Ils avaient loué un grand appartement au centre de la station balnéaire. Cela leur permettait de partager le loyer tout en bénéficiant de conditions de confort appréciables impossible à avoir seul. En outre cela leur donnait l'occasion d'être ensemble et de bien rigoler.
Y. Était du matin et avait hâte de rentrer pour prendre une bonne douche et se relaxer un peu. Il faisait une chaleur épouvantable , il était en nage, sa chemise lui collait à la peau et l'odeur de sa sueur mêlée à l'odeur de graillon et friture l'indisposait. L'appartement était frais et hormis N. qui était de repos cet après midi là, vide. Il s'en félicita, il avait besoin de calme et il se réjouit de pouvoir prendre tranquillement une bonne douche en prenant tout son temps. La salle de bain était spacieuse, lumineuse et disposait d'une douche géante à l'italienne. il salua rapidement N. qui se prélassait en slip sur le lit de la "master bedroom" qu'il fallait traverser pour rejoindre la salle de bains.
Y. se dévêtit et se glissa avec délectation et soulagement sous le jet vigoureux de la douche. La fatigue de la journée de travail s’évanouissait avec les gouttes qui coulaient le long de son corps. Il restait ainsi, simplement sans bouger. Le jet de la douche frappait énergiquement son sexe qui, mécaniquement, se durcissait lentement. Il avait envie de se branler, de laisser l'eau stimuler son gland. Il aimait bien d'ailleurs ces branlettes de douche, surtout après une journée harassante à courir des cuisines à la salle de restaurant, à supporter l'indifférence des clients voire leur grossièreté.
N. de son côté se demandait ce qu'il pouvait faire aussi longtemps dans la salle de bain. Y. ayant laissé la porte ouverte, il entra et le vit, toujours sous sa douche.
Il vit aussi qu'il se donnait du plaisir. Il s'aperçut enfin, qu'il avait un beau corps et il le désira ardemment. Aucun des collègues avec qui N. partageait l'appartement ne savait qu'il était gay et bien entendu il ne savait pas si Y. en était ou pas mais la scène -un beau mec qui se branle sous la douche- l'excitait au plus au point et le poussait à prendre tous les risques. Déjà sa queue tendait à rompre le tissu de son slip. Il se lança, advienne que pourra, les hormones avaient pris le contrôle, il se déshabilla prestement et se glissa derrière lui sous la douche.
Il vit aussi qu'il se donnait du plaisir. Il s'aperçut enfin, qu'il avait un beau corps et il le désira ardemment. Aucun des collègues avec qui N. partageait l'appartement ne savait qu'il était gay et bien entendu il ne savait pas si Y. en était ou pas mais la scène -un beau mec qui se branle sous la douche- l'excitait au plus au point et le poussait à prendre tous les risques. Déjà sa queue tendait à rompre le tissu de son slip. Il se lança, advienne que pourra, les hormones avaient pris le contrôle, il se déshabilla prestement et se glissa derrière lui sous la douche.
- Tsss... reste tranquille, je vais te savonner le dos et te masser, tu verras cela va te relaxer.
Y. se laissa faire. Il sentait les mains savonneuses de N. parcourant, caressantes, son dos. Effectivement c'était bon, il n'en bandait que plus fermement tout en redoutant que N. s'en aperçoive...même, même s'il sentait son corps de plus en plus proche du sien, même s'il lui semblait que le sexe de N. frôlait maintenant ses fesses.
- tu sais, tu peux continuer à te branler, dit-il , je vais t'aider à te relaxer, laisse-toi aller...
Tout cela l'effrayait mais il sentait bien, à son corps défendant, qu'il y prenait plaisir et.. . qu'il bandait de plus en plus dur.
