26 décembre 2023

Dans la ville lointaine **


Te voilà, l’inconnu. Pas difficile à trouver tout compte fait.
Ici comme partout, ici comme chez nous.
Bien souvent il suffit de sourire, de regarder, de croiser un regard et on fait connaissance. C’est si simple ! (parfois....)
La chimie s’organise ; avant même de savoir, de vouloir, la peau, nos peaux se sont reconnues, parlé. Elles décideront pour nous ; déjà les jeux sont faits.
Te voila dans ma chambre. Ton sourire, ton babillage permanent déjà réchauffe cette piaule,
Tu l’illumines ; je ne sais pas encore comment tu t’appelles.
le saurais–je ? Qu’importe ! Déjà tu donnes à mon univers quotidien, si vide, si froid, un air familier.
Bientôt près de moi ton corps apparaît. Bien sûr comme nombre de mecs, comme partout, tu portes un Calvin Klein, bien sûr comme souvent, je te demande d’arrêter là ton déshabillé. J’aime deviner, cajoler, flatter. Du bout des doigts. A travers le tissu.
J’attends que les formes se précisent, que le désir s’exprime. Il ne faut pas attendre bien longtemps. Très vite, ton sexe cherche sa place ; je distingue sous le tissu, un gland qui se gonfle, un prépuce qui tire, un méat se dessiner. Je caresse cet étroit espace que bientôt ma langue excitera. Alors, j’y tiens, c’est moi qui fais glisser ce dernier vêtement, c’est moi qui libère enfin ton désir. Te voilà nu devant moi et, tandis que ton sexe, lentement s’épanouit, je porte à mon visage ce slip encore chaud de toi ; je m’imprègne de ton intimité - Senteurs mielleuses, entêtantes – enivrant.
J’approche mon visage de ton sexe. Les veines se gonflent, il se dresse bientôt fièrement devant mes yeux, ma bouche. Sans efforts, sans le toucher, juste l’expression tellement vraie du désir. Je flatte tes couilles ; qu’elles sont belles ! Ainsi bien pendues. Je les flatte et n’y pouvant plus, engouffre ta verge maintenant bien droite; longue, fine, surmontée d’un énorme gland maintenant bien décalotté.
Je te jette alors sur le lit, pour me laisser le temps de me déshabiller, ainsi offert, à toi sur le lit, jambes écartées, sexe offert, sexe que tu caresses en me regardant, en m’attendant. Sexe que tu me tends, sexe qui m’appelle. Voilà mes fringues dispersées, voilà ma bite qui se dresse face à toi. J’attends quelques instants ; j’aime ces moments qui précédent la tempête, j’aime ce temps suspendu, ces respirations saccadées au rythme des sexes dressés. Je regarde ton corps sec et glabre, tes tétons saillants et piercés, je regarde le mouvements de tes longues couilles accompagnant les va-et-vient de ta main.
Je viens, je viens à tes pieds, recevoir ton offrande. Tandis que ta longue queue pénètre dans ma bouche et ma gorge, mes mains partent à la découverte de ton corps – ton ventre, ta poitrine, la moiteur de tes aisselles - tes tétons enfin, que je titille de plus en plus fort car je sens que tu réagis, je sens au mouvements de ton bassin, à tes mains posées sur ma tête, à tes petits gémissements que tu apprécie.
Et puis tu te redresses, tu me demandes de me lever et de me retourner. Tes mains caressent mes fesses, tes mains les écartent afin de laisser passer ton visage, ta langue qui cherche maintenant à fouiller mes entrailles. Nous basculons sur le lit, assis sur ton visage, pesant de tout mon poids, je laisse ta langue me pénétrer, tes mains me malaxer, me claquer les fesses. Je me penche vers ta queue, je te lèche, les couilles, l’entrejambe. Ma queue se dresse à faire mal sur mon ventre, mon esprit est entièrement fixé sur cette langue qui explore les confins de mes entrailles, je sens mes muscles qui se dilatent, qui se préparent, qui attendent de ne faire qu’un. Tandis que je baise ton gland, tandis que je cajole ton prépuce tendu à rompre, un doigt puis très vite deux, me pénètrent et s’activent en moi m’arrachant déjà de petits gémissements de plaisir. Tu sais t’y prendre, tu sais les mouvements qu’il faut entreprendre pour faire décoller un mec.


