13 février 2016

oh my god!..... **







Je voudrais pas tomber sur ce mec au club de gym... je risquerais de rester la gueule ouverte pendant 10 secondes!

avec un temps pareil...








Avec un temps pareil, mieux vaut se rappeler les bons moments de l'été!




good morning babe



Il pleut jour et nuit, c'est le week-end, rien d'autre de mieux à faire que de rester lovés sous les draps et déguster un bon moment de bonheur!







07 février 2016

bonne séance matinale! **

Lever en super forme. Départ vers ma salle de gym habituelle de bon matin. Départ exceptionnel car je ne vais jamais dans les salles de sport le weekend. 
Tout d'abord pour reposer le corps que j'ai fait travailler toute la semaine et ensuite et surtout pour éviter la foule, le brouhaha et aussi la clientèle du WE qui est plutôt différente de celle des autres jours.
Mais ce matin, super pêche, rien au programme, envie de me défoncer et de bien suer! Pas grand monde étonnamment pour un samedi matin,; super!  
bonne séance de cardio de 45mn, abdos puis pecs . Je suis parti juste à temps; la salle commençant à se remplir et le vestiaire  aussi. Une bonne douche, un petit sauna et me voilà en super forme pour la journée. Pas belle la vie!?

06 février 2016

effluves **




J'essaie d'aller m’entraîner tous les jours de la semaine sauf le weekend car les salles de sports parisiennes sont alors blindées de monde; il y a beaucoup de bruit, on se bouscule dans les vestiaires (cela pourrait être sympa, mais la plupart du temps ça ne l'est pas ou plus), il faut partager les machines avec des gens qui ouvrent à peine la bouche, restent les écouteurs vrillés sur les oreilles; aucune communication, un seul partage de machine dans une froideur et une indifférence totale. 
Bien entendu, il y a des exceptions et on peut de temps en temps lier connaissance, mais c'est rare!
Donc, pour ma part, je m'y rend le matin tôt. On rencontre toujours les mêmes personnes ou presque, c'est plus amical et surtout on peut s’entraîner tranquillement et à son rythme. ce temps de sport m'est indispensable pour le mental et bien sûr aussi pour le corps. Je travaille chaque jour un groupe musculaire sans oublier une demi-heure de cardio.  J'aime sentir contre ma peau le tissu de mes vêtements trempés de sueur. Le t-shirt colle, le short aussi, surtout si j'ai revêtu un cuissard de compression skins. D'ailleurs je garde longtemps le même tee-shirt, le même short et surtout le même jockstrap. Cela flatte bien entendu mon goût prononcé pour les odeurs fortes. J'aime bien, cela me tonifie et m'encourage, enfiler un t-shirt odorant encore humide de la séance de la veille. 
Et, ce qui est encore plus excitant:  en plein effort, quand la sueur se rajoute à la sueur, une alchimie intime crée alors des effluves musquées.

 Un acre mélange de sueur, d'urine et de secrétions intimes vient titiller sensuellement mes narines et m'encourage à courir encore plus vite, à forcer encore plus sur la machine sur laquelle je m'entraîne. Il est vrai que le bike que je revêt chaque matin n'a encore jamais passé à la machine à laver!




Vestiaire **

Vestiaire

C’était un jour de juillet, merveilleusement ensoleillé.
Le match terminé, je ceignis d’un tissu
imbibé d’eau ton front en sueur :
tes longs cheveux noirs et frisaient par-dessus.
(Ce tissu ressemblait à l’antique bandeau des vainqueurs).
Et pendant que tu me racontais et jetais
à terre ton maillot rouge et humecté ;
moi, je soignais une blessure que tu avais au genou,
et parce qu’elle saignait encore, je lui appliquais mes lèvres
et ma langue. Je ne sais ce que tu m’as dit, en souriant.
Le sang et la sueur ne furent jamais aussi doux.

Vesturario

Era un día de julio, de sol maravilloso.
Acabado el partido, ceñí con una tela
empapada en agua tu frente sudorosa :
El largo cabello negro se te rizaba encima.
(Parecía la cinta antigua de los vencedores).
Y mientras me narrabgas, y arrojabas
al suelo la roja camiseta humedecida,
curaba yo un rasguño en tu rodilla,
y pues aún sangraba, le apliqué los labios
y la lengua. No sé qué me dijiste, sonriendo.
La sangre y el sudor nunca fueron tan dulces.

Luis Antonio de Villena, Poesía 1970-1984, Visor de Poesía, 1988, p. 236.
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