31 janvier 2006

Ejac faciale

Ejacfaciale Qui que tu sois, J’aime ton sexe, ta bite, ta queue, ton viet. J’aime ce membre que tu me présentes voluptueusement, expression violente de ton désir, de ton envie de jouir, jouir absolument. J’aime le voir dressé devant moi, raide, tendu, turgescent. Ces veines gonflées déformant la droiture, ce sang accumulé soulignant la virgule, découvrant le gland. L’homme me ment jamais disait Cocteau et te voilà tout entier ton âme y compris concentré dans ce membre. Cet abandon me rend fou, me bouleverse, j’engloutis goulûment, l’enfonce au plus profond de ma gorge, à en vomir. Je le lèche, en mordille le prépuce. Je glisse ma langue dans ce méat, entoure et caresse les contours de ton gland tuméfié. J’avale à peine apparues les premières gouttes de lubrifiant « rosée du désir ». Très vite pour moi se pose la question qui va m’occuper jusqu’à l’accomplissement. Comment accepter ta jouissance. Comment communier avec toi. Avaler, ne faire ainsi qu’un, avec toi ; où me laisser inonder le visage de ta semence ? et communier ainsi avec ton plaisir. Tout, de fait dépend de toi, de l’intensité de ton abandon, de l’ascendant que tu auras pris sur moi ; m’as-tu dis des mots d’amour, des encouragements ? M’as-tu tiré les cheveux en accompagnant mes va et viens ? As-tu gémi, hurlé ? Ton sperme sur mon visage, comme au fond de ma gorge, sont des preuves intenses de mon amour pour toi. Hélas, la prudence veut que nous renoncions à ses moments de vérité nue.

30 janvier 2006

Brokeback moutains syndrome
La planète blog, ou plutôt la planète copines/blog s’emballe sur Brokeback .
Partout des textes, des photos, des photos détournées autour du film et de ses héros.

J’ai bien aimé cette image tirée d’un film sans doute moins sage que l’autre. J’aime particulièrement le coté « taureau » de ce cow boy ! cela fleure bon la campagne.

29 janvier 2006

W-E@London
Catalogue raisonné


  • à tous les points cardinaux des traces dans le ciel bleu, des avions, des hommes en route vers d'autres cieux
  • de belles calandres,
  • des slips à 100£
  • des homeless dans les passages souterrains
  • un fish & chips mangé au soleil, sur un banc et partagé avec les oiseaux,
  • du plaisir sur les pelouses de Hyde Park : du soleil, des chevaux, des vélos, des coureurs, des oiseaux, un journal du dimanche parcouru près de Serpentine, un grand café à la main
  • un bar à Soho et beaucouo de jolis sourires
  • beaucoup de bières pas si tièdes
  • des garçons à la taille si basse
  • des garçons rechauffés en petite chemise ou marcel en pleine nuit sur les trottoirs de Soho
  • 3 chemises, 2 cravattes chez Hackett pour 147£
  • Sale, Sale, Sale chez Harvey Nichols où le jean troué soldé est quand même à 145£
  • à speaker's corner, les valeurs civiques n'ont plus court, on hurle sa religion pour empêcher l'autre de se faire entendre, on hurle Mahomet, Jehovah, beaucoup de religion, mais je n'ai pas vu Dieu. Où sont les valeurs de nos sociétés qui permettent aux haines lointaines de venir si loin s'épancher

