28 octobre 2005



Bonheurmalheur
Et puis on s’est installé dans l’adultère. Clairement on s’aimait ; maintenant on se le disait, d’ailleurs on se disait tout. Il fallait sans cesse trouver un moment pour se voir, s’aimer, parler. Toi à mes cotés, J’avais besoin de te toucher ; toi éloigné, je cherchais ton odeur sur mon corps, sur mes vêtements.
En novembre, je décidai de passer quelques jours à New York, je t’ai bien entendu proposé de venir avec moi. Bien sûr P. serait là mais l’idée de te montrer NYC, ma ville, l’idée de parcourir les rues de Manhattan avec toi et P. m’enchantait. Tu n’as pas voulu, tu avais tes examens à préparer, tu ne voulais pas quitter O. et je le comprenais, après tout, "j’étais le deuxième homme de ta vie… ". Alors j’ai proposé à L., mon frère de cœur. Je lui ai proposé, il a accepté et je n’ai pas osé te le dire tout de suite.
Quelques jours avant le départ, un matin comme tous les matins où je venais faire l’amour avec toi, je t’ai trouvé différent, tu avais compris que je te cachais quelques chose ; pour la première fois, nous nous sommes disputés ; en fait tu as pleuré, tu m’as reproché mon silence, mon manque de transparence ; tu m’a dit que tu ne savais pas si tu allais- pouvais me pardonner. Tu m’as demandé de partir et de ne plus t’appeler, tu voulais prendre un peu de temps pour réfléchir. Moi je ne disais rien, je pleurais, tu avais raison alors je pleurais sans mot dire.
Tu avais compris bien sûr l’amour que j’avais pour L. Tu pensais que c’était un rival ; tu te trompais. J’aime P. qui est l’homme de ma vie, j’aime L. comme un frère, le frère que je n’ais pas eu. Je t’aime Toi, celui qui m’a sauvé la vie. Vous êtes les hommes de ma vie, je suis comblé. Il te fallait du temps pour le comprendre, pour comprendre que la place occupée dans ma vie dans mon cœur était énorme mais que j’avais de la place pour des amours autres, différentes.

Nous sommes partis à NYC, L. et moi. Je n’avais pas de nouvelles de toi depuis déjà quelques jours, j’avais résisté à l’envie de t’appeler, je pensais sans cesse à toi mais, je tenais à la promesse que je t’avais faite.
Je décidai de t’écrire tous les jours dans un petit carnet ; un petit billet quotidien et une photo, une image de NYC. Comme si tu étais avec moi ; en fait tu étais avec moi.


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