12 octobre 2020

découverte de New-York


Le taxi s’est enfin arrêté. Nos sacs sortis du coffre, la course réglée, nous nous sommes retrouvés enfin seuls, au milieu de la rue. Une légère pluie couvrait de fines gouttelettes mes lunettes. Les néons clignotants et multicolores se reflétaient sur le bitume humide. Où sommes-nous ? En levant le nez, nous découvrons l’immensité de l’empire state building. Taxis jaunes, fumées sortant comme par magie du sol. Pas de doute c’est comme nous l’attendions. Nous sommes partis au hasard, droit devant, à la recherche d’un hôtel, complètement absorbés par l’instant, tentant de graver en nos mémoires cet assemblage complexe et grisant d’odeurs, de bruits, de lumières.
Devant nous le YMCA, majestueux et lugubre à la fois. Nous entrons, prenons une chambre, une cellule devrais-je dire tant celle-ci est réduite à l’espace vital minimum ; deux lits étroits superposés, une petite table, une bible posée dessus , une petite fenêtre sur une cour sombre et sale.
L’immeuble résonne de bruits étranges. Des cris, des radios qui diffusent des musiques multiples, des matchs. Des canettes tombent régulièrement des étages supérieurs dans la cour intérieure ; impossible de dormir la fenêtre ouverte malgré la chaleur de cet été new-yorkais. Une douche s’imposait. Effacer la fatigue du voyage, effacer les traces d’avant, de  la vie d’hier encore, peut être devenir un homme neuf dans cette mégapole de tous les espoirs.
Les douches sont communes à l’image des douches de prison, telles que l’on peut les voir dans les films en tous cas. Carrelage blanc du sol au plafond, quelques cabines sans portes, un grand espace commun équipé d’une dizaine de pommeaux de douche.

Je me suis déshabillé, craignant comme un gosse, que quelqu’un vienne me rejoindre. La vapeur rapidement remplit la pièce sous une lumière blafarde. Le clapotis de l’eau résonne sur ces murs humides. Soudain quelqu’un. Un gars plutôt carré en uniforme de gardien s’est approché du banc et commence à se dévêtir sans trop prêter attention à moi. L’eau brûlante coule sur moi, je sens la fatigue di
sparaitre, une douce torpeur m’envahir tandis que je frotte énergiquement, frénétiquement devrais-je, dire mon corps ; à en faire rougir la peau, comme pour muer, comme pour tourner une page de vie.
Le bassin recouvert d’une serviette l’homme fait son entrée. Sans me jeter le moindre regard, sans un mot, il pose sa serviette, et se glisse sous la pomme de douche en face de moi. Je ne veux pas le regarder, mais ne puis m’empêcher de jeter des regards furtifs vers lui. Mon dieu ! C’est un colosse ! Sa queue est énorme. Ne pouvant quitter des yeux son engin, je panique à l’idée qu’il s’en aperçoive; surtout que, sans que je n’y puisse rien, mon sexe durcit doucement mais surement. Voici qu’il me regarde, qu’il me parle. Je ne comprends rien à ce qu’il dit mais son regard et ses gestes me tendant sa queue sont éloquents. Il s’est approché de moi et sans aucun préambule, s’est saisi de mon sexe et de mes couilles les soupesant tout en commentant copieusement la scène. Mes « sorry I don’t understand, I’m french » de crevette affolée ne faisant que le faire sourire et, sans doute l’excitait encore plus. D’une main, il s’est alors saisi de ma tête et, tout en la rapprochant sans ménagement de son bas-ventre m’a demandé de sucer sa « fucking big dick » ; 
ça j’avais compris…. Soudain, l’éclairage violent de la salle de douche s’est éteint, sans doute piloté par une minuterie ; seule la lumière bleutée des lampes de secours et de la nuit new-yorkaise qui filtrait par les vasistas éclairait maintenant la scène.
Son sexe maintenant énorme allait et venait, à son rythme dans ma bouche et ma gorge. Pendant ce temps penché sur moi, sa main libre s’affairait sur mon cul, me tapotant les fesses, flattant mon troufignard qui finalement en redemandait. Je prenais goût à l’aventure. L’entendre marmonner des insanités que je ne comprenais pas, sentir sa poigne ferme pousser sans relâche sa queue dans ma gorge, sa bite enfin, si dure, les veines gonflées bien saillantes glissant sur mes lèvres, veineuse, mon troufignon devenu fort accueillant par tant de flatteries.
La situation, inattendue en cette fin de journée de travail, visiblement lui plaisait, mon zèle pas forcément anticipé et sa preuve irréfutable, mon œil de Gadès bien ouvert à ses doigts experts, l’excitait au plus haut point. En un instant il m’a arraché de mon labeur, s’est penché sur moi et a commencé à malaxer fermement mes fesses. Je sentais ses lourdes couilles et son sexe massif battant contre mon dos tandis que ces doigts maintenant écartaient avec énergie ma rondelle.
Je sentais mon cul complètement dilaté attendant goulument qu’il daigne m’empaler de son superbe instrument. Je gémissais, même si par moment il me venait à l’esprit la crainte de plus en plus fugace d’être surpris, je gémissais, tout au plaisir qu’il me donnait.
Quand il m’a senti prêt à le recevoir, me laissant à genou sur le sol humide de la douche, les cuisses bien écartées, le visage contre terre, il est allé chercher une capote dans son sac posé sur le banc et m’a sans difficulté profondément embroché, m’arrachant quand même un long gémissement.
Sa bite allait et venait en moi, je sentais à chacun des coups de butoir, ses cuisses musculeuses et puissantes cogner contre moi.
De temps en temps il extrayait son sexe quelques instants comme pour mieux jouir du spectacle de mes entrailles béantes Puis d’une tape sur les fesses, il reprenait son ouvrage.
Après cette longue séance de béate humiliation, il m’a demandé de me lever, il m’a collé contre le mur me demandant de m’empaler par mes propres coups de rein sur son sexe dressé. Enfin, me soulevant littéralement pour me suspendre à la paroi de la douche et grâce au poids de mon corps, j’engloutissais chaque millimètre de son sexe m’arrachant à chaque fois un profond gémissement de plaisir.
Après un long moment d’éternité, épuisés, au bord de l’orgasme, nos corps se sont séparés ; il souhaitait jouir sur moi, sur mon visage dans ma bouche. Nous nous branlions frénétiquement de concert. Il marmonnait d’une voix roque sans doute des insanités que je ne comprenais pas mais qui alimentaient mon plaisir. Soudain, dans un long spasme, une longue giclée est venue frapper mon visage. J’ai joui à mon tour tandis qu’il passait sa queue sur mon visage le badigeonnant ainsi de son foutre copieux.
Nous  nous sommes lavés en silence ; il a quitté la pièce, ceint de sa serviette, me gratifiant d’un rapide et froid « see you around ». 10812

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