05 octobre 2010

Adoration



Maintenant qu'il est enfin libéré de sa gangue de tissus, maintenant enfin, Le voilà devant moi. Sans rien pour le contraindre, tout doucement il se dresse. Fièrement. Le voilà devant moi tel que tu me l'offre. En majesté. Preuve s'il en fallait de ton désir, les veines saillantes, gonflées de sang. Battant nerveusement contre ton ventre. Et moi, moi, Me voilà devant Lui, agenouillé, prosterné. Me voilà devant lui, prêt à t'honorer.
Je m'approche. Je caresse ces veines saillantes qui le parcoure, ces petites couilles qui pendent délicieusement et baise du bout des lèvres le gland tumefié que tu me tends.
Déjà, déjà, une petite goutte vient le couronner. Une petite goutte que je goutte du bout de la langue, avant de le gober.
Voilà, nous y sommes. Tes mains fermement posées sur mon crâne, m'encouragent, devrais-je dire me poussent? à t'honorer sans ambages. Tu vas et tu viens, jusqu'au plus profond de ma gorge, jusqu'à en étouffer. Mais je prends tout, je la veux toute entière. Bientôt, trop vite hélas, tes mouvements se feront plus secs, moins affirmés. Tu vacilleras quelque peu, tu retiendras un instant ta respiration, tes mains s'agripperont à mes cheveux et tu cédera au plaisir, tu lâcheras dans ma bouche ta semence douce amère, la messe sera dite.



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