

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