05 juillet 2018

affolement


C'est tout bête. C'est souvent comme cela d'ailleurs. Souvent. Endroit quelconque, là où l'on y pense le moins.
Un séminaire. Un séminaire bourré d'informaticiens. On écoute d'une oreille distraite les longues interventions sur des sujets très techniques. Les looks sont caractéristiques des informaticiens. Chemises moutarde, cravates vertes et j'en passe. Et puis, on se retourne et on voit une créature. Coupe soignée, blond,. Yeux d'un bleu limpide et un costard de marque. Non je ne me trompe pas et d'ailleurs nos regards se sont immédiatement accrochés.
entracte, pause café. Reprise, je me retrouve à ma place, là au premier rang et, le voilà juste à coté de moi. Un regard en coin, un genou qui me frôle. bon Dieu, cela s'emballe.
entracte, pause café, sans même avoir échangé un mot, nous parcourons fébrilement les couloirs de cet hôtel parisien à la recherche d'un endroit discret. j'en crève d'envie, ma queue est déjà toute raide dans mon caleçon. Nous poussons toutes portes, dieu! aucune ne s'ouvre. Premier étage, des salons, encore des salons et puis, enfin, une porte entrouverte, une chambre vide. on ferme, on cale la porte avec une chaise et on se rue l'un sur l'autre. les mains partent fébrilement à la découverte des corps. les bouches s'entrechoquent, les langues aussi. Les fringues valsent.
tétons, je prends ses tétons à pleine dents, mordille. gémissements, les doigts cherchent, les sexes érigés se frottent et s'accordent. je la veux, ni une ni deux je la veux! je me tourne, la prend, la guide, l'engouffre.
Enfin, il va et vient. Enfin.

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