N. Sentait la fermeté de ses muscles au bout de ses doigts. Il en dessinait les contours tout en s'aventurant de plus en plus bas; la forme du trapèze, les reins, le bas du dos et cet endroit si particulier qui marque la naissance des fesses. Déjà son gland décalotté par son érection, caressait la raie de ses fesses. Y. le sentait-il? En tous cas il ne disait rien, ne bougeait pas, seul un léger tremblement semblait témoigner d'un éventuel intérêt; bandait-il encore, l'avait-il écouté et était-il encore en train de se masturber ? Il n'osait pas encore vérifier...
Y. maintenant tremblait de tout son corps. Tous ses pores entraient en communion avec ceux de N. et alors que ses mains lui caressaient les fesses dans un mouvement ferme et circulaire qui ne laissait aucun doute sur les intentions de son compagnon, alors, sans se retourner, il tendit les bras vers lui, les posa sur ses fesses et d'un geste, il fit comprendre à N. qu'il se rendait.
- ne t'inquiète pas, tout va bien se passer, ce n'est que du bonheur. De la douceur. .. Puis, lui mordillant l'oreille, lui glissant des mots doux, des mots excitants, ses mains déjà s'aventuraient entre ses fesses, déjà un doigt lui caressait la rondelle, ce doigt se frayait un passage. Y. se laissait enivrer par les mots apaisants que N. lui susurrait à l'oreille. Les yeux fermés, les mains calées sur les fesses de N. et accompagnant ses mouvements, il concentrait son attention sur ce doigt qui flattant son trou du cul , lui faisait connaître des sensations jusque alors inconnues. En cet instant précis tout son être se trouvait rassemblé en cet unique endroit . Ses muscles réagissaient aux attentes et aux sollicitations de son compagnon, se dilatant peu à peu, ils lui facilitaient l'entrée. Bientôt, deux doigts exploraient des terres à ce jour jamais déflorées. Vaincu, conquis, il se surprenait à souhaiter une conquête plus totale encore. Il était prêt à s'abandonner, au don de soi.
N. Était au bord de la jouissance. Son sexe battant contre son ventre, ses veines gonflées à rompre, lui faisait mal. Il n'en revenait toujours pas, ni d'avoir osé cette approche ni de la réaction de Y. qui visiblement se découvrait aujourd'hui et se donnait sans retenue aucune. Ses doigts allaient et venaient sans difficulté aucune et il pouvait voir à la cambrure que Y avait naturellement adopté, à l'orifice qu'il entrevoyait, que tout son corps n'attendait plus que le coup de grâce. Il guida son gland décalotté, tuméfié, entre les deux fesses de son compagnon qui instantanément, écarta les jambes et se cambra encore plus.
Il faillit défaillir quand il sentit le sexe de N. entre ses fesses puis entrant en lui . La douleur, certainement mais très vite un plaisir inouï de sentir en lui L'autre, sentir le ventre de son compagnon tout contre ses fesses, de sentir la pression de ses mains sur ses hanches. Savoir qu'il était profondément en lui, la pression sur ses organes à chaque coup de reins; doucement tout d'abord puis de plus en plus rapide, l'emportait au bord de l'extase. Jamais il n'avait connu cela. Enfin il savait ce qu'il était, enfin il comprenait pourquoi ses rares expériences passées avec les femmes se soldaient toujours par de la déception. N. tout en le pénétrant hardiment, branlait sa longue queue et rêvait déjà de l'avoir bien profond. .. mais pour l'heure, il était déjà au bord de l'orgasme et se retenait comme il pouvait pour ne pas venir trop vite, pour jouir de concert.
Bientôt sentant son compagnon prêt à venir, il se laissa aller et de deux coups de reins, dans un long et profond cri, il se figea tandis que ses spasmes offraient sa semence aux entrailles de son compagnon. Alors au bord des larmes, Y. couvrit de sperme le carrelage de la douche.
Ils restèrent un long moment dans les bras l'un de l'autre, Y. n'en finissant plus de pleurer de bonheur. Tout à son premier orgasme et la découverte de soi.
13713
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire