23 février 2021

Le Labyrinthe 2495




Blues, bad mood, je me traîne dans Paris. Crachin, gens pressés stress, fête à la grimace.... Toute l’ambiance des jours bof où l’on voudrait être loin ailleurs avec son mec. Mec qui comme un fait exprès est en voyage d’étude, au soleil du Liban.
Le sentiment d’être une « pauvre fille perdue et esseulée » n’a qu’une seule issue…une seule manière de remonter la pente: se donner à fond !
Direct, droit devant, en route vers ce sauna proche de l’Opéra. A cette heure-ci, un dimanche, la touze devrait battre son plein.
A peine déshabillé, chaud comme la braise, je file vers le hammam pour « dilater mes pores », me décontracter e
n profondeur.


Le labyrinthe, est en haut, je n’ai même pas envie de garder ma serviette autour de la taille ; à quoi bon ces faux-semblants. Tous ces mecs entrevus dans les ces petites cabines et qui attendent patiemment d’être choisis tout en se paluchant négligemment n’ont que faire de ces fausses et inutiles pudeurs.
Pas trop de monde quand même, je m’aventure doucement, au fur et à mesure de mon avancée le noir se fait plus compact. L’odeur ambiante, m’excite encore plus ; cela sent l’homme, Les hommes, la nudité, le caoutchouc des préservatifs et d’autres effluves plus intimes. Les regards se croisent, ma bite se dresse. Quelques mecs se touchent, d’autres attendent ou regardent les quelques ébats en cours ; à chaque fois, je regrette de n’avoir pas apporté un appareil photo ; saisir quelques instantanés : une main qui agrippe, la queue du passant, des corps qui se frôlent ; la sueur perlant sur la peau des mecs en action.

Je m’arrête un instant près d’une sorte de niche, plus sombre encore que le reste mais qui m’offre un point d’observation idéal.
Une main m’effleure la fesse ; je ne réagis pas, elle s’avance donc plus hard
iment, s’attarde quelques secondes dans le creux de ma fesse et se dirige vers mon pubis. Je ne distingue encore rien de lui ; jeune, vieux, belle queue, gras? mince ?
Après avoir joué quelques instants dans mes poils, il se décide à me la prendre plus fermement ; de fait, il se rapproche de moi, son corps est maintenant contre le mien. Son haleine est maintenant perceptible alors qu’il effleure mon oreille d’un coup de langue. Je distingue un peu mieux son visage. Ses yeux sont brillants et me fixent. Il est beau, son corps est ferme, mes doigts parcourent les légers sillons entre ses abdos. Peu de poils mais une légère ligne velue qui court de son nombril jusqu’à sa queue.
 Mon Dieu, elles si dure, bien dressée, légèrement tordue comme je les aime tant ; Je ne veux aucune ambiguïté entre nous, je le caresse, admire du bout des doigts ses seins et ses tétons biens durs, et me tourne et me cambre ; je veux le recevoir, je veux cette queue-virgule en moi. Les « autres » s’agitent déjà autour de nous. Ils sentent le désir « fort » naissant ; Il a compris, il a envie. Déjà sa main s’aventure le long de mon sillon. C’est merveilleux, nos corps sont trempés de sueur, ils s’emboîtent d’autant plus facilement. Je grogne ; sa main parcoure de plus en plus profondément ma raie, et tripote les poils humides à la recherche de mon oeillet: je me cambre encore accroché à la paroi, j’écarte les jambes pendant que son doigt déjà entre à la découverte. Puis un second. Les « autres»  comme toujours s’agglutinent autour de nous, ils voudraient profiter du festin. Nous les repoussons. Mais j’aime ça, j’aime le regard des autres sur mon corps offert. J’aime que l’on voit, entende mon désir, mon plaisir; je gémis; ils aiment ; lui ça l’excite encore plus; alors, du bout de son gland, il caresse mon sillon, et, doucement l’humecte avec la sueur accumulée. Je sens mon cul se dilater dans l’attente de sa bite, j’imagine sa « queue paren
thèse », sa queue courbe se lover en mon sein. Je m’impatiente, ma bite frappe à chacun de mes gémissements mon ventre. Il vient, il est en moi. Agrippé, d’une main à la paroi, je m’accroche de l’autre à ses fesses, le poussant au plus profond. Il souffle ; le regard des autres me rend fou ; je suis fier. Ses mains parcourent mon torse pendant qu’il me laboure le cul. Je hurle de plaisir; comme à chaque fois, cette envie énorme, jamais assouvie, de l’avoir, plus loin, plus profond, plus longtemps; des mains, celles des «autres» s’approchent, essaient d’avoir des miettes de ce plaisir qui se déploie, chaque instant plus intense, là tout près d'eux ; sans eux; C’est une communion, une cérémonie baroque; tout cela finit par le gêner, il me prie de continuer dans une cabine, je n’ai vraiment pas envie car pour moi ce cérémonial ce sacrifice public participe à ma jouissance, mais sa bite déjà ramollit. Nous quittons le labyrinthe et partons vers la première cabine libre. Il rentre, s’assied sur le sol, la bite de nouveau dressée. Je m’avance vers lui sans le quitter des yeux et m’accroupis et m’empale. Je donne maintenant le rythme, nous haletons ensemble de plus en plus profondément. Ses doigts travaillent mes tétons, les pincent, m’arrachant à chaque fois des petits cris de douleur-plaisir. Maintenant, alors que l’inéluctable, sans cesse retardé approche, il me branle; il me branle durement, des deux mains. Mon prépuce tiraillé découvre à chaque mouvement mon gland. Je me retiens, pour rien au monde je ne viendrai le premier, c’est son foutre au fond de mon cul, son regard de petite-mort qui me donnera la jouissance. Il se cambre, il voudrait, son visage l’exprime, attendre encore, mais l’orgasme est là au bord de ses lèvres ; la chair de poule, une grimace, ses mains agrippent mes hanches. Un cri, long profond. Je n’ai plus aucune raison de me retenir, j’envoie un long jet blanc sur son ventre ; quelques gouttes sur sa poitrine.
Je m‘affale sur lui, on s’embrasse pour la première fois.





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