28 novembre 2005


Avuedenezilest5heures !

C’est marrant cette manie que les mecs ont de se mettre le nez dans les aisselles dès qu’un appareil photos est à portée ! C’est sans doute un signe de reconnaissance gay, comme les extraterrestres qui lèvent le petit doigt….

26 novembre 2005


Froidcocooning

Fait froid, c’est un mystère pour personne ! mon mari est parti en voyage, j’aurais pu partir comme j’aime, vers des bas plafonds enfumés, un peu troubles, à la rencontre de gueules cassées, de sourires ou de regards nouveaux. Ecouter du veçu ; instants en dehors de ma bulle, instants où je suis seul avec les autres, pas en société, juste à la rencontre de tranches de vie ; ça je ne peux pas le faire à deux, d’abord parce que c’est MA perception qui guide et que je veux, en ces moments de chaleur humaine, laisser de cotés les convenances ; être moi et pas moi partie d’un couple. Et si ces moments là débouchent sur de la tendresse, du plaisir partagé, je ne suis pas dans la tromperie hormonale, c’est mon M. Hyde qui vit, c’est son expérience qui enrichit la vie de Jekyll. Et donc rien de tout cela, hibernation totale. Boulot, maison, coups de fils aux potes, soupe liebig en brick et hop sous la couette avec un DVD. Les gueules cassées, je les ai rencontrées sur support vinyl ,en regardant ce petit film russe, JE T’AIME TOI ; un peu delirant, un peu branchouille, un peu médiocre en fait. Touchant quand même grâce au petit Kalmouk Uloomji.

Petitsbonheurs
Samedi matin, enfin on se lève, on a un peu paressé car la semaine comme d’habitude a été stressante, dure, bla, bla, bla,…une petite inquiétude : tout est si silencieux ?.. Et puis on regarde par la fenêtre, et …c’est tout blanc ! Forcément on s’émerveille, parce que la neige, fait partie de ces bonheurs d’enfants qui resteront toujours, trop rares. Alors, c’est le meilleur prétexte pour annuler toutes les vagues bonnes idées qu’on avait eu pour s’activer un peu aujourd’hui. On prend son temps, on se met en position hiver. On fait couler une douche, plus chaude, plus longue que d’habitude, pour mettre beaucoup de vapeur dans la salle de bain, de la buée sur les vitres de la fenêtre Une douche brûlante en regardant la neige tomber au dehors ! prendre une serviette chaude, enelver la buée du miroir et se raser tranquillement un visage adouci par l’eau brûlante. Enfin se poser la grande question du jour : que va-t-on bien se mettre aujourd’hui ? le dernier Madonna va donner un peu de peps à la décision
Pour le bas : il fait froid, profitons-en un caleçon long 2xist, que l’on a acheté pour les vacances de noël à St Petersburg, sous un velours Zara taille basse, cela fera vraiment cool, un peu grunge.
En haut : un tee bleu forcément trop court Zara encore que l’on mettra sous un gros pull a fermeture eclair pour avoir bien chaud.
Un petit bonnet et hop, ready pour affronter le froid de la ville !

Arrêtons-nous un court instant pour bien comprendre notre chance de transformer en bonheur innocent ce qui est un désastre pour beaucoup d’autres ; pour avoir le luxe d’avoir l’esprit assez libre pour nous demander ce que l’on va se mettre aujourd’hui.

23 novembre 2005

Les gueules cassées J’aime les mecs : ça il n’y a pas de doute. Mais j’ai un faible particulier, une attirance marquée dirais-je pour les atypiques, l es « remarquables ».je les mate dans les gymnases, sur les trottoirs, en boîte. Les imparfaits les mecs à petits défauts m’intriguent et m’attirent. Les négligés qui laissent entrevoir des slips béants, trop grands, bêtement kangourous. Des oreilles décollées, des yeux rapprochées donnent du relief à un visage. Des cheveux en bataille, des joues creuses, marquent le caractère. Un nez cassé, un tatouage qui court le long de la nuque : sauvage, mec. Et les piercing alors !passons sur les bijoux de tétons, sur le visage mais quel choc de découvrir, juste là, sous les couilles, un anneau accroché ! Même une peau un peu grêlée, quelques poils épars sur une poitrine sèche, ont pour moi des charmes. Une queue un peu tordue, on en voit peu mais donne envie de se faire ramoner les parois A cela je rajouterais que je ne déteste pas, mais alors vraiment pas que cela sente ; entendons-nous pas le sale ou le négligé, non ; mais le mec avec tout ce que cela a de sublime, de délicieux, de touchant, d’attendrissant et vrai. Le mec qui a simplement sué dans sa chemise avant de venir ; un peu d’humidité sous les bras, quelques perles de sueurs sur un torse glabre. Les petites odeurs du sexe surpris sans lui avoir donné le temps de se débarbouiller ; un zeste d’urine, une touche de semence. Bref, j’aime les mecs.