27 janvier 2006


Volupté, tendresse, désir, douleur-plaisir-douleur - abandon

22 janvier 2006

LeTEMPSpasse…

Je suis bien entendu allé voir Brokeback, j’ai pris soin également de lire la nouvelle avant.
La nouvelle, tout d’abord. Une écriture rapide, imprécise mais directe, pas de fioriture. Sans doute écrite en un seul jet, rapide. Mais lire le texte permet quelques fois de mieux comprendre l’auteur, percevoir les subtilités que l’auteur a placé dans les personnages, l’importance qu’il a voulu donner ou pas à certaines scènes, situations, lieux, objets. Le livre permet de mieux comprendre l’élément essentiel du thème : le temps qui passe ; ces 20 années d’amour, sublimés en de rares instants passés ensembles, volés au reste du monde « cela ne regarde que nous, c’est à nous » précise Ennis. Moments rares mais d’une intensité brutale, et toujours renouvelée. 20 années d’un amour puissant, brut qui emporte tout. 2o années de vie ratée en quelque sorte. C’est bien cela qui est terrible, insupportable.
De fait je n’ai pas pleuré, pas versé une larme (ou presque) durant tout le film. J’ai vu du grand cinéma, qui prend le temps de montrer, qui nous laisse le temps de réfléchir, regarder. Des acteurs excellents et justes, premiers et seconds rôles. Non, le malaise, le spleen vient après. Quand on sort, et que l’on ramène cela à notre propre vie. A nos souvenirs les plus forts. A ce puzzle de nos vies, que l’on ne peut revivre. Alors on regarde nous aussi en arrière, on ouvre un instant le flacon de nos vie , et tous les parfums d’un coup s’en exhalent. L’odeurs de tous ceux que nous avons aimé et sans doute mal aminé car ils ne sont plus là aujourd’hui pour partager avec nous.
Et on se dit, qu’il est important de ne jamais laisser passer l’amour, que ce à quoi nous renonçons ne se représentera pas.
"..... et pourtant il est envahi d'un plaisir intense parce qu'il a rêvé de Jack Twist
Le café éventé bout et il le retire avant qu'il ne déborde, le verse dans une tasse sale et souffle sur le liquide noir, laisse s'échapperun pan du rêve. s'il le laisse flotter, il alimentera peut-être la journée, rechauffera ces temps anciens et froids dans la montagne, lorsque le monde leur appartenait et que le mal n'existait pas."

21 janvier 2006

commeaubonvieuxtemps
Soirée Rosselini à la cinémathèque de paris, dans l'ancien batiment de l'american center conçut par Frank Gehry.
allemagne année zero
Troisième volet de la trilogie de Rossellini sur la guerre (Après Rome ville ouverte et Païsa), Allemagne année zéro fait admirablement le lien entre ces deux œuvres essentiellement documentaires et la série des films intimistes avec Ingrid Bergman. En effet, placé dans un contexte où l'état présent d'une société est décrite avec une extraordinaire intensité, c'est avant tout l'histoire d'un seul personnage, le petit Edmund, que veut raconter Rossellini. En ce sens, le film représente la quintessence du néo-réalisme selon la méthode rossellinienne:
"
Le néo-réalisme, a-t-il écrit, consiste à suive un être, avec amour, dans toutes ses découvertes, toutes ses impressions. Il est un être tout petit au-dessous de quelque chose qui le frappera effroyablement au moment précis où il se trouve librement dans le monde, sans s'attendre à quoi que ce soit. Ce qui importe avant tout pour moi, c'est cette attente ; c'est elle qu'il faut développer, la chute devant rester intacte (Cahiers du Cinéma août-septembre 1955, repris dans le volume Rossellini le cinéma révélé)."

De l'Italie à l'Allemagne, l'œuvre de Rossellini étend son territoire qui va bientôt être à l'échelle de l'Europe puis d'un continent (les Indes). Sur l'Allemagne, comme sur tous les sujets et ses personnages, Rossellini entend jeter un regard social qui soit aussi moral. Pour lui, le champ de l'investigation sociale et le champ de l'investigation morale se recoupent exactement. Il a exprimé ses intentions avec une telle netteté qu'on ne peut mieux faire que citer ses propos :
"Les Allemands étaient des êtres humains comme les autres ; qu'est-ce qui a pu les amener à ce désastre. La fausse morale, essence même du nazisme, l'abandon de l'humilité pour le culte de l'héroïsme, l'exaltation de la force plutôt que celle de la faiblesse, l'orgueil contre la simplicité. C'est pourquoi j'ai choisi de raconter l'histoire d'un enfant, d'un être innocent que la distorsion d'une éducation utopique amène à perpétrer un crime en croyant accomplir un acte héroïque. Mais la petite flamme de la morale n'est pas éteinte en lui : il se suicide pour échapper à ce malaise à cette contradiction."
Dictionnaire du cinéma


et stromboli

En Italie, peu après le seconde guerre mondiale, Karin, une réfugiée lithuanienne, craint de ne pouvoir quitter le camp dans lequel on la retient. Son visa pour l'Argentine lui est refusé. Aussi, accepte-t-elle d'épouser Antonio, un jeune pêcheur de Stromboli. Sa déception est grande lorsqu'elle découvre l'île volcanique. L'endroit est aride, désespérément pauvre et les habitants hostiles. Le couple emménage dans une maison délabrée. Antonio maltraite Karin lorsqu'elle s'aventure hors des murs, suscitant l'envie des célibataires. La jeune femme essaye de rendre sa maison attrayante mais la fantaisie avec laquelle elle décore les murs est suspecte aux yeux de l'entourage.Karin est enceinte. Elle envisage de quitter l'île mais ses plans sont contrariés par une éruption volcanique qui oblige tous les habitants à rejoindre les bateaux des pêcheurs. Le lendemain, elle tente à nouveau de s'enfuir en montant au sommet du volcan mais elle se voit contrainte de passer la nuit là-haut. A l'aube, Karin supplie Dieu de lui donner la force dont elle a besoin.

la rondelle


Voilà c'est samedi, reposé de la semaine, une bonne nuit de sommeil pour laisser derrière soi le stress et les problèmes , la libido revient; elle revient. et ça y'est j'ai de nouveau les hormones à l'envers et un mari de nouveau en voyage au loin.... Caliente to night

je tripe sur une bonne feuille de rose.....en écoutant le dernier Madonna à fond.. pourquoi toujours elle dans ces moments là?




20 janvier 2006

maison ? quelque part par là

19 janvier 2006

JENEL'AIPASENCOREVU!!!!

Bon, bien entendu j'ai hâte d'aller le voir, je suis sûr que je vais encore pleurer comme une madeleine. Et j'en profites pour offrir un festival de déclarations douloureuses, émouvantes et cinématographiques.Les hommes qui aiment d'autres hommes, c'est jamais simple.
voilà un peu de "Denied", "red dirt", "cowboys & angels " et "house at the end of the world" (avec un Colin Farrell jeune).


17 janvier 2006

NIGHT&DAY
Les Dieux n'étant plus et le Christ n'étant pas encore, il y a eu, de Cicéron à Marc Aurèle, un moment unique où l'homme seul a été
Flaubert.

Relire Marguerite , et particulièrement les mémoires d'Hadrien!!


