20 février 2007

Serésoudreauxadieux - PhilippeBesson

« Guérit-on jamais des êtres qui nous quittent ? »

"Je me perds facilement dans cette ville rongée par la mer, au long de ruelles dont je n emémorise pas les noms. si tu me voyais errer au milieu des ruines, tu ne me reconnaîtrais pas".

Bon, je peine, c'est poussif, le style est prévisible. Marguerite Duras, n'est pas très loin, forcément proche.
Même si j'ai tout faux je le dis : bof, livre de commande, qui suit un mauvais livre.
Vivement le Besson de l'absence des hommes, de l'arrière saison et d'autres encore.

17 février 2007

il est tard


il est bien tard, voilà un samedi de passé. Demain, la maison sera pleine de de copains, de bruit, de fumée aussi. tout cela adoucira cette douleur qui me prend le ventre chaque dimanche à l'idée de reprendre le collier le lundi matin. Mais là, maintenant, je suis seul. Je vais vers mon lit, j'éteins une à une les lumières , le silence se fait. Je traverse l'appartement simplement éclairé des lumières de la ville. Le chat à mes pieds. Demain il fera jour.


Coney Island (a long time ago)




Petit matin glacial. Jeté là, sur ces planches humides, je tire à fond sur mon clope. Une lumière blafarde détache peu à peu les sinistres manèges du noir de la nuit. Mes oreilles bourdonnent encore du vacarme du métro parcourant stations déserts après stations désertes Brooklyn et le Queens endormis.
Le froid du matin me glace, ma barbe de deux jours se dresse sur mes joues fatiguées.
Je cherche la paix, le silence, la nuit qui s’en va.
J’ai quitté sans bruit cette chambre désolée quelque part pas loin de Houston street. J’ai quitté ce lit inconnu, ce corps inconnu rencontré au Eagle.
Je ne voulais pas me réveiller, me laisser surprendre par le jour dans ces draps étrangers,. Impossible pour moi de croiser ce regard, d’attendre le premier faux semblant « hi ! , hello, my name is, coffee or tea,… »
J’ai enfilé mon jean, mon tee shirt, je me suis chaussé sur le palier et je me suis engouffré dans la première bouche de métro venue.
Un token, un long et sinistre couloir, des ampoules tristes protégées par un grillage sommaire. Je n’entends que le bruit de mes pas dans ce couloir qui n’en fini pas, je referme la braguette de mon 501 sur ma queue libérée, ne le retrouvant pas, j’ai du laisser mon slip en souvenir !
Moi, maintenant, il me reste le souvenir de ses mains sur mon corps, l’odeur de la cigarette sur mes doigts se mêlant aux odeurs de l’amour, intimité des corps ; fluides.. Mon visage sous le froid glacial vibre encore de ses baisers râpeux.
Les dernières vapeurs de speed s’estompent doucement. Un Nathan’s au loin m’appelle, un café, un donut.
Un jour nouveau.

11 février 2007

promesse

Tu me fais face et soudain, la chambre disparaît, tout s'assombrit autour de moi, de nous.
Nous voilà encore tout étonnés du bonheur de cette merveilleuse journée de campagne. La tête lavée des saletés de la ville. nos corps encore endoloris de la longue marche de cet après midi au gré des chemins autour de notre maison, de notre bourg.
Une bonne douche nous attend. Et je t'observe tendrement, ne voulant perdre aucun instant de cette découverte toujours renouvelée de ta peau, si blanche, presque laiteuse, de tes creux et de tes courbes qui apparaîtront pendant que tu te déshabille devant moi. Peut-être te suivrais-je sous le jet brûlant de la douche; peut-être mes mains savonneront ton dos, ton cul, ton sexe, ma bouche baisant ton épaule. peut-être resterais-je à attendre ton retour, pour te voir, nu sous le contrejour de la porte; tu t'approcheras alors, tu t'etendras près de moi et, je poserai alors mon visage sur ton ventre pour simplement sentir, m'emplir de l'odeur de ton corps parfumé, encore humide. Peut-être.

week end de bonheur.
Loin de la ville



La fraîcheur glacée du matin,
un soleil rasant éclairant d'une douce lumière la rosée blanche un soleil matinal éclairant merveilleusement la pierre blonde de mon village perigourdin, de ma nouvelle maison si ancienne pourtant. me voilà enraciné

10 février 2007

Derrière les images (8)



La fin
Alors comme un rite finissant, son regard change, son sourire se fige. Me tirant par les cheveux, il m’arrache de sa queue tendue et se dresse debout devant moi. Doucement mais fermement, me baisse le slip que je n’avais pas pris le temps d’ôter.

Je n’ai pas besoin de paroles, d’ailleurs s'il
ne dit rien, je sais ce qu’il veut : il me veut, et finalement, cela ne fait aucun doute, je le veux. San un mot, je m’accroupis devant le lit. Il crache dans sa main, il crache sur sa queue. Sa main me caresse les fesses puis la raie. Ses doigts explorent mon cul et le prépare à la communion.
Alors enfin, je me donne, sa bite entre en moi, doucement, doucement jusqu’au bout. Il parle, gémit. Je sens maintenant ses couilles contre moi. Il me baise, me baise longuement. Tandis qu’il me mordille le cou, le dos, tandis qu’il me tire les cheveux pour m’attirer vers lui, pour mieux me voir me branler au rythme de ses coups de butoirs, il ne cesse de sussurer, de hurler quelques fois des noms que je ne comprends toujours pas.
Enfin, enfin ou déjà, nos corps en sueur ne faisant depuis longtemps qu’u
n seul, dans un long gémissement il jouit, jouit en moi. Son plaisir, ses mots, finissent par me faire passer par-dessus bord, un long spasme, un long jet de sperme, puis la chaleur, la poussière sur le sol, mes genoux soudain douloureux.
les draps sont bien sales et l’odeur des toilettes proches maintenant m’in
commode. Combien de temps sommes-nous restés ainsi hors de tout ? déjà il est dehors, s’approche de ma voiture et s’applique à me faire le plein.
Je me rhabille. Au dehors la chaleur est toujours aussi épouvantable, la route toujours aussi déserte.
Le plein fait, je lui tends quelques billets, nos mains une dernière fois se frôlent et s’attardent quelques instants l’une dans l’autre. Ses yeux sont rivés sur les mieux, un léger sourire sur les lèvres.
Bye !

05 février 2007

Derrière les images (7)

Sa queue
Maintenant je lui fais signe de se retourner sur le dos, j’admire quelques instants ce corps magnifique, ce corps inconnu qui s’offre à moi, au milieu de nulle part, dans ce désert américain, dans cette solitude de fournaise.
Je prends cette queue qui m’appelle, je la prends, et l’avale complètement. Je la couvre de baisers, mordille cette veine chargée de sang qui la parcoure de haut en bas. J’avale ses couilles poilues que j’entrechoque violemment dans ma bouche. Ses mains sur ma tête m’encouragent à continuer, poussent son sexe au plus profond de ma gorge.