Alors, presque sauvagement, en tous cas fermement, tu me retournes sur le lit. Face contre les draps, tandis que tu mets ta capote, je te tends mon cul, je suis prêt, je t’attends. Cet instant est toujours mémorable, l’instant où le vit cherche son passage, le force. C’est un arrêt sur image, on retient sa respiration, tous nos muscles mobilisés et puis voilà, il est là, on englobe le membre, on le possède, la cérémonie peut commencer.
Tu m’as baisé longtemps, ne cherchant que ton plaisir, entièrement concentré sur ton muscle turgescent me clouant sur place à chaque coup de reins. Quelques fois tu reprenais ta respiration ; tu tirais alors sur mes cheveux pour me donner un coup de langue sur la bouche, me mordiller le cou. J’étais loin de mon trip d’origine – m’envoyer en l’air, les yeux rivés sur les lumières de la ville ! 
Enfin, nous avons changé de position, je t’ai fait face, tu as placé sous mes reins les oreillers et repris de plus belle ton martèlement ; je ne te quittais pas des yeux toi si sérieux dans ton « travail », tu étais en sueur, ton regard allait et venais entre ma queue que je branlais à ton rythme, au rythme de tes reins et mes yeux qui s’excitaient à te regarder. Et puis j’ai senti, à la force de tes coups, que cela allait venir. Je priais pour que tu jouisses les yeux ouverts et voir ainsi défiler en quelques secondes le film de ta vie, redevenir l’espace d’un instant, d’un souffle coupé, un bébé. Soudain, un petit cri, un grimacement, une respiration haletante puis, puis rien, j’ai hurlé – regarde-moi !! – et tu es venu, tu en pleurais presque ; alors, moi aussi, dans un long jet de foutre, je me suis uni à toi. J’ai pris ton visage dans mes mains tandis que tu t’affalais sur moi. Nous nous sommes embrassés, tu as souri, timidement, maladroitement. Puis, ultime moment de tendresse, de partage, tu as étalé mon sperme encore chaud sur mon ventre, ma poitrine, tu as porté à mes lèvres tes doigts humides de ma semence pour que je les lèche et tu m’as embrassé une dernière fois.
Alors le froid est revenu ; mal à l’aise tu t’es levé, cherché dans le désordre de la chambre tes vêtements ; ne trouvant plus ton slip ou comme pour me laisser un tribu, tu as enfilé ton jean, le reste de tes vêtements. Un signe, un rapide regard, un clin d’œil et déjà la porte claquait. J’étais seul.
J’ai rangé ; un peu. Retrouvé ton CK sous le couvre lit. Je n’ai pas voulu prendre de douche. Je suis resté ainsi dans le noir de la chambre, sous les néons de la ville, mon sperme séchant sur mon ventre chaque parcelle de mon corps se souvenant de toi. Alors, je me suis branlé longuement en reniflant tes odeurs, l’esprit calé sur le souvenir de tes yeux quand tu as joui, quand tu es redevenu toi.
Tout à une fin.




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4 commentaires:

  1. Anonyme11:02 AM

    Tes mots m'excitent, me chauffent, m'enivrent, tes mots provoquent en moi une chaleur et un désir...

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    1. Anonyme9:56 AM

      C'est exactement ce que je viens de vivre,en me caressant la queue pour être -un peu- avec ces deux garçons.Je ressens encore une grande chaleur en moi avec les désirs de baiser et de me faire baiser aussi.
      Pierre

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    2. Anonyme9:58 AM

      PS: c'est décidé,je vais porter mon CK blanc,imaginant une main habile et câline fouiller dedans...

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  2. J’aime vraiment beaucoup ce texte très érotique et réaliste

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