01 novembre 2014

La main dans le sac **


Douce après midi d'automne, douce après midi de Toussaint. Les cimetières sont pour une fois noirs de monde et le cimetière de Montmartre ne déroge pas à la règle surtout que la tombe de Dalida s'y trouve et, croyez-moi si vous le voulez mais, le monde se presse autour d'elle.
Douce après midi donc. Les minutes et les heures s'égrènent lentement. Je continue la lecture du dernier Dugain, affalé sur mon canapé et comme toujours et c'est une tradition de père en fils, je lis la main dans le boxer et je me tripote les parties tout en lisant. Je ne sais pas si cela provient de mes racines méditerranéennes mais j'avoue passer un temps fou "la main dans le sac".
Bien entendu cela ne finit pas, toujours en branlette; non pas toujours mais quand même, avouons-le, assez souvent.
De fait, je voue une grande passion à mon sexe. 
Je ne dis pas qu'il est particulièrement beau, je ne dis pas être un TTBM comme on dit, même si je dois dire que je n'ai pas à rougir (si tant est qu'il faille rougir de la taille de son vit!) de son allure, mais j'aime le regarder dans les miroirs du gymnase, j'aime le voir bien sage avec mes couilles bien pendues à ses cotés et le voir se "détendre" sous le regard en coin de mes voisins de douche. Mais ce que j'aime par dessus c'est le voir dressé. Tout en majesté. lourd, épais, les veines saillantes, le gland dégagé, battant de toute l'énergie de mon désir contre mon ventre ou, mieux encore, le sentir brûlant dans ma main, turgescent, gonflé de sang tandis que mon compagnon approche tout doucement son fion, tandis qu'il disparaît au plus profond de lui.  
Mais là, présentement, je suis seul avec mon livre passionnant, certes et avec mon corps qui n'est pas insensible à mes caresses. À mes doigts qui caressent les poils de mon pubis, tâtent mes petites boules toutes rabougries, qui s'aventurent enfin dans mon entrejambe; humide, chaude, tel un nid douillet. 
Alors je lâche le livre, laisse ma queue se détendre à l'air libre. Très vite je pourrai l'admirer dans toute la splendeur de mon envie.
Très vite, je me débarrasserai de ce qui m'encombre pour jouer en toute lumière. J'imaginerai ce beau mec rencontré au hasard des tombes ce matin. Je l'imaginerai à califourchon sur moi, sa queue bien droite, retenant ses longues couilles pendantes pour bien voir son cul avide se rapprocher de mon engin tuméfié et, enfin, l'engouffrer dans un long spasme.
Bientôt, la sève jaillira, bientôt .....
(1/11/10)




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