La musique. Les spots. Des flashs au rythme des battements ; mon corps tout entier vibre, raisonne, caressé, pénétré par le son qui sort en rafales des enceintes qui bordent le dance floor.
Je danse, je navigue ? Porté par Paul Van Dike. Des corps inconnus, effleurent mon corps. Je m’occupe de moi, en communion avec la musique, en communion avec MOI.
Seul avec cette caresse musicale ; halluciné, possédé. Le Dieu ce soir c'est Moi; entouré de centaines d'autres dieux.
Je te vois, je te vois dans ton monde à toi, mais étrangement près de moi. Tu danses, tu tournes autour de moi. Oui, tes gestes peu à peu se conjuguent avec les miens. Ton torse moulé par ton t-shirt trempé de sueur, épouse mes mouvements, tes bras dessinent dans la pénombre multicolore comme une réponse à ma gestuelle syncopée. Pourtant, tu ne me regardes pas, les yeux mi-clos, tout entier livré à ton plaisir égoïste, tout entier avec la musique.
Tu tournes autour de moi, peu à peu plus près ; si près que ton odeur aigre, l’odeur de ton corps trempé de sueur, m’enveloppe et peu à peu m’enivre. Tu m’effleures, maintenant, oui tu lèves la tête vers moi et me sourit. Tes cheveux mouillés, dispersent à chacun de tes mouvements une fine pluie ; brillants de toutes couleurs, qui irradient tout autour de toi, de moi, de nous. Maintenant c’est clair, tu danses avec moi, tes mains sur mes hanches, nous unissons nos univers, nos solitudes. Je te regarde enfin. L’instant d’avant, je t’ignorais, j’évitais soigneusement ton regard et t’épiais. Maintenant, nos yeux se sourient, tu m’excite et ils te le disent. Maintenant mes mains, sous ton tee-shirt, caressent ta poitrine, ton dos, tes hanches; en rythme.
Je porte mes mains à mes cheveux, mes mains sont humides de ta sueur se mélangeant à la mienne ; je frotte mon visage avant de te revenir. C’est clair, nous ferons cette nuit, quelques pas ensemble, cette nuit, nos destins se croiseront.
Nous quittons cet endroit ; combien de mots avons-nous échangé ? Si peu, juste des sourires et le langage des yeux. Dans les rues de Paris, matinal et désert. Tu me lances des mots de désir, un désir qui raisonne haut et fort contre les pierres des immeubles, contre le sommeil des parisiens endormis, témoins de ton excitation.
Vite un taxi, vite chez toi ou chez moi qu’importe mais un toit, un lit pour se donner l’un à l’autre. Soudain, tu m’arrêtes, tu te jettes à l’assaut de mes 188cm, tu t’accroches à mon cou, tes jambes m’enserrent. Je suis obligé de te retenir par les fesses. Mes mains sur ton petit cul, premier baiser. Tu veux, là tout de suite, contre cette voiture garée là, dans cette ruelle silencieuse et déserte, tu veux. Tu déboutonnes ton pantalon. Tu m’offres au regard si ce n’est plus, ta queue superbe. Tu ris, tu ris aux éclats, surpris par ta propre insolence, amusé de ma gêne.
Un taxi s’approche, là sur le boulevard. Vite, tu remets difficilement ta longue verge dans ton boxer, tu reboutonne ton falze.
Il nous mène chez toi, tandis que tu conduis dans la pénombre de la voiture, ma main vers ta braguette restée ouverte, ton sexe déjà bien raide. Premier contact, je vais l’aimer, je vais t’honorer. Sous le regard (blasé ?) du chauffeur, je t’embrasse fougueusement, j’envoie ma langue combattre au plus profond de ta bouche.
Nous avons monté quatre à quatre les 7 étages qui menaient à ton minuscule appartement sous les toits. Tu riais si fort, tournant autour de moi, comme un chiot tout excité ; précipitant ta bouche contre la mienne, me déboutonnant la chemise à chaque passage ! J’étais fou, j’étais dans ton jeu, avec toi. Je sentais ma queue prête à exploser dans mon caleçon, excité par tes petites morsures, la vue de ton torse sous la chemise à moitié ouverte, ta bite toujours dehors, dressée maintenant. Nos rires ont du réveiller tout ton immeuble !