16 janvier 2006

GOwest



L’arrivée à San Francisco par la route de Sacramento avait pour moi quelque chose de magique, de libérateur. Après avoir traversé, les Etats-Unis en quelques jours, seulement retardés par la tempête de neige de Laramie, la descente vers la mer après le passage des cols fut un vrai soulagement. Le climat tempéré, les gens qui de prime abord semblaient si cools, si bien dans leurs baskets, m’enthousiasmait. Y. se renfermait de plus en plus sur lui-même. Notre relation étant plus intuitive que raisonnée, plus passionnée qu’exprimée, je ne savais pas vraiment ce qui se passait en lui.
Y. ne parlait pas, jamais, on pouvait lire dans ses yeux, à travers ses gestes, mais pas par les mots.
Pour ma part, je tournais vite la page New-yorkaise et, déjà regardais l’avenir avec espoir, l’esprit déjà débordant de projets Y. lui, restait silencieux, trop silencieux.
Nous sommes allé voir des amis rencontrés à NYC et qui nous avaient proposés de nous héberger quelque temps.
Le bonheur : une petite maison en bois à Berkeley, des garçons et des filles qui passaient toujours à l’improviste, Le sourire aux lèvres, le joint aussi. Une caricature de la chanson de Le forestier !. Les années hippies n’étaient pas loin et Berkeley était et est sûrement encore plutôt habitées par les étudiants et les professeurs de l’université.
J’étais bien, déjà chez moi, Y. lui, voulait que l’on se trouve rapidement un appartement, comme pour fuir cette effervescence spontanée et bonne enfant des lieux. Peace & love !!
Notre installation à San Francisco n’a pas arrangé les choses. La petite maison louée à Mr & Mrs Aoki des japonais californiens, a été le prétexte pour Y. à s’enfermer totalement. Autant je me sentais dans mon élément avec des amis, des sorties, des découvertes, autant Y. restait cloîtré à la maison dans un mutisme chaque jour plus grand. Tout pourtant nous souriait, nous avions des amis, des voisins sympas et collants comme souvent les américains savent l’être. Très vite aussi, nous avons trouvé à travailler auprès d’un canadien qui nous a appris à faire du « roofing », recouvrir ces toits en terrasse avec des rouleaux de goudrons. Le travail ne manquait pas et était bien rémunéré. Plus je m’épanouissais, plus je me sentais à l’aise, ici à SF, plus Y. creusait la distance entre nous. Il ne me parlait plus ou presque plus, j’attendais la nuit et notre lit pour, à la chaleur de son corps, aux brefs frôlements sous les draps, nous imaginer des conversations, de la tendresse partagée.
Et puis, un matin, il m’a annoncé qu’il avait décidé de rentrer en France, pour voir sa mère. Oh ! Juste quelques jours, un mois tout au plus. Pour moi ce fut tout d’abord un soulagement ; j’avais envie de respirer un peu, ne plus me sentir gêné quand le téléphone sonnait pour nous (et très vite me proposer) des sorties des fêtes. Ne plus à chaque fois dire Y. est fatigué ou Y. n’est pas libre. Et puis a fur et à mesure que la date de son départ approchait, l’angoisse montait, j’avais le pressentiment qu’il ne reviendrait plus, qu’il me quittait. Je me sentais coupable, je ne savais pas de quoi mais cela me rongeait surtout qu’il éludait systématiquement toute tentative de discussion.
Le premier soir après son départ fut terrible, je restais toute la nuit à comater devant la télé et ses multiples séries débiles du fond de la nuit.


Y me hante encore , Y me hante encore 2, Y me hante encore 3
NYC "1" ,NYC "2" ,NYC "3" ,NYC "4" ,NYC "5"



15 janvier 2006

collectiondefilms"gaythemed"
Les films qui parlent de nous ne sont jamais bien drôles. beaucoup de fait doivent être autobiograhiques ou en tous cas inspirés de faits véçus par les auteurs. bien souvent, les personnages ont des aventures, comme nous avons tous du en vivre: des amours/amitiés fortes lors de l'adolescence ou encore à l'age adulte. des amitiés tellement fortes , tellement exclusives qu'elles en deviennent "border line", incomprises par l'entourage, Mal vécues, car difficiles à assumer. Elles mettent les personnages dans une intimité lourde, nourrie de gestes, de regards qui en disent long. Et puis quelques fois, oui, on dépasse la limite, on dit ce que l’on aurait toujours voulu dire, à l’occasion bien souvent, de la première « trahison » de l’autre. C’est alors l’occasion de nouveaux drames, de nouvelles souffrances. Rares sont les histoires qui finissent bien, au sens où les cœurs de midinettes souhaiteraient que les « héros » s’aiment toute la vie et aient beaucoup d’enfants (c’est une image, bien entendu !). Mais quand même on a souvent droit à des scènes très émouvantes de déclarations d’amour où le héros sort ses tripes tellement c’est dur à dire « I love you » !

