Et c'est bien là
où
je pourrais bien me noyer, éperdu
de bonheur, ivre de rosée
musquée.
Et c'est bien là où je voudrais me perdre dans
ce maquis touffu et moite qui quelques fois protège le saint des saints.
Ce Graal doux et émouvant. Ce plus que toi même, ce toi tout entier concentré là. Au plus profond d'une
vallée boisée ou d'un ravin sec ou même parfois gorgé d'humidité, juste là tout près à portée de regard et de langue.
Longue cicatrice, étroite caverne ou bien même gouffre profond. Toujours la même émotion, La même envie de m'y perdre, de m'y réfugier. Toujours cet irrépressible désir de le fouiller de fond en comble, de m'y enfoncer toujours
plus profondément toujours plus loin. A
en étouffer. Mais quel bonheur
de sentir au bout de mes doigts, de ma langue, de mon menton, vibrer les chairs
moelleuses et tendres. Et c'est bien là où je voudrais me perdre. Et
le continent tout entier de son corps vibrer à l'unisson.
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