22 novembre 2005

groosse déprime (passagère) because grippe




Dans ces cas là , je rêve de me réfugier là, le nez dans les poils, bien au chaud, dans son odeur, au plus près de lui, ....

grooosse connerie

j'ai voulu me faire vacciner contre la grippe; juste parce que l'entreprise le proposait gratuitement! quel con, maintenant j'ai la grippe!!

20 novembre 2005


30° anniversaire
de la mort de Franco
Les espagnols ont vraiment tourné la page; il faut vraimebnt chercher dans l'édition Web de El pais, un peu d'infos sur le sujet. quelques groupuscules ont défilé en mémoire du dictateur. L'espagne à le regard tourné vers l'avenir et avance. Quels exemple pour nous qui restons de plus en plus empétrés dans nos silos partisans. A ce rythme, le copain du vieux dictateur sera au 2° tour des prochaines élections.
Mathis & the Mathematiks - 5
Mathis n’est pas vraiment un jeune homme comme les autres. D’une part, c’est un beau gosse, et ça, il a l’air de le savoir, dévoilant son torse quasi-glabre sur ses photos de presse. Certes, après tout, il y en a d’autres. Mais surtout, de par ses expériences personnelles (né de parents allemands qui l'ont élevé en France puis domicilié à Barcelone) comme musicales (il a eu l'occasion de s’exercer auprès de musiciens issus du folk, du hip hop, de l'electro, des musiques latines...) il a synthétisé une variété relativement considérable de styles sur cet album. Un disque composé à quatre mains avec Seamus Taylor, où, entouré de ses recommandables Mathematiks, il explore le vaste spectre de ses personnalités et expériences.
La bosse des maths
L’extravagant gaillard, en dépit d’une musique novatrice et profondément personnelle, ne manque pas de faire surgir pléthore de prestigieuses références : Tom Waits et son grain de voix buriné, Prince et sa patte incandescente et animée, Hendrix et son toucher halluciné, Dylan et son intimité pénétrante,
Beck et ses mues touchées par le génie et l’arrogance, les Rolling Stones pour les coups d’électricité fiévreux… La liste pourrait être bien plus fournie, tant le disque se plait à diviser les chemins et se détourner d’une trajectoire formellement identifiée, transformant références et influences en composantes et identités. Grâce à ce mécanisme, on se repait, dans le désordre mais avec un plaisir quasi-égal à chaque piste, d’une ballade acoustique dépouillée et amochée (Crash on you), d’un rythm n’blues fringant et endiablé (Good cookin’), d’un rock boueux perlé d’électronique (Vaudoo bitch, à la filiation évidente), d’une déviance pop aux arrangements limpides (Did you come), de compositions aux effluves funk et traits de voix aigues (Tabasco Sauce, Flowers), d’un blues désertique pâmé de slides (B.52) et même, en guise de bouquet final, d’une reprise flamboyante par sa distance (rythmique comme mélodique) du Jumpin’ jack Flash des pierres qui roulent, sans oublier quelques notes de soul, de jazz ou de hip-hop.
LATENTATION
D'AARON
Superbe, j'en ai versé une larme et pas qu'une; du coup j'ai dormi comme un bébé