Ma collec après la tentation d’Aaron déjà maintes fois citée :


Denied ,
Red dirt
AKA lies are like wishes
La maison du bout du monde (avec Colin Farrell)

14 janvier 2006

LatterDays
Je suis une incorrigible midinette; j'ai regardé pour la 3° fois la Tentation d'AARON. A chaque fois, je l'avoue, je suis ému, à chaque fois j'ai une petite larme au coin de l'oeil, surtout à la fin, car cela finit bien. Et puis Aaron (steve Sandvoss), est naturellement beau, ses mimiques sont plus vraies que nature. Je suis allé voir son site perso; plein de photos mais aucune où il soit aussi lumineux que dans ce film! à croire qu'il fut pleinement inspiré par le rôle.
Alors, je ne résiste pas à livrer quelqueq minutes du film; non pas une scène hot, non, juste la scène où son pote sort les tripes et la scène du bisou. Tendre quoi!


13 janvier 2006

Ecran noir (suite)


soirées maison; le chat n'est pas loin, je sens sa queue battre contre moi; l'hiver,il est plus calin, plus proche. Lui aussi doit bien aimer que l'écran de télé soit éteint. Il ronronne, il devait en effet se sentir un peu délaissé à nous regarder fixer cet écran bruyant et coloré. Maintenant son grand plaisir c'est de se coucher sur mon journal pour m'empécher de lire; comme il aime se coucher sur le clavier de l'ordi quand je travaille dessus.

12 janvier 2006

LobotomieCOOL

Ma télé est en panne; je ne reçois plus depuis 3 jours, les chaînes cablées. Les service techniques NOOS ne peuvent intervenir que dans 10 jours!!
finalement c'est bien. je lis plus, mon mec et moi, passons nos soirées à des écoutes comparées de disques la 4° de Brahms par Karajan ou par Klemperer.
Plus de précipitation sur la télécommande, à peine rentré du bureau pour regarder le journal de LCI. Un petit coup de France info, et hop, on passe à autre chose. Bonne soirée.

11 janvier 2006

uncoupd'pub

voilà un spot qui nous vient d'Argentine; humour certes; humour de vestiaire, sûrement . En tous cas les hétéros argentins ont une vision particulière des douches de salles de sport!

10 janvier 2006

DésirCe soir, j'aurais voulu avoir droit en rentrant à un regard comme celui-là. Un regard éperdu de désir. Toi quémandant, implorant presque que l'on se noient dans les draps de notre lit. Que l'on se donne l'un à l'autre , ce que nous avons de meilleur à donner.

DECOUVERTE


Des monts et merveilles, vallons, et collines, toute une géographie à découvrir. Avec les yeux tout d’abord, du bout des doigts ensuite en fermant les yeux comme pour se concentrer, se replier tout entier là, avec son plaisir sur ce bout de peau parcourue, infime parcelle d’un merveilleux continent. Et puis partir à la découverte des contrées les plus secrètes, les plus reculées de ce corps aimé, là dans les zones ombragées du creux des reins, recueillir avide, du bout de la langue, les premières gouttes de sueur et se glisser alors vers l’inconnu, vers ce maquis humide et odoriférant, là au plus profond de sa vallée. Voilà, rien de meilleur que ces premiers instants de découverte de l’autre. Après cette histoire, maintes fois répétée, jamais identique : c’est l’amour, la passion ; ce n’est plus le désir.

