03 octobre 2020

les mecs de la fontaine **



Cela faisait plusieurs jours que  j'étais témoin du manège.  Un grand blond arrivant à vélo, seul et s'installant sur un des bancs près du vieux lavoir. Il reste là, quelques fois assez longtemps. Il marche de long en large, trempe ses pieds dans l'eau fraîche du lavoir ou plus généralement reste assis à ne rien faire, juste à tripoter son téléphone. 


Puis, le second arrive. Ils discutent un moment puis disparaissent. Ne passant pas tout mon temps à la fenêtre, je loupe souvent des épisodes. Mais une fois j'ai réellement eu l'impression qu'ils se tenaient la main. Étant assez éloigné d'eux, je ne puis l'affirmer mais je sentais une grande complicité entre eux, une proximité,  de l'amitié sûrement. 

Si l'un était plutôt grand et maigre, le second était trapu et tout en muscles . Il y à  trois jours, j'aurais pu jurer que le grand blond se croyant seul - l'étant puisque j'étais derrière mes rideaux, loin de son champ de vision - se branlait. Hier j'ai décidé d'aller voir. Leurs vélos étaient posés près du banc. Je pris le petit sentier allant vers la rivière. Il faisait frais sous les frondaisons. Je longeai la rive jusqu'au moment où j'entendis des bruissements de feuilles, des murmures et des rires. 

Ils étaient là; l'un sur la rive, faisant mine de jeter des cailloux à son compère se baignant dans la rivière.

Ils étaient nus. Ils étaient resplendissants du bonheur d'être ensemble. Ils étaient beaux dans leurs intimité. Trahi par le craquement d'une branche, il me fallu composer pour surtout ne pas laisser croire que j'étais là depuis longtemps à les mater en cachette. 

- salut, vous êtes du village? - dis je d'un air détaché, pas du tout surpris de les trouver là, se baignant à poil.  La surprise passée et après quelques banalités, ils se détendirent. Je  leur suggérai alors de venir chez nous, là bas tout près et de profiter de notre piscine et de boissons fraîches. 

Ils acceptèrent. Se rhabillant prestement, sans prendre le temps de se sécher, en oubliant de mettre un slip sous les shorts, ils se jetaient des regards complices, des sourires en coin. 

Arrivés à la maison, les présentations faites, ils se dévêtirent de nouveau sans façon et plongèrent dans un grand rire au milieu de la piscine. Je fis de même tandis que mon compagnon préparait des rafraîchissements.  il est probable qu'ils comprirent vite à qui ils avaient affaire. Par ailleurs on n'avait pas l'intention de se cacher sans toutefois créer de malentendu: à ce stade nous n'avions aucune arrière pensée.  

Nous passâmes l'après midi ainsi: jeux d'eau, rires, blagues, un peu de bronzette, bref un après midi de vacances, rien que du bonheur!  En peu de temps, nous avions déjà l'impression de nous connaître depuis longtemps. On déconnait, on se vannaient allègrement. Aucune pudeur non plus -de leur côté en tout cas-  ils n'hésitaient pas à nous attraper à bras le corps dans la piscine y compris entre nos jambes pour mieux nous faire boire la tasse et je dois dire que c'était nous les plus gênés - surtout au début, surtout que nous n'y étions pas insensibles et que cela pouvait se voir et se sentir.
 Faut dire cependant que c'était de beaux mecs; amoureux, amoureux de la vie, la prenant visiblement comme elle vient, comme elle est, loin  donc de mes premières impressions. 
Le grand blond, bien charpenté avait un rire communicatif et était le plus " brut de décoffrage", le plus naturel, n'hésitant jamais à me prendre dans ses bras, me collant contre lui pour mieux me couler. Je sentais alors son long sexe et ses belles couilles contre mes fesses ce qui avait pour effet immédiat de me décontenancer et bien sûr de me faire boire la tasse!  Quelques fois, tel le lutteur, il passait son bras entre mes fesses, s'agrippant à mon sexe qu'il tenait  alors à pleines mains. 
Tout commença à la tombée de la nuit, quand le soleil proche de l'horizon, nous couvre d'une belle et tendre lumière, quand les ombres s'allongent, quand la chaleur se fait plus douce. 
J'étais en train de barboter accoudé au bord de la piscine sirotant un " perroquet " et discutant avec mon compagnon et le sien restés sur les transats quand le grand blond passant ses bras autour de mes hanches, colla son visage contre mes fesses.  Au delà de la surprise et après quelques protestations de pure forme, je compris très vite que cela devenait différent, plus sérieux et déjà je sentais le picotement caractéristique du désir gagner mon bas ventre. 
Sa main qui englobait fermement mon sexe, l'encourageait à s'épanouir et sa bouche se frayait un chemin entre mes fesses. Il ne fallut pas longtemps pour que nos deux camarades nous rejoignent. 
Ce fut un moment curieux, hors du temps. Entre le jeu adolescent, innocent et la bonne baise.  On s'amusait à se sucer et à se bouffer le cul dans l'eau en riant comme des gosses. On s'embrassait goulûment avec une insatiable envie, un flamboyant désir les uns des autres.



 
Enfin on décida mi amusés mi sérieux de nous enculer les uns les autres à tour de rôle . Une nouvelle version de nos jeux innocents de notre enfance. Le grand blond et mon compagnon se mirent en position au bord de la piscine et tandis que j'entreprenais le grand blond, son camarade s'occupait du mien. J'eus plaisir à découvrir et explorer le cul de ce grand gaillard et j'attendais non sans impatience de lui rendre la pareille et tâter de sa merveilleuse et longue queue. Le jeu donc consistait à changer de partenaire de temps en temps. Je passai donc en terrain connu tandis que le copain se mettait en position pour me recevoir pour ensuite laisser le grand blond empaler mon mec.

Et puis, bien sûr, le désir, l'attirance naturelle prend le dessus, j'étais particulièrement attiré par le grand blond et cela semblait réciproque, les couples se formèrent bientôt et il fut tout entier pour moi. J'adorais sa queue la glissant au plus profond de ma gorge. J'adorai son cul qui se prêtait si aisément à l'exploration de mes doigts, je chéris sa bouche et sa langue préparant mon cul à sa venue, je bénis enfin sa semence inondant mes entrailles dans un long et intense spasme et je fus  infiniment reconnaissant quand hurlant de plaisir, je couvris son visage de mon sperme.  L'un contre l'autre, nous caressant tendrement, nous regardâmes nos compagnons dans leurs ébats et dans leurs jouissances. Nous finîmes tous les quatre enlacés, laissant la nuit recouvrir de sa fraîcheur nos corps rassasiés caressés par la lumière de la nouvelle lune.

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1 commentaire:

  1. Anonyme12:18 PM

    Magnifique queue du garçon qui se fait baiser...
    Pierre

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