BANDE ANNONCE

19 novembre 2005

A history of violence
La menace vient-elle vraiment d'ailleurs ? Un délice d'ambiguïté signé David Cronenberg.
Tout à coup, les choses (re)deviennent simples au pays du cinéma. Les grands metteurs en scène font de très bons films, et voilà. Une semaine après le percutant Match Point, de Woody Allen, un remarquable Cronenberg. Remarquable, cela veut dire intelligent, complexe et maîtrisé, comme on peut s'y attendre de la part du cinéaste de Toronto, mais aussi méchamment accrocheur de bout en bout. Dans ce titre qui a l'air d'être celui d'une thèse sur la fondation des Etats-Unis, le mot-clé n'est peut-être pas tant « violence » qu'« histoire ». Le film d'Allen et celui de Cronenberg, si différents soient-ils, se rejoignent en cela : ils rétablissent en virtuoses la puissance du récit. Sans déconstruction ni second degré, ils avancent avec une sûreté confondante, misant sur la surprise, l'effroi, la jouissance du rebondissement. A history of violence commence pourtant d'une façon étonnamment classique pour un film de Cronenberg, étiqueté maître ès bizarreries : comme un petit thriller à tendance parano, genre qui prolifère outre-Atlantique. Après un prologue sanguinolent ayant valeur d'avertissement, voici une bourgade typique de l'Amérique profonde et la gentille famille qui va avec. Des gens bien, à l'évidence, descendants modernes et décoincés des héros de La Petite Maison dans la prairie. Les parents, toujours très beaux, travaillent dur et s'aiment encore, inventant même de petits jeux charmants (se déguiser en pompom girl, etc.) pour tenir éveillée leur libido. Les enfants, déjà très beaux, vont à l'école ou au lycée, font du sport et mangent des céréales au petit déjeuner. Vu l'effusion de sang à laquelle on a assisté au cours des premières minutes puis la tranquillité harmonieuse, rassurante, qu'on a contemplée après, tout est en place pour le scénario, hollywoodien à mort, de la menace venue d'ailleurs, et qui se rapproche. De fait, deux malfrats entr'aperçus au tout début prennent place dans la cafétéria tenue par Tom Stall, le père de la famille susdite. Or, contre toute attente, le doux monsieur Stall fait preuve d'une habileté stupéfiante pour défendre son personnel et riposter radicalement - c'est peu dire - à la barbarie des attaquants. Toute la suite, qu'on se gardera de déflorer, découle de cette anomalie. D'un point de vue dramaturgique, c'est une bonne affaire : si l'homme en danger est capable de mater une première salve de haine, on peut croire que la seconde frappe sera ajustée autrement et ainsi de suite. Mais surtout, les obsessions du grand Cronenberg rappliquent discrètement à ce stade, ouvrant l'efficace série B (adaptée d'une bande dessinée) sur des horizons lointains et des abîmes métaphysiques. L'autodéfense telle que la pratique Tom Stall l'innocent est en quelque sorte plus inquiétante pour le spectateur que la violence des assaillants, criminels avérés. Son geste « héroïque » rappelle en même temps le premier symptôme de la métamorphose de Jeff Goldblum dans La Mouche : à la fois une révélation et le top départ d'un processus fou. Un virus est à l'œuvre, avec un pouvoir de contagion certain, comme souvent chez Cronenberg. Première leçon, et pas des moindres, compte tenu de l'actualité géopolitique : l'extériorité du danger est un leurre. A la maison aussi, l'horreur peut couver. Exemple : un fiston fort en thème, ouvertement non violent, ne demande peut-être qu'à faire gicler le sang des insupportables caïds du bahut. Les définitions du mal et du bien s'en trouvent complètement brouillées, au profit d'une ambivalence tous azimuts. L'un des sommets du film est ainsi une scène de sexe conjugal empreinte d'une brutalité sadomaso qui renvoie à celle de Crash, l'incroyable film de Cronenberg sur la volupté des accidents de la route. La violence est-elle source d'excitation, de plaisir ? Nous voici tout à coup dans La Généalogie de la morale, de Nietzsche. C'est le côté froidement entomologiste du cinéaste, son relativisme sombre et éclairant. On peut par là pousser très loin l'hypothèse qui ferait de la famille Stall une allégorie de l'Amérique, façade respectable et passé sanglant. Pour autant, le film ne se laisse pas réduire à un traité sentencieux sur la sauvagerie de la nature humaine et les dessous de la civilisation. D'abord, Cronenberg pratique une ironie rampante qui peut, ici ou là, monter en régime, tout près de la comédie noire. Voir les personnages de mafieux effrayants et, à la fois, extrêmement drôles, joués par Ed Harris et William Hurt. Voir aussi certaines saillies gore, évoquant les débuts du metteur en scène dans le film de genre fauché. Plus subtilement, A history of violence est réchauffé par un reste de confiance dans la capacité de l'homme à se réinventer. La question informulée du personnage principal, Tom Stall, est en substance celle-ci : qu'est-ce qui fonde mon identité ? Suis-je défini par ce que j'ai pu faire autrefois ? Ou bien par ce que j'ai décidé de faire désormais ? Le charisme quasi angélique de Viggo Mortensen, connu entre autres pour son rôle de prince rôdeur dans Le Seigneur des anneaux, contribue à rendre plus humaine, plus existentielle la glaçante mécanique cronenbergienne. En face, l'époustouflante Maria Bello (vue l'an dernier dans Lady Chance) travaille en sens inverse : elle instille une dose de rudesse à son rôle d'épouse solidaire et de mère aimante. Résultat : les délices de l'ambiguïté ad libitum. La famille est cet organisme à part entière qui, en état de choc, se désagrège un moment puis mute, s'adapte et persiste dans son être. Le coup de force de Cronenberg est qu'on ne sait plus s'il faut trouver cela hideux ou sublime.
Louis Guichard
Américain (1h35). Réalisation : David Cronenberg. Scénario : Josh Olson, d'après la bande dessinée de John Wagner et Vince Locke. Avec : Viggo Mortensen (Tom), Maria Bello (Edie), Ed Harris (Fogarty), William Hurt (Richie).
Télérama n° 2912 - 5 novembre 2005



18 novembre 2005


MairieduXVIII°

Mimi et moi on s'est pacsés ce matin, gentille grfière, pas de fleurs, pas de gentilles gamilles en robes fleuries et bandeau dans les cheveux. pas de riz non plus. Des problèmes d'imprimante pour le 398°pacs du XVIII arrondissement de Paris; le soir même je ne revais que de caresser les cheveux de S. et je me noyais dans ses yeux bleus.
ainsi va la vie.

questionnaiireaZiggy
J'ai pompé un petit questionnaire sur le blog de Ziggy, l'homme bi, un vrai du Canada et repris par Paul
Aller c'est parti:
1)Préférez vous faire l'amour le matin, l'après-midi ou le soir ? Pourquoi ?