09 janvier 2006

Y. toujours et encore

Lecture ce matin du post de Mike
, excellent comme souvent, mélancolique comme toujours. Bien sûr, après, j’ai pensé à Y. l’amour de ma vie. Y. et notre amitié indéfectible. Y. et à tous ces moments partagés, vécus, inséparables, entremêlés, indissociables. On s’aimait, de cela il n’y à aucun doute. Après avoir compris, douloureusement, que N.Y.C. était trop dure avec nous, que nous n’étions pas fait pour le froid et la cruauté de cette ville que nous aimions tant, qui nous avait tant fait rêvé. Nous sommes allé à Brooklyn pour chercher une voiture qui nous emmènerait vers de nouveaux rêves, un lointain peut être plus accessible.
La dodge coronet station wagon verte nous attendait chez Nathan, un juif de Brooklyn qui nous regardait en biais comme pour chercher à deviner ce qu’il y avait derrière ces deux français dans l’hiver New-yorkais en partance pour nulle part, pressés de surcroît ! Il nous a aidés, sans doute attendrit par ce que nous dégagions, par la désespérance complice de ces deux êtres gauches et un peu tristes. En quelques heures, nous avions une assurance, une plaque minéralogique orange avec New York écrit dessus, 3 chiffres et trois lettres. Il nous a laissé les énormes pneus neige, il savait que, sortis de NYC, la neige tombait partout.
Nous avons quitté notre cellule du YMCA, pris la route vers l’ouest. Traversé le pays, en route vers San Francisco.
Nous étions pressés, nous roulions jour et nuit, presque sans parler, nul besoin d’ailleurs, je/tu étions tout entiers occupés à digérer cet échec New-yorkais, ce rêve américain qui déjà se délitait. Seule la neige nous a freiné, l’arrivée à Cheyenne fut désastreuse, les voitures pare-chocs contre pare-chocs suivaient la déneigeuse. Des heures pour arriver à Laramie, où la tempête de neige faisait rage. Nous avons stoppé dans le premier motel venu, pris d’assaut par les routiers bloqués par la neige. Nous avons passé deux jours ; deux jours enfermés dans cette chambre de motel à regarder la neige tomber, à boire des boissons improbables et manger les hamburgers de la cantine d’en face avec des chauffeurs de camions ventrus à chemises à carreaux. Deux jours à nous retrouver, deux jours pour reconstituer le rêve qui était notre liant. Deux jours et deux nuits, peau contre peau, deux jours l’un pour l’autre.
To be continued
Y me hante encore , Y me hante encore 2
NYC "1" ,NYC "2" ,NYC "3" ,NYC "4" ,NYC "5"



07 janvier 2006

IamwhatIAM



Se regarder dans la glace; tout faire pour que chacun de nos actes, chacun de nos instants soit en phase avec sa morale. Le respect de soi passe par le respect des autres. Chaque matin, ce regard dans le miroir embué de la salle de bain, est un instant de vérité qui ne ment pas. Chaque matin.

04 janvier 2006

Un peu de fraîcheur..

Un peu de fraîcheur..

02 janvier 2006


American way of life
Et oui, signe des temps, on peut déambuler le long de la splendide colonnade du temple de Louxor, impossible d’échapper à l’enseigne Mc donald.
Comme une balise de secours dans ce monde étranger, cette enseigne doit sembler rassurante. Le monde moderne n’est pas loin, le dépaysement c’est bien, surtout avec une porte de secours ; véritable « stargate » à l’envers !
Pas d’indigène ici, le prix du cheeseburger, leur interdit « naturellement » l’accès. Je ne sais pas combien d’hamburger un égyptien peut se payer avec son salaire, mais il peut en tous ca, à quelques mètres, s’acheter au vendeur ambulant du coin, des tas de boulettes de falafel. D’ailleurs, si tant est qu’il ait envie de venir manger ici son double cheese avec french fries, la police militaire qui surveille l’accès, l’en empêcherait peut être…
Seuls des « peaux blanches viennent ici pour faire comme chez eux et manger à pleines mains en prenant bien garde de ne pas faire couler le ketchup sur le pantalon.

01 janvier 2006

Bonne année!!!!
Et oui, passer le cap du changement d'année dans un club de vacances oblige à quelques concessions du style cotillons , petits chapeaux, et alcoolémie nécessairement partagée.
nous avons quand même préféré nous eclipser quelques minutes avant le décompte "joyeux, forcément joyeux" pour se faire la bise et se souhaiter des tas de bonnes choses dans la quiétude des bords du Nil, une bière egyptienne à la main.
ouf, c'est fini.
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