13 janvier 2021

Low rise jean


La rame était bondée. Comme souvent maintenant, les strapontins restaient occupés par des êtres indifférents, le regard vide. Indifférents aux autres pressés dans le peu d'espace restant, indifférents à tout. La chaleur épouvantable faisait coller les vêtements à la peau. L'air était chargé de multiples parfums, parfums rares et odeurs corporelles mêlées. L'enfer.
Tu es rentré à Concorde.
Jean taille basse "Diesel", un corps trapu, des pectoraux saillants dans un tee-shirt blanc, une étoile de David posée dessus; des cheveux noirs coupés très courts et tes yeux bleus posés sur ton visage si pâle; visage resplendissant, éclaboussant de sensualité tout autour de toi. Tu exhalais le sexe… Ou étais-je le seul à le sentir? Tu t'es glissé tout près de moi, me tournant le dos. Tu t'es accroché d'une main à la barre, soulevant alors ton tee-shirt si court….. posé sur ton jean " so low".. m'offrant ainsi, d'un coup, la splendeur du bas de ton dos, la tranchée délicieuse de ta colonne vertébrale, les petits triangles là, juste au dessus des fesses et, sous la ceinture de ce jean, que tu portais à même la peau, ce petit "v" marquant les premiers contreforts de ton cul,… si près de moi. En un instant, ma bite s'est retrouvée enserrée dans mon caleçon trop étroit, je crevais d'envie de glisser ma main entre le tissu de ton "Diesel" et ta peau; caresser ton cul, parcourir la rainure de tes fesses; peut-être être y pénétrer. J'aurais voulu aussi que tu te tournes, me permette de voir, découvrir, sur la peau blanche de ton ventre, les premiers poils de ton pubis, peut être le début de ta verge. J'aurais voulu que cette rame se remplisse encore, t'obligeant ainsi te coller encore plus à moi.
Tu as du sentir le poids de mon regard insistant ou peut-être plus sûrement l'odeur de mon désir. Tu as tourné légèrement ton visage vers moi, une lueur complice au fond de tes yeux éclairant ton regard.
Nous sommes sortis tous deux à Saint Lazare; je t'ai suivi sans un mot, à quelques pas. Tu marchais vite, sans jamais t'assurer de ma présence; sûr de toi.
Le Printemps de l'homme était bondé, tous à tripoter les chemises, cravates et autres accessoires masculins. Les soldes d'été.
Au dernier étage du magasin, sur le coté du World Café, tu as tiré une porte coulissante menant à des toilettes discrètes et larges, sans doute adaptées aux handicapés. Tu n'as bien évidemment pas fermé la porte! Comme si tu savais exactement ce que je cherchais, tu as fait mine de te débarbouiller me laissant ainsi la liberté de glisser ma main dans ton jean. Ta peau était douce, tes fesses bien fermes, la chaleur ambiante, le coton épais de ton jean, avaient laissé se poser une douce humidité sur les poils de ta raie que j'entrouvrais de mes doigts un peu tremblants. Je me suis collé à toi, mes lèvres se sont posées sur ta nuque rasée de frais tandis que mon autre main partait à la découverte du devant. Devant: un nombril posé sur un ventre plat et dur d'adolescent, une peau douce recouverte d'un très léger duvet à peine perceptible au bout de mes doigts; et puis ton pubis, les premiers poils, contreforts de ta queue que très vite j'ai saisi: déjà dure, déjà bien comprimée dans le tissu pourtant ample de ton pantalon.
J'ai déboutonné ton jean, il n'a pas fallu beaucoup de temps pour qu'il glisse sur tes chevilles, m'offrant ainsi la merveilleuse vue de ton dos cambré, de tes fesses bien fermes et merveilleusement creusées. Sans attendre, il me fallait goûter, recueillir sur le bout de ma langue, moissonner tes précieuses perles de sueur. Ma langue fouillait maintenant ta raie, explorait ta rondelle. Le fumet de ton corps, de ton intimité me remplissait les narines, m'encourageant à aller encore plus profond en toi. Ma langue parcourait maintenant l'entrejambe. Mon visage déjà rencontrait tes couilles, flasques, comme ramollies par la chaleur étouffante; agrippé au lavabo, tu gémissais doucement. Il me fallait ta bite. Je t'écartais les jambes afin de pouvoir me faufiler devant toi. Ta queue était maintenant bien tendue au dessus de mon visage. Tu as jeté un regard vers moi, vers ma bouche déjà tendue, entrouverte, attendant l'offrande. D'une main, tu as approché ton gland de mes lèvres, je l'ai immédiatement englouti. Ta queue était fine et longue. Nerveuse aussi, parcourue de grosses veines injectées de sang. Un prépuce sans doute trop court, laissait ton gland découvert, comme tuméfié par la tension. Je le laissais me râper le fond de la gorge à chacun de mes mouvements. Tout en te suçant, je t'ai tendu deux doigts afin que tu les humecte copieusement d'un peu de ta salive: je voulais aussi explorer ton cul. Ce fut aisé, tes jambes bien écartées malgré le jean tombé sur les chaussures, tu résistas à peine quand le premier doigt te pénétra, tu gémis encore plus quand le second vint.
Ta queue était maintenant dure à se rompre, tandis que, des deux mains tu inscrivais à ma tête le rythme à tenir, tandis que ma langue s'affairait sur ton gland, ton frein, tandis que je m'efforçais de t'engloutir au plus profond de ma gorge, mes doigts explorait ton cul d'un mouvement frénétique. Je savais que tu allais bientôt venir, je voulais que cela soit dans ma bouche, sur mon visage. Je ne te connaissais pas, je sais, il ne fallait pas, je le sais, mais j'avais envie de sentir ton sperme chaud sur mon visage, dans ma bouche; je voulais en connaître le goût, l'âpreté.
Et puis soudain, tu t'es accroché encore plus violemment à mes cheveux, tes fesses se sont resserrées sur mes doigts et tu es venu, dans un long spasme, dans un long gémissement contenu. Tu m'as recouvert le visage de ta semence. Nous sommes restés ainsi quelques instants sans un mouvement, comme pétrifiés. Et puis tu t'es baissé, regardé mon visage couvert de ton sperme et tu as souri, visiblement heureux; alors, tu m'as embrassé et léché goûtant avec moi ta semence mélée à ma sueur. J'ai ri, nous avons éclaté de rire. Tu m'as essuyé le visage et puis remonté ton pantalon.
Sans un mot, sans échanger nos noms ni quoique ce soit, nous nous sommes séparés. Ma queue au fond de mon caleçon me faisait mal, je n'avais pas joui, j'avais juste donné du plaisir à un inconnu. J'avais faim.
Dehors, les gens s'affairaient toujours sur les vêtements, il faisait chaud.




2 commentaires:

  1. Je suis rassuré. Quel retour!

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  2. Anonyme12:59 PM

    Très très belle histoire... On en veut d'autre.... Le talent est intarissable à ce que je vois !!
    :-)

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