Je suis plutôt du soir, mais je trouve que le matin c’est super pour les calîns coquins et les pipes!!
2) Avec un seul adjectif comment vous qualifieriez vous au lit ?

Doux la plupart du temps , passionné et bruyant presque tout le temps
3) Exprimez-vous votre plaisir bruyamment ?
oui !!!!!!
4) Pensez-vous que la taille du sexe à un impact sur le plaisir ressenti ?
oui quand même!!
5) Avez-vous déjà couché avec un blogueur ou une blogueuse ?
non jamais!
6) Avez vous des tabous ? Si oui, lesquels ?
pas de tabous

7) Avez-vous déjà pratiqué des pratiques qualifiées d'extrêmes par le commun des gens ?
Non

8) Avez-vous des perversions ? Si oui, lesquelles ?
Exhib ?
9) Aimez-vous faire l'amour sans être dans le noir ?

oui peu importe mais j’aime la penombre
10) Êtes vous plutôt voyeur, exhibitionniste ou aucun des deux ?
Plutôt exhib!!

11) Parlez vous pendant l'amour ? Si oui êtes-vous tendre ou vulgaire ?
assez peu
12) Avez vous déjà attaché votre partenaire ou vous êtes-vous déjà laissé attacher ?
Attaché,

oui
13) Aimez vous dominer ou être dominé ?
être dominé!
14) Sexuellement, êtes-vous généralement comblé(e), plutôt satisfait(e) ou frustré(e) ?
Cà dépend du partenaire.

17 novembre 2005


Soirée Caramels fous:
les dindes galantes
excellente soirée, on retrouve les fou-rires des premières années. loin dcevant le précent opus qui avait laissé un arrière goût amer de malaise dépressif andropausé de la reine mère.
prochaines séances an fevrier mars: location ouverte!

16 novembre 2005


Eglise incendiée
dans la Drôme
mercredi 16 novembre 2005 - 13:34
L'incendie qui a endommagé mardi soir une église située dans la banlieue de Romans-sur-Isère (Drôme) est volontaire, ont indiqué mercredi des sources policières. «C'est apparemment un acte isolé, le quartier était très calme, pas de rassemblement, pas d'attroupement, pas d'émeutes», a déclaré sur France-Info le maire PS de la ville, Henri Bertholet.
Deux départs de feux simultanés ont été constatés devant l'autel et dans la salle de catéchisme de l'église Saint-Jean d'Ars, un petit bâtiment récent situé dans le quartier sensible de la Monnaie, et des allumettes avaient été retrouvées sur place. Le feu, qui a pris vers 22h00, a détruit l'autel et une partie de la toiture, avant d'être maîtrisé vers minuit, selon les pompiers.
Des élus et responsables associatifs se sont rendus dans la soirée dans ce quartier de Romans où aucun incident particulier n'avait eu lieu ces derniers jours, pour appeler au calme après cet «acte imbécile». Mercredi matin, deux membres de la communauté musulmane (photo) ont notamment fait le déplacement. Par ailleurs, une voiture volée a été lancée mercredi vers 0h45 contre le commissariat du même quartier, dont le rideau métallique a été endommagé. La police judiciaire de Valence a été chargée des deux enquêtes.(Libération.fr)
J'attends de voir ce que SOS Racisme va nous dire.
J'apprecie le ton du curé de cette paroisse qui ne souhaite pas attiser les rancoeurs en ces temps troublés. Aimons nous les uns les autres et bruler les églises c'est aussi pitoyable que bruler les mosquées ou les sinagogues.

La crainte n'est pas dans l'amour, mais l'amour parfait bannit la crainte; car la crainte suppose un châtiment, et celui qui craint n'est pas parfait dans l'amour.
Pour nous, nous l'aimons, parce qu'il nous a aimés le premier.
Si quelqu'un dit: J'aime Dieu, et qu'il haïsse son frère, c'est un menteur; car celui qui n'aime pas son frère qu'il voit, comment peut-il aimer Dieu qu'il ne voit pas?
Et nous avons de lui ce commandement: que celui qui aime Dieu aime aussi son frère.
Jean
pas de photo d'église pour eviter les réactions comme chez nico...

15 novembre 2005

ilyadesjourssans

Journée de bureau; celles où l'on arrive tôt, où l'on part tard; sans avoir le temps de s'asseoir à sa table, passsant d'un sujet à l'autre et d'une réunion l'autre. Les boules, les nerfs, l'envie d'être ailleurs loin. l'impression de perdre son temps et ses bonnes années. des tas de frustrations: j'aurais aimé lire, me promener, parler à ce mec croisé ce matin dans le metro.
Ces soirs là, une bonne douche, un bourbon, rien n'y fait. rien d'autre à faire pour passer la soirée, une bonne branlette et au dodo!...