Ta chemise, j’ai fini par te l’arracher tandis que tu tentais d’ouvrir la porte de ton appartement, j’avais une envie folle de te mordre la nuque, de te soulever tes cheveux et de te mordre.
Nous nous sommes retrouvés sur le sol, riant aux éclats tout en essayant de nous déshabiller mutuellement, pressés que nous étions de nous retrouver enfin l’un et l’autre.
Et puis, le silence, ces profonds tremblements, le froid qui vous gagne juste avant; avant de découvrir l’autre, avant d’être soi et lui, enfin.
Nus sur le parquet, nos fringues tout autour de nous, nous nous sommes caressés. Doucement, mes yeux, mes mains, ma bouche, tes yeux, tes mains, ta bouche, parcouraient nos corps, nos chairs de poules.
Brillant de sueur, ta fine queue dressée contre ton ventre, le regard tout d’un coup sérieux, tu t’es levé et tu m’as fait signe de te suivre.
Ton lit encore défait, trônait dans une pièce tout en désordre. Des fringues, des bouquins, des Cd partout. Dans la pénombre de cette chambre, juste éclairée par une petite lampe de chevet recouverte d’une serviette, ton corps dans les draps défaits. Ton corps qui m’attends pour m’étreindre, se mêler au mien. Je suis venu vers toi et tandis que mes mains caressaient tes cuisses humides, j’ai déposé un doux baiser sur ton gland, ton gland où perlait une goutte de toi. J’avais envie de toi, maintenant, sauvagement j’avais envie de toi. Plus encore, de te posséder, de te baiser.
Je t’ai retourné, presque violemment. Ma bouche, Profondément, longuement, ma langue ont exploré ton cul, tes couilles. Longtemps, pour te préparer à moi, longtemps, jusqu’à ce que tes petits râles de plaisir deviennent de petits râles de supplique. Alors, d’un doigt et puis de deux, je suis venu à toi, ton dos cambré, le sillon profond de ta colonne vertébrale face à moi, je t’ai pénétré. Ma longue et épaisse queue est entrée en toi d’un bloc tandis que tu émettais un long râle, juste un long râle, peut être de soulagement.
Ce fut sauvage, je te baisais. De vrais coups de butoir, comme j’aime les recevoir mais comme je n’ai vraiment pas l’habitude de donner ; les mouvements de ma queue, voir ma chair gonflée de sang disparaître dans ton cul m’excitais prodigieusement, je pensais, savais( ?) que c’était cela que tu attendais de moi : un instant de possession.
J’allais exploser et je voulais que cela dure, mettre un arrêt à ce jeu idiot de soumission. Jouer, aimer à armes égales. Je me suis séparé de toi et, couché sur le dos, t’ai invité à t’empaler sur moi. Je voulais que tu deviennes l’acteur de notre plaisir, je voulais surtout te voir, te regarder, ne plus quitter tes yeux tandis que ta main te branlait, tandis que mes mains caressaient tes cuisses, tandis que ma queue, à ton rythme, t’envahissait.
Alors, doucement nous avons vu venir ensemble le sommet, ce moment où les mots n’ont plus de sens, où l’on perd son souffle, où on ne fait plus qu’un.
Assis de tout ton poids sur ma bite, ma bite en explosion dans ton cul, tu as joui, tu as couvert mon torse de ton sperme généreux. Puis, enfin, tu t’es affalé contre moi, épuisé, heureux. Heureux tous les deux. Sachant déjà que c’était fini, sachant que comme toujours cela ne durerait pas.
Au petit matin, je t’ai laissé. J’ai laissé cette chambre déjà éclairée par la lumière du jour. Je t’ai laissé dans ton joyeux bordel. J’ai claqué doucement la porte et, sans me retourner, j’ai dévalé ces marches, ces sept étages où nous avons tant rit.
188 cm! c'est sûr ça égaie un weekend de grève lol
RépondreSupprimeret oui je suis une grande giguasse!..
RépondreSupprimerbiz
i love your blog! even though i cannot understand everything, i love all the pictures. keep up the good work!
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