09 mars 2021

Plan Cul.. Pathétique


Hier au soir, je souhaitais rester tranquille à la maison ; un bon bouquin, j’en ai plein en souffrance sur la table de nuit, une soirée chat, jazz et solitude souhaitée. Profiter pleinement de mon chez-moi, de l’absence de mon mec durant ce week-end.
Installé au fond de mon lit, Mathis & the mathématics que je ne me lasse pas de recommander autour de moi, en fond sonore. Patatras, les voisins du dessus ont décidé, sans me prévenir, de rameuter tous leurs potes pour faire ce qui semble être une soirée karaoké d’un genre très « Chantal Goya » et autres petits bonheurs de l’enfance. Tout cela à fond et tous en chœur !!
Alors, j’ai craqué, les hormones subitement affolées, j’ai enfilé un jean « loose fit » sans slip, un simple tee-shirt, et complètement réchauffé par cette subite envie de m’envoyer en l’air, j’ai filé au sauna le plus proche.
Dès l’entrée, je me suis vite aperçu que l’endroit n’allait pas tenir les promesses du site Internet vite visité juste avant de partir : dès 22h « naked party » dans les étages… j’aurais du me méfier : soirée à poil dans un sauna… cool, on n’a qu’a laisser sa serviette su les épaules pour avoir le zizi à l’air : pas très inventif de la part des propriétaires ! En attendant, le vestiaire me semble bien vide. Une rapide tournée des lieux me confirme ce que je craignais : à part quelques ombres solitaires qui passent et repassent : no body, nada, le froid en plus. Je me réfugie dans le hammam qui m’a pourtant souvent vu jouir et profiter des occasions du moment ; personne, mais, au moins il fait chaud.
J’ai beau me tripoter, mettre en valeur mes attributs qui attirent à chaque fois l’œil, rien n’y fait, le froid attire le froid, tous doivent avoir le niveau hormonal en calme plat. Moi, je sens le ratage à plein nez. Je tente le tout pour le tout, je me vautre sur le canapé en skaï, juste devant l’écran de télé qui passe, non pas un film de boules mais .. La télé (télé que je ne regarde plus chez moi !!), je m’étale donc, là en plein passage et en pleine lumière, nu comme un ver et je commence à me branler doucement, ultime tentative pour réchauffer à moi tout seul cette atmosphère lugubre. Rien n’y fait ; ok, ok, j’abandonne et me retrouve dans le froid parisien, middle of nowhere, quelque part à coté de la gare du nord. J’ai toujours une envie de baiser qui me monte à la gorge, il est une heure du matin et je sens bien que mes pas ne me conduisent vraiment pas dans la direction de la maison. Je décide donc de visiter un lieu, un « sex club » parisien que je ne connais pas mais qui d’après certains est assez chaud et mélange les styles et les genres. Le taxi me laisse devant un immeuble des années 70 ; aucune indication, mais une porte noire, au rez de chaussée semble être l’entrée du lieu. Je sais que cet endroit organise des soirées naked, slip, uro, fist, bref des tas de joyeusetés sexuelles … j’espère seulement que ce soir sera plutôt une soirée normale, sans trop de fantasmes obligatoires. Juste une soirée avec plein de mecs ayant les hormones à l’envers et voulant passer du bon temps.
Patatras seconde. L’endroit est vide ou presque. Deux ou trois costauds moustachus sirotent de la bière sans alcool. Je me dis que tout le monde doit être agglutiné au sous-sol, là où tout se passe. Je commande ma buckler et descend l’escalier qui mène directement en enfer prêt à en découdre avec des tas de diablotins pervers.
Ambiance pathétique, quelques mecs torses nus déambulent tristement parmi des cabines exiguës. Quelques mecs en slip, à poil ou en jock strap. Partout des TV qui passent des films mettant en scène des skin heads, des fists où des gods impressionnants enfilés tranquillement par des mecs qui pourraient en même temps lire leur journal. Ils doivent avoir la même tête que moi lorsque je suis aux toilettes.
La soirée est bien mal engagée ; je sens que tout cela va finir avec une bonne branlette qui aura goût de ratage notoire. Qu’est-ce que je suis bien venu faire là !!
Une dark room, je caresse une belle queue complètement comprimée par un cock ring en acier. Le gland est dur comme la pierre, gonflé de sang, je le branle un peu en attendant mieux. Puis arrive un mec entièrement à poil qui se décide à me sortir la queue du pantalon pour me sucer consciencieusement. Bien entendu, la taille de l’engin bien excité lui donne des idées, il m’enfile une capote, (en fait il ne voulait pas, c’est moi qui l’ai pour ainsi dire obligé !!) Et se laisse pénétrer. Je l’ai baisé, tristement baisé ; vraiment pour ne pas rentrer sans rien. Je n’ai pas pris de plaisir, c’était du sexe triste, mécanique. Son cul était vraiment sans saveur, je l’ai limé, pas très longtemps. Je ne sentais rien tellement c’était large. J’ai éjaculé et pas joui. Sans un mot, je suis sorti de cet endroit infâme, je me suis lavé la queue au robinet d’un lavabo qui se trouvait à proximité et suis sorti pour retrouver, cette fois ci avec plaisir l’air frais de la nuit. Bien entendu, cette soirée de merde devait finir comme souvent à Paris, à la recherche désespérée d’un taxi libre
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