14 novembre 2005

Frustrationhivernale
Ça y’est, il fait froid, l’automne est là. On se couvre plus, on sort le manteau, le blouson. Les vêtements chauds parcourent les rues de Paris.
Du coup, frustration pour moi qui aime à capter du regard ces jeans taille basse, très basse.
Dans le métro, les cafés, dans la rue, j'aime à suivre du regard ces ceintures qui arrivent à peine au milieu des fesses. J’attends, j’espére le geste de la main, le bras levé, le signe amical qui soulèverait le tee-shirt trop court, laissant apparaître un short multicolore ou rayé H&M ou DIM, la ceinture élastique d’un boxer permettant de jouer à deviner la marque: US, australien ousimplement grande surface. Qu'importe.
Avec beaucoup de chance on peut aussi découvrir, entr’apercevoir un haut de fessier prometteur, un petit Y adorable, désirable ! Et devant alors ! devant ? Un charmant nombril, quelques poils descendant vers…. On ne sait, on en rêve.

13 novembre 2005

film du samedi : MatchPoint
En quittant la « Grosse Pomme » pour Londres, Woody Allen fuit un conservatisme républicain malaisant autant qu'une carrière en panne d'inspiration depuis une décennie. Figés dans un comique répétitif, ses films ressassent une veine humoristique agréable mais désormais dénuée de surprise, en piochant dans le stock de ses productions d'antan. La duplication cède le pas à la création dans Match point où sa mise en scène gagne en densité et renoue avec la tonalité pessimiste de Crime et délits. Woody Allen offre au passage un bain de jouvence à son film : habitué à travailler la succession des plans et le cadrage, il nous fait la primeur d'un arrêt sur image puis d'un travelling latéral.
Mais s'il dynamite les codes esthétiques de sa réalisation, le cinéaste, en piètre voyageur (Tout le monde dit I love you est une de ses rares oeuvres tournée ailleurs que sur la côte est - à Venise et Paris, villes cinématographiques par excellence depuis Lubitsch) et en citadin maladif (il évolue presque exclusivement à Manhattan), filme Londres comme New York. Il déroule son glossaire géographique ordinaire, univers composé de musées, de théâtres et d'appartements chics. La Tate Modern n'y fait que remplacer le Moma, le Royal Opera le Met. Les villes se ressembleraient-elles toutes pour lui ?
Plus qu'un simple tour de passe-passe, le drame est affaire de géographie chez Woody Allen. La narration n'est que localisation et itinéraire. En empruntant l'ascenseur social, Chris Wilton (Jonathan Rhys Meyer), professeur de tennis mal né, sème la pagaille dans un damier où les déplacements sont synonymes de perturbations. Mais comme au tennis, les règles de jeu les plus strictes ont leur faille : quand le hasard s'en mêle, un let peut vous offrir la victoire. Ambitieux sans être arriviste, le tennisman tourne le dos à une carrière professionnelle qui n'a jamais vraiment pris forme et se résout à enseigner dans un club de sport upper class. La chance est au rendez-vous : Chris se lie au riche Tom Hewett (Matthew Goode) avant d'embraser le cœur de sa sœur, Chloé (Emily Mortimer). Mais bientôt la belle mécanique déraille : le sportif s'éprend de Nola (Scarlett Johansson), petite amie en titre de Tom. Le drame est en marche et prend des accents dix-neuvièmistes.
Au fond, Match point est une histoire de roturiers pris dans les mailles de la haute société, un combat entre la raison sociale et la passion que Jane Austen n'aurait pas reniée. Les Américaines divorcées y sont sulfureuses, les jeunes gens sont des « fans » d'opéra. Scarlett Johansson, en clone de Véronica Lake, est ainsi le piège sensuel de cette fiction, femme fatale à la recherche de « sa prochaine victime ».
Ultime perversion du film ou bien passion de lecteur virant au mimétisme ? Chris empreinte les mêmes sentiers que les personnages de Dostoïevski, romancier dont il connaît l'œuvre sur le bout des doigts. Avant de s'abîmer dans le remords et l'irréparable, ses amours adultérines revisitent les affres passionnels du cinq à sept et autre week-end écourté grâce à l'alibi mensonger d'une secrétaire.
Film pessimiste et cruel, Match point signe le début d'une période anglaise aussi inattendue que brillante. Chris est le dernier né d'une longue lignée de héros masculins mais le premier à ne pas être la découpe psychologique du réalisateur. En l'isolant de sa caméra, Allen montre un désarroi viril qu'on ne lui connaissait pas.
Critique : Nicolas Bauche

11 novembre 2005


DIVA

Renée Fleming, concert au TCE
Haendel,
Purcell
Alban Berg
Schumann
Voix sublime
Soirée merveilleuse

09 novembre 2005

THE WALL9/11/89

Tout le monde semble l’oublier mais aujourd’hui c’est le 16° anniversaire de la chute du mur de Berlin. La liberté, l’espoir, l’Europe réunifiée ; tout cela grâce à la pression du peuple, sans violence, juste la détermination pacifique d’hommes et de femmes aspirant à la liberté. Liberté d’expression, de mouvements ; liberté de travailler. Même mouvements en Ukraine et dans d’autres pays. Les peuples tôt où tard savent se libérer du joug des oppresseurs. Rien à voir avec ce qui se passe chez nous aujourd’hui .

GRANDMAMAN

Surprise! quand grand-père est mort, grandmaman a commencé à tout ranger, detruire, donner,... Dans une enveloppe, cachée au fond d'un tiroir, elle a découvert une enveloppe. Et, dans cette enveloppe, soigneusement et délicieusement rangé: une petite touffe de poils frisés, attachés avec un petit ruban rouge. des poils pubiens assurément! et ...assurément pas les siens!!!
quand nos grands parents nous apparaissent simplement humains.

07 novembre 2005


guerre civile?

Revue de presse internationale

[07 novembre 2005]
«Paris brûle» et la France vit sa plus grave crise depuis mai 68, conséquence directe des ratés de sa politique d'intégration,
estimait aujourd'hui la presse internationale, s'inquiétant d'une possible extension en Europe de la «révolte» des banlieues françaises.De la Pologne à l'Afrique du Sud, la Chine et les Etats-Unis, la presse accorde une large place, souvent en Une, aux émeutes qui secouent la France depuis plus de dix jours.
«Paris brûle», écrit le quotidien italien La Stampa. «Ce sont des gangs criminels comme dans le ghetto de Los Angeles en 1992, c'est le black out anarchique, une Nouvelle-Orléans sur Seine», renchérit le Corriere della Sera.Les groupes islamistes «n'y sont pour rien et peu de casseurs en appellent à l'islam pour justifier leurs attaques», assure le Wall Street Journal, qui estime toutefois que des groupes extrémistes pourraient vouloir récupérer le mouvement.
Le quotidien allemand Tagesspiegel (centre-gauche) paraît très isolé lorsqu'il souligne qu'«il faut garder son calme: Paris n'est pas Bagdad».Plusieurs journaux comparent la situation à la révolution étudiante de mai 1968. Il s'agit des «bouleversements les plus graves depuis mai 1968. Leurs effets peuvent être très graves et toucher toute l'Europe occidentale», juge le quotidien polonais Rzeczpospolita (droite).
L'insurrection risque de «se propager au reste de l'Europe», s'inquiète le journal portugais Correio da Manha, invitant «à réfléchir à l'exemple français». Le quotidien sud-africain The Star compare la situation en France et en Afrique du Sud et invite Johannesbourg à en tirer des leçons.


«Les autres pays craignent un phénomène de domino», constate le quotidien grec Elefthérotypia (centre-gauche). Car «la France est traditionnellement le point de référence, le baromètre de ce qui se passe ensuite dans les sociétés voisines», selon la radio espagnole Cadena Ser, la plus écoutée du pays.Pour L'Echo, quotidien économique belge, les émeutes en France traduisent «le désarroi par rapport à une situation économique difficile et le rejet d'une Europe de moins en moins proche des citoyens».
La presse autrichienne conclut à l'échec du «modèle français» d'intégration des immigrés.Dans cette France qui prône depuis les années 1960 «assimilation puis intégration», l'égalité des chances dans les banlieues est «une chimère pour la majorité des enfants», «taxés d'office du triple délit de faciès, d'adresse et de nom», estime le journal marocain des milieux d'affaires, l'Economiste.«La France s'est fait piéger par ses contradictions», juge La Tribune en Algérie.
Le quotidien tchèque Pravo (gauche) se demande ce que peut faire le gouvernement français, «à part envoyer l'armée contre les jeunes émeutiers».Face à la crise, certains journaux comme la Libre Belgique s'étonnent de «l'impuissance» du gouvernement.Pour le quotidien grec Elefthéros Typos (centre-droit), le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy est «dans l'oeil du cyclone» mais d'autres journaux s'en prennent au président Jacques Chirac.
Le quotidien allemand Frankfurter Rundschau (gauche) le compare à Louis XVI: «Qu'est-ce qu'attend le chef d'Etat? Commet-il une faute historique comme jadis Louis XVI qui, commentant les nouvelles inquiétantes émanant du peuple, posa d'une manière sceptique à ses conseillers la question: 'Alors il s'agit d'une révolte?' pour qu'on lui réponde: 'Non votre Altesse, d'une révolution !».Deux quotidiens espagnols estiment toutefois que le président français a pris «le commandement de la crise» (ABC, droite) en fixant «la restauration de l'ordre» comme priorité (El Pais, centre-gauche).

05 novembre 2005

L.se rase les couilles



L. mon frère de cœur, "que j'aime" est passé me voir à la maison. Tout fier, il m’annonce s’être rasé les couilles !! il est sûr que ça va plaire aux filles; faut dire que sa femme vient de le quitter; enfin, c'était avant l'été..
Naif que je suis ; je n’imaginais pas les « heteros de base » avoir ce genre de fantasmes. J’ai mis un moment avant de lui demander de me montrer… je suis sûr qu’il souhaitait le faire alors qu’il me décrivait avec force détails ce qu’il avait fait et comment il avait fait. Alors, je lui ai demandé de me montrer.. Il s’est exécuté sans aucune hésitation. Il a soulevé son sweat shirt, et baissé son pantalon. Ce délicieux couillon s’est entièrement rasé l’aine, le pourtour de la queue, les couilles ! « ça rallonge, m’a-t-il dit,… » je l’aime mon hétero de base !! :-)

04 novembre 2005

ENVRAC:lecturesdeVacances

william Maxwell
au revoir à demain

bof, bof




Joël Egloff
L'etourdissement
pp. 57-58 :« Les jours de repos, coûte que coûte, faut se changer les idées. J’en connais qui vont pêcher, le dimanche à l’aube, du côté de la rivière qui mousse. Bortch en fait partie. Ça mord bien là-bas, paraît-il. Peu importe l’heure, le temps, la lune, même pas besoin d’appâter, les poissons font pas de manières, ils sont pas compliqués, on peut même gueuler ou sauter sur la berge, si on veut, ça les dérange pas, au contraire. Et si on n’a rien à piquer au bout de son hameçon, c’est pas grave non plus, faut pas s’en faire. Il suffit de mettre sa ligne à l’eau et dans les secondes qui suivent, le bouchon plonge immanquablement. Ils sont pas plus stupides qu’ailleurs, les poissons, c’est pas ça, tout ce qu’il veulent c’est qu’on les sorte de l’eau, qu’on les tire de là.Dehors, ils respirent beaucoup mieux d’un coup, et puis ça soulage leurs brûlures et leurs démangeaisons, alors ils sont contents. Après on peut bien faire ce qu’on veut avec eux, les laisser crever sur l’herbe ou leur cogner la tête contre une pierre, du moment qu’on les remet pas à la rivière parce qu’ils sont trop petits ou pas beaux, c’est tout ce qu’il demandent. Ils sont pas exigeants.En passant, je m’arrête quelquefois pour discuter avec les pêcheurs.– Ça mord pas trop ? je leur demande pour entamer la conversation.– On va pas se plaindre, ils me répondent. »
La méthode miraculeuse de Félix Bubka,David Sandes
Depuis qu'il est enfant, Bram a été élevé par sa mère, excellente musicienne hollandaise, dans l'idée qu'il serait un jour un grand pianiste. Elle ne jure que par la méthode " miraculeuse " de Félix Bubka, un musicien hongrois, inventeur d'une technique très particulière du doigté. Devenu adulte, Bram a un jour envie de voyager et il part pour la Hongrie, avec l'idée de visiter la maison natale de Bubka. Et c'est l'amour qu'il rencontre, à Budapest, en la personne de Luc, un Français - " le début de quelque chose de beau ". Bram décide de venir s'installer à Paris avec Luc. Se succèdent alors des chapitres assez brefs, pétillants de vie et d'humour, sur leur vie à deux. Ils ne sont d'accord sur rien, se disputent, se réconcilient. Ils s'aiment… Il y a l'alcool, un peu de drogue, les copains, les voisins, l'amour encore… Mais Bram va aller peu à peu de déceptions en échecs, tant dans sa vie professionnelle que dans sa vie privée. " Le bonheur n'était pas dans le pré. Je suis toujours épris de Luc, même s'il n'est plus là. " Il est extrêmement difficile de " raconter " ce roman. Ce qui frappe, d'emblée, c'est la construction, très visuelle, très " filmique ". Les scènes sont courtes, se suivent à un rythme très soutenu. Et la langue est remarquable, fluide, rapide, en adéquation parfaite avec, précisément, cette construction. Elle fourmille d'images, de trouvailles de style. Et, très important, l'humour est omniprésent. Il est rare de rencontrer une langue pareille dans un premier roman. Que David Sandes sache écrire, nul ne peut en douter. Un remarquable manuscrit.

03 novembre 2005

S.ledépart

O. a décidé de partir travailler en Espagne, monter sa boite avec des amis. Tes études terminées tu trouvais intéressant pour ton CV d’avoir une expérience internationale ; tu souhaitais donc partir aussi. Tu voulais rejoindre O. , bien entendu. Tu voulais aussi mettre fin à cette situation ; tu avais bien sûr raison. Notre amour était trop fort et ne pourrait se satisfaire longtemps de baisers volés, de 5 à 7 et surtout de mensonges envers nos compagnons, nos amis, notre entourage. Bien entendu tout le monde voyait bien ce qui se passait, tous gardaient silence, attendant de voir comment tout cela allait se terminer.
Les jours passaient qui nous rapprochaient inexorablement de la séparation ; nous n’en parlions jamais mais c’était et grandissait entre nous.
La veille de ton départ, nous sommes allé dîner avec R. & M. au bord du canal ST. Martin, il faisait une chaleur épouvantable, nous étions faussement enjoués, riant de rien et de tout ; nous parlions très fort, trop fort. Sur le chemin du retour, sur la banquette arrière de la voiture, ta jambe pressait la mienne. Un terrible orage s’est abattu sur Paris, tu as pris sans mot dire ton cellulaire et tapoté un texto ; le mien à vibré… « Viens, je te veux, je t’attends,… ».
R. m’a déposé devant chez moi sous une pluie battante, dans la pénombre de la voiture, je ne voyais que tes yeux brillants essayant de deviner ma réponse.
A peine, la voiture partie et sous un déluge d’eau, je me suis mis à la recherche d’un taxi impossible à trouver par ce temps. Je me suis résolu à me rendre chez toi à pied. Je suis bien entendu arrivé trempé jusqu’à l’os ; tu as ri, fier de ton succès de ton pouvoir sur moi. Tu m’a dévêtu, enlevé ces vêtements dégoulinants et essuyé tendrement avec une serviette.

Tes caresses étaient délicieuses, je n’avait pas envie de faire l’amour, je serais bien resté toute la nuit ainsi à nous caresser doucement, avec les yeux, les mains la langue ; comme pour inscrire chaque parcelle de l’autre au plus profond de nos mémoires. Je regardais et caressais ta queue, ton ventre, ton cul si souvent aimés. Je caressais ta peau si douce si souvent parcourue. Je reniflais tes épaules, sous tes bras, ton cul, toutes ces odeurs familières, aimées. Ta queue parfaite pour moi, comme faite pour moi, pour ma bouche, pour mon cul. Ton cul, musclé et velu, si doux à mes mains, ta rondelle si souvent, délicieusement offerte, quand te reverrais-je, comment serons nous l’un sans l’autre à 2000 km de distance ?
Nous avons fait l’amour, longuement, rageusement. Tu m’as baisé, Madonna donnant la cadence, tu m’attirais régulièrement vers toi en me tirant par les cheveux, tu me labourais le visage, les oreilles de tes dents. Je voulais être ta chose. Je t’ai demandé de me jouir sur le visage, je voulais avoir la gueule pleine de ton sperme. Je voulais une dernière fois en avoir le goût.
Pour finir, tu t’es empalé sur ma queue ; j’ai joui très vite, trop vite, seule fausse note de cette soirée.
J’aurais voulu passer cette dernière nuit avec toi, dans tes bras ; tu n’as pas voulu, tu voulais rester seul. Je suis donc rentré chez moi après avoir enfilé mes vêtements encore trempés ; seul dans les rues de Paris, à 4h30 du matin, je pleurais, de bonheur et de désespoir, seul, je pleurais.
Le lendemain, jour de ton départ, j’ai quitté mon bureau en début d’après midi, j’ai appelé un taxi et suis venu te chercher av. de l’Opéra pour t’accompagner à ton avion. Nous avons fait le trajet vers Roissy sans un mot, main dans la main.
Au terminal, nous avons attendu l’heure de départ, l’un contre l’autre enlacés, nous nous embrassions, indifférents aux regards des autres. Tu pleurais, moi je résistais ; tu me demandais de te promettre de t’appeler souvent, de tout te dire, tout te raconter ; ne pas perdre le fil, pour continuer de se connaître, pour ne diverger, devenir des inconnus au détour de nos routes ; je promettais tout en te serrant très fort dans mes bras.
Dans le taxi du retour, en route vers mon bureau, vers mon quotidien, enfin, les larmes sont venues. J'aurais voulu me refugier dans ta chambre, retrouver les draps de ton lit,. pleurer
Je t’ai envoyé un banal SMS "je t’aime", tu le recevrais à ta sortie d’avion à Madrid.


S. est de retour "5" ,S. est de retour "4" ,S. est de retour "3" ,S. est de retour"2" ,S. est de retour "1"

01 novembre 2005


VacancesRetaises

Au pays de Jospin, le vélo est roi. Tous les bobos parisiens, tous les NAP (Neuilly, Auteuil, Passy) amènent leurs enfants, passant de la « bétaillère à catho » aux pistes cyclables. L’église St Etienne d’Ars propose des prières du soir animées par le renouveau charismatique.
Le petit cimetière, propose comme tous les cimetières d’Europe, ses tombes oubliées même le 1° novembre et la débauche de chrysanthèmes pour les autres. La mode « minimaliste » importée de Paris, galerie Tsé Tsé et Conran shop gagne également cet endroit pourtant secret ; les bobos ne sentent ainsi chez eux.